Savoie
Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 25/01/2007
| Sujet: [brouillon] Messe du lundi de Paques Dim 8 Avr - 21:29 | |
| Les cloches de la Cathédrale du Mans résonnèrent pour cette messe toute spéciale du lundi de Pâques. (((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG)))Derrière le Frère Savoie, la Cathédrale du Mans était bizarrement décorée, aujourd'hui. De fait, de multiples grandes cruches étaient disposées ca et la, parmis de plus grandes bassines encore, installées celle-là sur des roues. L'évêque, qui s'approchait de l'autel, faisait par contre comme si il en était rien... Des murmures montèrent dans la nef, jusqu'à ce que Monseigneur Savoie s'approche enfin de son autel, et comme il ouvrit la bouche, tous se turent.Alors mes amis! Je suis heureux de vous voir en si grand nombre en ce lundi pascal... Sans plus attendre, récitons en coeur le crédo aristotélicien, cantique de tous les cantiques, voulez vous? Et la foule toute en coeur, faisant abstraction de l'étrange ambiance qui reignait ce jour là en la cathédrale, récita d'une seule voix:Sans transition, faisons un peu de lithurgie. Je vous assure, aujourd'hui, je ne serai pas long... Hier, dimanche de Pâques, comme vous l'avez entendu dans vos paroisses, était jour pour se remémorer l'apparition d'Oane. Hier était un jour d'espoir... Aujourd'hui, comme nous pouvons le lire dans les textes sacrés c'est le jour de la découverte de l'oasis. La veille ayant été fertile en boison et autre plaisirs de la chair, - Citation :
- tout le monde dormit comme moi, c’est-à-dire comme un gros bébé que j’étais, et en se réveillant avec le soleil les gens virent qu’il y avait une source qui coulait non loin, et un peu plus loin une oasis remplie de fruits, et d’animaux.
Et bien, mes amis, aujourd'hui, nous allons recréer cet oasis. Voilà pour la partie lithurgique de cette superbe journée. Le frère Savoie regarda les fidèles, et pu s"apercevoir que nombreux d'entre eux furent satisfait de savoir que le cour lithurgique s'arrêttait là... Savoie reprit:Pâques, vous le savez, possède plusieurs symboles pour célébrer ce renouveau, thème que cette fête représente pour nous tous. Prenez l'oeuf, par exemple, très célébré en cette fin de semaine Pascale, pour le symbolisme du renouveau qu'il représente en soi. Nous l'aimons tous, mais pour différentes raisons: les spinoziste disent que l'oeuf et la poule sont arrivé en même temps, tandis que les avéroïstes disent que l'oeuf est arrivé d'abord. Nous, aristotéliciens, par contre savons que la poule est bien arrivée en premier. Les cuisiniers, qui sont probablement les plus juste d'entre nous tous, s'en foutent éperdument -tant qu'ils sont frais-. Jeandalf, votre archidiacre préféré, nous rappellait, a propos de ces memes oeufs, que: - Citation :
- l’œuf est l'exemple de l’armorie divine, le jaune et le blanc cohabitent et si Dieu lui en laisse le temps ils travaillent en commun pour faire un poussin...
L'ennui c'est que si l’homme s'en mêle, ça finit surtout en omelette... Mais aujourd'hui, je vous propose autre chose, car ce qui m'importe, aujourd'hui, c'est que nous festoyons tous ensemble. Je vous proposerai donc de laisser les oeufs pour d'autres, et pour célébrez ce renouveau, je vous invite à revenir au texte: à l'oasis. Célébrons l'eau, aujourd'hui! L'eau qui vous a baptisée, qui vous a transportée avec elle dans la grande famille aristotélicienne, lors de votre baptême. Voyez derrière moi ces cruches et ces bassines. Je les ai bénis, avant votre arrivée. Cet eau, mes amis, est pour vous. La curiosité des fidèles étaient palpable. Elle devint encore plus grande quand Savoie sorti de sa robe, c'est à dire un peu de nulle part, un étrange objet qui ressemblait à une trippe. Une trippe de moutons vidée de son contenu...Mes amis! Vous reconnaissez ceci. Je vous le dit: c'est une trippe! Mon clergé et moi sommes évertués à en nettoyer une quantité pour vous, grâce au concours de plusieurs producteurs du diocèse qui ont admirablement gardé le secret, malgré leur petit sourire en coin amusés. Voyez ce que nous allons en faire: Savoie souffla dans la trippe, qui, noué à un bout, s'empli d'air et forma un ballon... Puis, il retint l'embout ouvert de deux doigts, et reprit la parole.Mes amis, en ce jour de festoyade, nous nous inspirerons de nos cousins les polonais. Il faut d'ailleur en donner le crédit à Cléopitre, qui à eu cette superbe idée. Vous prendrez ces trippes, vous les remplirez d'eau plus que d'air, et ces trippes deviendront nos armes! Nos armes pour chasser le malheur, qui c'est abattu encore sur nous cette fin de semaine, alors que notre bien aimé père Richelieu à sauvagement été laissé pour mort sur les routes de l'Alançon. Nos armes, pour chasser la crainte qui pèse sur nous depuis trop longtemps, cette crainte d'être envahi à tout moment! Nos armes, pour incanter le renouveau pascal, nos armes, pour ce souvenir que ce lundi, c'est le jour de la découverte de l'oasis! Le frère Savoie était parti dans un envolé lyrique bien sentie (en tout cas par lui, lorsqu'il y avait pensée la veille) brandissant au rythme de ces paroles sont bras qui tenait le ballon d'air bien haut, et, laissant planner le dernier mot, afin qu'il raisonne bien dans la structure de pierre de la Cathédrale. Alors, Savoie ouvrit les deux doigts, et le ballon parti dasn les airs en toutes direction, faisant un bruit aussi bizarre que cette messe avait pu sembler de bout en bout.
La tension était redescendu, il y avait ce petit quelque chose qui appellait à la fête dans l'atmosphère.
Mes amis, nous avons prié, nous avons espéré, nous avons cru... Il est temps de se mouiller! A vos trippes, prêt partez! Il lanca une série de trippe de moutons par la gauche, un autre par la droite, et, désiran montrer l'exemple alors ques les diacres faisant rouler les larges bassines vers les portes extérieurs de la Cathédrale, il en plongea une dans une cruche et la remplie à rabord. Il en noua ensuite l'extrémité qui ne l'était pas déjà, et, pret à la lancer sur le premier qui ne partirait pas à la course, il regarda d'un air de défi tout ceux qui étaient devant lui... Les cloches se mirent à sonner, sur un autre air que celui de d'habitude... elles annoçaient le début de la fête... | |
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