Évêché Mainois
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 Procession pour Esurnir

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Savoie

Savoie


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MessageSujet: Procession pour Esurnir   Procession pour Esurnir Icon_minitimeMar 30 Jan - 13:14

Citation :
On entendit raisonner les cloches de l'église St-Nicolaïde pour l'ultime cérémonie célébrant la vie de l'ancien évêque du Mans, Monseigneur Esurnir. Cette cérémonie allait être le point de départ d'un long parcours dans tout le diocèse, appellant à la mémoire de celui qui mourrut en martyr, quelques temps au paravant, offrant son corps à la cause qui lui tint si grandement à coeur:

l'église Aristotélicienne Romaine.


(((BInG)))(((bONG))) (((BinG)))(((bONg))) (((bONg)))(((bing)))

Alors, les fidèles commencèrent à entrer dans l'église, prenant place devant frère Savoie qui relisait ces dernières notes avant de comencer cet oraison funeste.

(foule)

Citation :
Une fois les fidèles entrés, Frère Savoie débuta

Mes chers amis. Je vous remercie de vous être déplacé pour commencer ce long chemin qui nous fera traverser le diocèse. Je tacherai d'être funèbre plus que funeste, oui, bien sur...


Nous tenterons, dans cette longue marche, de nous laisser imprégner de ce qui su nous apporter Esurnir, lors de son passage parmis nous. Des ennuis, diront ces détracteurs. Ceux-là, laissons les derrières, ils en ont assez eu pour leurs dents de son vivant.

Je nous invite, afin de bien débuter, à un petit moment de prière :

Procession pour Esurnir Prion6pp

Mes amis, vous le savez, Esurnir était homme de l’Église Romaine. Il fut également un grand graveur. Et, aussi, un Inquisiteur.

Ces derniers évènements que nous avons connus tous ensemble dans tous les recoins du diocèse, jusqu’à encore tout récemment, nous montrent à quel point il est dangereux de laisser l’hérésie en friche. Certains ont comme idée, sur la chose, de les laisser aller, afin de ne pas leur donner d’importance. Et bien voyez ce qu’il advient en ces temps.

Savoie prit un petit papier afin de ne rien oublier de la listes d’actes commis dans le diocèse :

-Passer par le Lavoir
-Allez voir madame de Combraille
-Ramener des carottes du marché…

Troublé, il fit une pause, pour remarquer qu’il s’était trompé de liste, évidemment…

Euh… oui… , Puis, il reprit son homélie de mémoire, tachant de reprendre son sérieux.

Laisser les choses aller, ne pas s’en occuper, c’est courir un grave danger. Qui sait ce que l’homme dépouillé de vertu pourra faire? Inventer des machines qui travaillerons à sa place et qui réchaufferons la planète? Inventer des objets qui marcheront à notre place?

Le vice, chez l’homme, est latent, et il est facile de s’y laisser plonger. Nous ne savons pas, et nous ne pouvons pas savoir ce qui adviendra de l’homme sans vertu. Et ne pouvons juger que sur les actes déjà commis : incendies, attaques., violences et diffamations. Imaginez un monde ou c’est la règle? Il nous faut garder l’homme et la femme dans le droit chemin…

Telle était la mission d’Esurnir : protéger son troupeau. Garder l’hérésie hors du Maine, et voir à ce qu’il n’y entre pas. S’il est vrai qu’il s’est passé certaines des pires histoires à ce jour dans le diocèse, il faut savoir que ce fut le cas dans tout le royaume. Sans l’activité d’Esurnir, ce sont peut-être les 3 églises qui auraient brûlé, et tous les clercs qui auraient été violentés. Enfin. Ne tentons pas le sans nom plus qu’il ne l’est actuellement…

Il pourrait alors nous amener des enfants chauves, des femmes à poil, et des chevaux à trompes… Gardons nous bien de cauchemars semblables…

Car l’hérésie est facile, et elle court partout . La créature sans nom, mes amis, nous guette dans le moindre de nos actes.

Mais, nous ne le répèterons jamais assez, le rôle de l’Inquisition n’est pas de chasser, comme certains le pensent. Il faut plutôt permettre le repentir, ainsi qu’elle le fait. L’église sait pardonner, et aime sauver leurs âmes. Bien sûr, il y a des cas extrêmes, et il faut prendre les mesures les plus fortes, par moments. Mais il me fait toujours mal au cœur, lorsque je vois un bûché, de ne pas avoir su sauvé ces âmes…

Car il n’en tient qu’à l’homme de choisir son chemin…

Prions, ici, ensemble, sur le destin de l’homme.

Procession pour Esurnir Prionsmatin01wg9jr4


Ainsi, si Esurnir a pu conduire certaines causes devant les grands tribunaux de l’Inquisition, et a eu la chance de participer a certains des plus grandes causes du siècle. Il faut garder en tête son dévouement, et son exemple. C’est ainsi que je lève sa crosse qui l’accompagnait dans toutes les polémiques auxquelles il participait. Le Très Grand sait qu’il en fut plusieurs. Ce bâton guidera notre voie, et nous conduira vers Laval, ou nous témoignerons d’une autre activité de feu notre évêque : sa pratique héraldique. Maintenant, avant de continuer, mangeons!


Procession pour Esurnir Neoeucharistie


Robert Savoie a écrit:
Pendant que les cloches raisonnaient, la procession se dirigeait tranquilement vers la sortie de la ville, en direction de Laval...

(((BInG)))(((bONG))) (((BinG)))(((bONg))) (((bONg)))(((bing)))

Procession pour Esurnir Processionzk1

Tous, clercs, paroissiens, femmes hommes et enfants qui suivaient la procession, accompagnés dequelques hommes et femmes en arme (question d'assurer la sureté de tous durant le déplacement).

Ils marchaient doucement, au gré des cloches, de l'encens qui brûlait, et espéraient être à Laval en fin de soirée...

(foule)


Robert Savoie a écrit:
Après une bonne marche au travers de tous le diocèse et arrivèrent enfin à Laval...


Robert Savoie a écrit:
    Procession pour Esurnir Entreelaval9qx


Après avoir traversé le diocèse en provenance de Montmirail, la procession, conduite par l'évêque monseigneur Savoie arriva finalement dans la ville de Laval. Fatigué, mais mené par une énergie quasi mystique, et encouragé par la foule qui le suivait derrière lui, il était personnelement bien heureux d'enfin arriver a destination. Quoiqu'il ne voulait pas le montrer, il en était pas moins vrai qu'il était bien las. Se tournant derrière, il leva la crosse d'Esurnir bien haut dans les airs:


Mes amis! Nous voilà a Laval! Dormons sur ces herbes, levons-y les tentes, et demain, nous célèbrerons une grande et fabuleuse messe!

Installons nous un peu, et nous ferons une petite communion avant le couché. Allez, nous le méritons bien!

Tous ceux qui s'étaient joints à la procession dans les deniers miles se joingnirent au campement, et les feu s'allumèrent assez vite, les chants s'élevêrent, et la fatigue de la marche s'oublia dans le plaisir de l'échange. Plusieurs citoyens de Laval, dès ce premier soir, ce confondirent d'ailleurs a la foule, comme s'ils avaient marché avec les autres depuis le début de cette grande expédition au travers tout le comté...

Robert Savoie a écrit:
Une fois que tous furent installés, afin de tenir toutes les ouailles rassemblées, frère Savoie les invita a se réunir contre le feu, et a se serrer les mains, afin de leur raconter une petite histoire de camp. De plus, cela permettrait aux lavalois, qui ne connaissaient pas trop le nouvel évêque, de le découvrir un peu, sous un autre aspect que dans ces prêches...

    Procession pour Esurnir Feu3


Mes amis, je vais vous raconter une petite histoire... Nous sommes ici pour célébrer la mémoire d'Esurnir, alors je vais vous raconter une histoire qu'il m'a un jour raconté. Il disait la tenir d'un collègue à lui que je n'ai pas connu, un certain Monseigneur de l'Artaud. Je ne sait pas qui il fut...


Les femmes et les hommes s'approchèrent,

Alors, voici... Esurnir nous racontait que:

Puis, il se lança dasn son conte:

Citation :

La rampe fut happé et comme emportée par le vertigineux attelage et les dix-sept cheveux de Monseigneur entamèrent un galop désespéré; une salve de flèche fut tirée du château, et la corne s’enfla, gémit.

C’est à ce moment que Monseigneur sortit de sa chambre, tout vêtu de noir, avec un air de catastrophe et les trois enfants qui pleuraient, Presque au même instant la porte de la chapelle s’ouvrait et livrait tempétueusement passage au prieur escorté de deux valets en livrée d’hyacinthe et portant un petit coffre noir dont la laque miroitait. Ils descendirent avec célérité les hauts degrés, puis le Maître frappa dans ses mains.

Alors, il y eut un silence inouï. Une immobilité spectrale figea les mystérieux fantoches muets, et une douce lumière irréelle remplaça la turquoise languissante des cieux. Et tout à coup le bruit rapproché du carrosse ébranla les vitraux.

Monsieur crispa sur la peau sèche de sa face ses deux mains rapetissées et le prieur avec ses deux acolytes disparut, et le tremblant vitrail angoissé tamisa dasn ses lames épaises les cendres du jour enfui. Et enfin, dans la lueur fulgurante d’une forêt de torches et l’effrayant vacarme des roues cerclées, Monseigneur pénétra parmi nous.

Alors, le silence devint d’une solennité si douloureuse que des sanglots nouèrent les gorges, et toutes les femmes pleuraient.

La terreur distandait nos pores et tout d’abord aucun mot ne fut prononcé.

Monsieur ayant baissé la tête fit un pas et demeura immobile, et plus personne n’osa regarder. Alors, Monseigneur eut un long regard qui fit le tour de la salle, et un grand Livre des Vertus fut apporté.



Robert Savoie a écrit:
Comme tous l'écoutaient activement, il continua son récit, prenant bien soin de le raconter comme Esurnir le faisait: lentement, avec une voix la plus grave possible, insistant sur l'étrangeté de l'histoire...


Citation :
Quelques heures après, une armée de valets occupaient les abords du carosse. Ils se regaraient en trébuchaient comme des hommes ivres le long des degrés extérieurs où brûlaient de hautes lampes, avec des coffres, des pioches, des armes, des vêtements. Les portes de verre furent décrochées et emportées. Une animation insolite disloquait l'écrasante nuit, et le fait est que la valetaille s'empressait.

Mais au moment où le jour nouveau décomposait les ténèbres un affairement se manifesta autour des appartements de Madame. Des servantes passaient avec des linges, et bientôt Madame elle-même, toute blanche et pâle comme les mortes, fut emportée en proie à une atroce, étrange crise de tremblements convulsifs. Les flammes larges des flambeaux s'illumunèrent comme des voiles dans l'air; et elle prut se ranimer et soupira. Mais elle avait plutôt l'air de sa propre momie que de Madame.

Et sur ce, le prieur apparut, la soutane étrangement sale, avec un air de consternation indicible, et les deux acolytes aux robes de prêtres qui marchaient d'un pas de somnambules. Deux ou tros portent battirent autour du silence d'en haut et tout à coup les voix des enfants s'élevèrent avec des sonorités perçantes en une funèbre psalmodie.

Une sombre course fit tressaillir les pierreset un bruit de lutte s'éleva. Et soudain Monseigneur apparut tout sanglant au bas des marches; et chancela. Alors de toutes parts des glaives furent brandis, et les torches écroulés s'enflammèrent sur le plancher; et le carnage alla s'enflant jusqu'au vertige autour de Monsieur, blessé, qui bataillait.

Or Monseigneur avait souri; quelque chose comme une rosée inespérée dissipa l'universelle furie. Ce fut comme un rideau qui se levait. Monseigneur ayant pris des yeux d'enfant ineffable nous regarda. La roue du soleil jeta toutes ses flammes. Le solennel matin se dédoubla. Un contentement indicible pénétrait nos doigts de fleurs, et le vent gonflait nos robes comme des voiles, comme l'eau des pierres dilatées. Mais cette ineffable roue qui tournait ramenait sans cesse nos pensées dans le même cercle d'extase où nos mémoires se disolvaient. Le ciel se renversa comme un miroir; et tout l'immense château se déploya dans son cristal. Et il n'y eut plus qu'une espèce de doux berger qui contemplait trois brebis mortes...

Puis, quand il eut fini son récit, le frère Savoie éclata d'un grand rire...

Il était marrant, hein, cet évêque Esurnir? Il va bien nous manquer... Dormons bien, mes soeurs et mes frères. La nuit sera froide, mais demain, la prière nous réchauffera.

Robert Savoie a écrit:
Au petit matin, le frère Savoie constata que tous avaient très profondément dormis, serrés les uns contre les autres, à moitié de froid, et peut-être aussi pour les plus jeunes de peur. Ainsi, tous étaient repus, même si les très étaient tirés de ces nombreuses journées de marche et de camps.

Savoie se réveilla aux petites lueurs; il ralluma le feu, et réfléchi longtemps en regardant le feu bouillir. Le frère Savoie priait suffisament souvent, de jour, en prenant chacune des occasions qu'il avait pour louer le seigneur, qu'aussi souvent où il en avait la chance, il prenait le temps de s'émerveiller sur un peu tout.

Ce matin, son esprit vagabond s'arrêta sur ce cailloux, qui était sorti de terre il ne savait trop comment, ou pourquoi. Il va alors le rocher duquel il provenait, puis, il imagina le continent jusqu'à ces limites, par delà la Bretagne.

Il souffla un grand coup. Puis, il loua le seigneur pour cette vision, celle de la mer qui, paisiblement, fait rebondir son trop plein sur les côtes. Et le reprend ensuite, sans mot dire, respectant l'ordre normal des choses sans empieter sur son voisin, le rocher.

Il alla ensuite se préparer pour la messe qui allait suivre, cette messe qui devait honorer un homme qui avait sevit sa cause jusqu'au dernier jour, Esurnir le martyr de St-Julien.

Il laissa les paroissiens se réunirent, puis, entreprit son sermon juste devant l'église, alors que le diacre faisait sonner les cloches.



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MessageSujet: Re: Procession pour Esurnir   Procession pour Esurnir Icon_minitimeMar 13 Fév - 12:22

Robert Savoie a écrit:
Une fois les paroissiens réunis, Savoie y alla sans plus de préambule:

Je ne tiendrai pas de sermon, en ce jour. Je veux plutôt vous parler plus en avant de celui que nous avons malheureusement trop peu connu, notre ancuuen évêque. Si vous m'avez suivit jusqu'ici, en ce jour, c'est bien pour cela. Alors voici...

Esurnir avait tout un plan de son travail, assez méconnu, mais digne d'être relev. Cela concernait l'atelier d'héraldique de Rome, créant et recensant les blasons de tous les clercs des royaumes. Il travaillait tant le blasonnement que l'atelier sigilographique.

Il faisait ce travail en complémentarité avec celui de l'héraldique de France, qui eux, s'occuppent plutôt de la noblesse. Esurnir s'occuppait de ce pas pour toute l'église romaine.

Son bureau était à son image, je vous invite donc à le visiter:

Esurnir a écrit:
Dans une aile du palais papale se trouve un atelier ayant pignon sur rue.

L'attelier de blasonnement.

En rentrant dans l'attelier l'odeur âcre de la peinture vous attaque avec vigueur, de nombreuse réalisation en attente de livraison sont pendu au mur et d'eux émane une odeur de peinture fraiche. Dans la première salle vous y voyez des planche de bois en train d'être taillé pour prendre forme d'écus. En continuant vous pouvez voir les écus à l'atelier de gravure qui inscrit les formes du blason dans le bois. Enfin après avoir enjambé une pelote de sciure vous arrivez à l'attelier de peinture-dorure où les artiste passe le blason du beige du bois aux couleurs héraldique final.

Ainsi, minutieusement, il s'affairait, presqu'à tous les jours, dirons nous a chaque semaine, a coudre, pncer, tapper, frotter et polir sceaux et blasons pour ces collègues et ami de notre belle et grande église. Travail de moine, s'il en est un, qu'il a longtemps fait seul, et dans l'ombre! Pour l'anecdote, il faut savoir que père Arsouye, de la paroisse de Montmirail, est venu l'y rejoindre, depuis quelque temps... Mais le travail a faire est celui de plus d'un homme...

Si je vous parle de tout cela, c'est pour vous faire connaître, bien sur, celui qui a veillé sur nous, mais c'est aussi pour vous montrer qu'il faille bien faire ce que l'on fait, à l'image de notre regretté martyr.

En ces temps troubles, je vous invite a bien réfléchir sur vos actions, et votre manière de les faire. Je vous invite, à l'instar de feu Esurnir d'Agneau, de les faire bien, et de les faire jusqu'au bout.

Maintenant, mes amis, prions un peu, à la mémoir et au souvenir de notre regretté ami, avant de poursuivre notre périple vers Mayenne, afin de mettre en terre celui que nous honorons en ce jour.

    Procession pour Esurnir Prionsmatin01wg9jr4

bibineloden a écrit:
Bibineloden, fort occuppé à organiser son retrait des affaires temporelles, se souvint avec retard de la manifestation en l'honneur d'esurnir.
il héla un de ses gardes pour le charger d'une mission, à savoir transmettre son amitié au successeur d'esurnir. Puis se ravisant, il lui demanda de vérifier qu'il était bel et bien mort quitte à vérifier le couvercle et mettre un ou deux clous en sus, le remuant eveque lui ayant couté de nombreuses heures de sommeil.
Il accompagna sa démarche d'un petit mot


Citation :
à mon frère en aristote robert savoie de montmirail, amitié et salut.
je ne pourrais, faisant l'objet d'une interdiction de territoire, étant breton d'origine, me rendre en vos cérémonies. Sachez que vous avez mon salut et mes prières pour le repos du très enflammé Esurnir. Que ces heures sombres ne vous désespèrent point et que sa rectitude soit un éclairage du chemin à venir
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MessageSujet: Re: Procession pour Esurnir   Procession pour Esurnir Icon_minitimeMar 27 Fév - 14:35

Robert Savoie a écrit:
En provenance de Laval, le groupe de pèlerins firent leur entrée à Mayenne. Monseigneur Savoie venait de les rejoindre, après avoir fait un petit détour sur le chemin pour aller rendre les hommages à l'archevêque Girtan. Cela faisait beaucoup de cérémonies funèbres! Mais ainsi était l'époque, les meilleurs partaient, et de nouveaux membres se joingnaient au clergé, assurant ainsi sa pérénité.

Les pelerins, pendant leur périple, avaient présenté l'ancien évêque sous ces différentes coutures. Il ne restait, désormais, qu'à le mettre en terre, en conséquence de ce long parcours qui avaient mené tout ce monde aux confins du diocèse.

Désormais, l'heure en était à la dernière, dans cette paroisse où Esurnir avait décidé de s'installer. Demain, le chanoine Maisse Arsouye allait venir rejoindre tout le monde, et allait célébrer une messe digne du nom. Mais pour l'heure, elle était au repos, et au pain.

Assis autour d'un feu de camps -feu de joie malgré la gravité de la raison de ce camp de fortune- les pelerins chantaient et se reposaient tranquillement, las de la marche, mais ravigoté par la foi qui émanait d'eux. Savoie, quant à lui, récitait des crédos, puis, vit une marguerite. Il la cueilli, et s'adonna à un petit jeu, en enlevant les pétales une à une:


Il croit un peu. Il croit beaucoup. Il croit passionnément, Il est fanatique, il ne croit pas du tout.

Il croit un peu. Il croit beaucoup...

cleopitre a écrit:
Cleopitre vint s'assurer que le groupe de pélerin était satisfait de l'espace réservé.. Elle aperçu Monseigneur de Savoie à l'ecart du groupe:

Monseigneur, la procession se déroule comme vous l'espériez ?
Vous êtes soucieux ?

Robert Savoie a écrit:
Non! euh... oui! enfin... Soucieux? Non, du tout, enfin, pas plus qu'à l'habitude...

La procession? Bah.. oui, dans la mesure ou c'est une procession funèbre... Oui, oui, tout va bien merci... D'Ailleurs, je suis heureux de vous trouvez; je travail fort, mon amie, à ce que nous avions discuté, pour l'avenir de Mayenne. Je vous soumettrai enfin quelque chose sous peu.

Je suis un peu surmené, ces temps-ci, c'est tout...

Nous vous cherchons un curé pour remplacer le vôtre qui semble parti en pelerinage... Je vous amène un remplaçant, mais je cherche quelqu'un qui fera de cette paroisse sa maison. Maisse Arsouye, qui viendra assurer l'intérim et qui officiera la cérémonie en l'honneur d'Esurnir, est appelé sous peu à un autre mendat...

Alors voilà, vous comprendrez es yeux cernés, mais autrement, ca va très bien merci!

(pas mal de foule)

Robert Savoie a écrit:
Puis, après avoir bien bu et bien mangé, bien dormi et fait de beaux rêves, au petit matin, tous se dirigèrent vers l'église afin de célébrer la messe, culmination de tous ce pelerinage.

MaisseArsouye a écrit:
Le Père Arsouye entra dans l'église. Tout était prêt de la veille. Il allait pouvoir procéder à la cérémonie d'enterrement d'Esurnir. Il alla sonner les cloches.

(((BiNg)))(((bONg))) (((bInG)))(((bonG))) (((biNG)))(((biNG)))

Puis il alla se placer sur le parvis, comme à son habitude. Il vit les regards curieux des gens qui arrivaient. Evidemment, ils ne le connaissaient pas ! Alors il décida de satisfaire leur curiosité sans qu'ils aient à se montrer indiscrets.

Bonjour, je suis le Père Arsouye. Je suis abbé de Saint-Louis et vicaire général du Mans. J'arrive de Montmirail pour l'enterrement de notre regretté Esurnir. Entrez donc, je vous en prie.


L'église était pleine. Les derniers fidèles entraient et se pressaient sur les rangées du fond. L'ancien évêque avait laissé dans les mémoires une trace indélébile. A l'entrée, un panier d'osier recevaient les quelques offrandes des fidèles. Après la cérémonie, son contenu serait confié à des bonnes oeuvres. Car c'est ainsi qu'Esurnir l'aurait voulu.

Le Père Arsouye s'avança entre l'autel et le cercueil, la foule se tut et il prit la parole.


Mes biens chères soeurs, mes bien chers frères,

Nous sommes réunis aujourd'hui pour rendre un ultime hommage à notre évêque aujourd'hui décédé, Esurnir d'Agneau. Cet homme remarquable laisse en son diocèse un vide qu'il nous sera difficile de combler un jour, si nous y parvenons.

Prions ensemble.

Procession pour Esurnir Prion6pp

Esurnir est encore ici, parmi nous. Non pas entre ces planches qui ne contiennent que sa dépouille mortelle mais bien partout dans cette église qu'il chérissait par-dessus tout. Disons ensemble un dernier adieu à son âme !

Ensuite, Frère Arsouye et la foule prononcèrent les paroles rituelles.

Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’il puisse enfin voir le tiens seigneur.
Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami.

Après l’amitié qu’il a reçu et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qu’et la tienne Seigneur.
Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami.

Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.
Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami.

Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’ami qui nous est cher. Accorde-nous l’espérance de le revoir auprès de Toi pour les siècles des siècles.

Amen

Après quoi le Père Arsouye reprit la parole.

Frères, un enterrement sert aussi à prouver à une famille endeuillée que nous sommes à leurs côtés. Mais aujourd'hui, cette famille c'est tout la communauté aristotélicienne du Maine. C'est aussi pour nous rappeler que Dieu se souvient de tout ce qu'il y a eu de bien dans la vie de notre frère et de lui demander de lui faire bon accueil.


Le Père Arsouye fit un petit signe discret et un diacre alluma en silence les cierges autour du cercueil. Puis il reprit la parole.

L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur.
Quelle éclaire maintenant la route d'Esurnir qui le (la) conduit maintenant au Royaume de Dieu !



Esurnir, nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.
Cette croix est le signe qui relie Aristote et le Christ, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle.


J'appelle maintenant un ami d'Esurnir, l'homme qui a organisé cette magnifique procession dans notre diocèse, celui qui a la lourde tâche de succéder à Monseigneur d'Agneau. Frère Savoie, c'est à vous.

Frère Savoie se déplace lentement vers l'entrée de l'église. Il y prend le panier d'osier et le ramène vers l'avant. Il le pose sur le cercueil. Il prononce alors les paroles suivantes :

Esurnir ,nous déposons ces présents sur ton cercueil, signe de notre amitié, signe de notre prière, signe de notre cœur.

Après l'émouvant hommage de Savoie à son prédécesseur, Le Père Arsouye reprit la parole.

Cet enterrement nous rappelle plusieurs choses :
- Le souvenir d'un Ami aristotélicien qui vient de nous quitter. D'un homme qui avait une histoire, unique, avec Dieu. Qui était entouré de tendresse par Dieu. Qui a fait, ou non, l'expérience de cette tendresse.
Nous voici nombreux dans cette église, autour d'Esurnir pour prendre conscience de ce lien d'amour qui l'a toujours uni Dieu, qui unit Dieu à chacun de nous, à tout instant.
- La mort viendra pour chacun de nous. pour les uns tôt, pour les autres plus tard. Pour les uns dans leur jeunesse, pour d'autres dans leur vieillesse.
Le Seigneur nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure".
Aristote nous a guidé et Jésus Christ nous invite à prendre exemple sur lui, à trouver notre joie à vivre pour les autres, à aimer comme ils nous ont aimés.
Notre présence ici est prière. Comme le bon larron, nous invoquons Aristote qu’il mesure les péchés de notre frère ( soeur ) et que Jésus intercède auprès du seigneur pour qu’il le reçoive en son Paradis.

Le Père Arsouye quitta l'autel pour se placer au plus près de la foule, à côté du cercueil.

Avant de quitter l'église, nous allons dire un dernier adieu à notre frère Esurnir.
Avec respect et affection, confions-le à Dieu dans l'espérance de nous retrouver un jour auprès de Lui.


Avec tous ceux qui nous ont précédés et qui vivent déjà auprès du Seigneur,
avec l'immense cortège des saints, nous lui souhaitons un bon dernier voyage à son enveloppe charnelle.



Le Père Arsouye emprunta alors l'allée centrale de l'église, suivi par quatre hommes portant le cercueil. Ils sortirent, suivis par la foule, et pénétrèrent dans le cimetière tout proche. Le cercueil fut placé sur des cordage, au-dessus de la fosse.

Nous allons maintenant confier à la terre le corps de notre frère dans ce lieu où reposent déjà tant de défunts de nos familles. Le moment est venu de lui dire "à Dieu".
C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous, car nous espérons revoir Esurnir quand Dieu nous réunira, dans la joie de son Royaume.
Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec Esurnir, à ce qu'il est pour nous, à ce qu'il est pour Dieu.

Le cercueil descend dans la fosse, la foule fait silence. Puis Frère Arsouye asperge le cercueil d'eau bénite et dit :

Cette eau, souvenir de ton baptême,
nous rappelle que Dieu a fait de toi son enfant.
Qu'il te reçoive aujourd'hui dans sa Paix !


Le Père Arsouye fit alors un pas de côté et la famille et les amis défilèrent en en jetant une poignée de terre dans la tombe.
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