Savoie
Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 25/01/2007
| Sujet: [04-03-53]messe de Arilan Le livre des vertus Dim 25 Mar - 14:57 | |
| - Arilan de Louvois a écrit:
- Arilan avait revetu ses habits liturgiques puis avait preparer la nef pour la messe, il ouvrit le Livre des Vertus à la page ou l'extrait qu'il allait lire figurait puis pria devant l'autel avant de demander à un enfant d'aller faire sonner les cloches pour que les fidèles viennent à l'office. Il ouvrit les portes de l'église et accueillit les fidèles.
Bienvenue à vous, entrer installez vous.
Quand plus peronne n'arriva il referma les portes puis il se placa derrière l'autel et commenca son office.
Dóminus vobíscum. Et cum spíritu tuo.
Benedícat vos omnípotens Deus Pater Amen.
Chères frères et soeurs c'est avec joie que je vous accueil en ce dimanche dans notre bonne paroisse délivrée du démon qui y habitait, avant je vous rappel que vous pouvez et devez venir vous confesser à tout moment, je serais toujours là pour vous écouter. J'ai pour mission personnel de reconquerir et faire revivre la foi dans cette paroisse où elle a disparu par les entreprise du démon incarné.
Maintenant Prions ensemble chers frères et sœurs :
Seigneur, fait de moi un artisan de paix Seigneur nous t’en prions… Fait moi vivre dans l’Amitié Aristotélicienne Seigneur nous t’en prions… Fait que je sois à la hauteur de ma tâche Seigneur nous t’en prions… Fait que je vive dans la dignité Seigneur nous t’en prions… Fait moi grandir dans ton amour Seigneur nous t’en prions… Accueil nos ancêtres, notre familles et nos amis parti à ta rencontre Seigneur nous t’en prions… Seigneur, exauce nos prière, prend nous dans ton amour et fait nous vivre dans ta grandeur. Aide nous à être juste, bon et aimant, fait nous grandir dans ta miséricorde et pardonne-nous si nous avons offencé. Seigneur, exauce nous. Amen.
Je vais à present vous lire un passage du Livre des Vertus.
- Citation :
- Les humains avaient découvert l’acédie. Ils avaient dédaigné l’amour de Dieu pour lui préférer les choses matérielles qu’Il avait créées. Ils avaient pris goût à une part du divin, en oubliant qu’il fallait aimer l’ensemble. Oane n’était plus là pour les guider, lui qui avait été le seul à comprendre ce qu’était l’amour du Très Haut. Maintenant seuls, privés de leur guide, les humains ne savaient plus différencier la vertu de l’erreur.
Certains se mirent alors à manger plus que la faim ne le leur demandait, y prenant un plaisir qui ne faisait que s’amplifier. Le goût sucré des fruits, la chaleur de la viande et l’ivresse de l’alcool prirent le pas sur les plaisirs simples de la vie. Il n’y avait plus la moindre place dans leurs plaisir pour la douce senteur des fleurs, ni pour la beauté des paysages. Ils en arrivèrent à un tel point que même les si nombreux fruits de leur labeur ne suffisaient plus à combler leurs envies.
C’est alors que la gourmandise brisa les liens qui unissaient les hommes et les femmes. Chacun gardait pour soi les fruits de son propre labeur et refusait de le partager. Le fort produisait plus, mangeait plus, buvait plus, et devenait plus fort encore. Le faible produisait moins, mangeait moins, buvait moins, et s’affaiblissait. La communauté des hommes et des femmes se divisait à cause de leur goût immodéré des choses matérielles, qui les conduisit à l’avarice.
Alors, l’homme et la femme se firent orgueilleux. Le fort se mit à mépriser le faible, qui ne pouvait pas se nourrir autant qu’il le souhaitait. Comme la Créature Sans Nom, ils pensaient maintenant que le rôle des forts était de dominer les faibles. Celle-ci vit donc que l’heure de sa revanche était venue. Elle se mut dans l’ombre et s’approcha alors de ceux qui étaient ainsi méprisés, car ils n’avaient plus assez pour se nourrir. Elle leur demanda: “Pourquoi vous laissez-vous faire ainsi, pourquoi ne pas renverser les rôles?”
Et le faible se mit à envier le fort. Le fort, satisfait de sa situation, ne voyait pas le faible se demander pourquoi il était moins bien loti que lui. La Créature Sans Nom exultait de joie, car elle sentait l’heure de sa gloire arriver. Elle murmura à l’oreille du faible et attisa son envie. La colère gronda dans le coeur du faible, qui se révoltait intérieurement contre cette injustice. Elle lui demanda pourquoi il liait ce sentiment dans son esprit et ne le laissait-il pas s’exprimer?
Alors, l’homme et la femme frappèrent leurs frères et leurs soeurs. Prenant couteau et hache en main, chacun frappa l’autre en une tempête de violence et de destruction. Ils venait d’inventer la guerre, qui atteignit son paroxysme lorsque chacun se mit à brûler la maison et à dévaster les champs de l’autre. La Créature Sans Nom vint à nouveau près de ceux qui l’écoutaient et leur dit que la violence et la haine leur permettrait dorénavant de dominer leur prochain.
L’homme prit alors la femme et la femme prit l’homme. Le fort abusa du faible et le faible subit le fort. Tous s’unirent en une orgie bestial de stupre et de violence. Leurs corps mêlés reflétaient les flammes des maisons qui brûlaient. La nourriture était dévorée, la boisson engloutie. Les paroles suaves encourageaient les gestes indécents. Une véritable orgie de débauche avait lieu. Et de l’amour de Dieu il ne fut plus question. Ce texte illustre parfaitement l'image que j'ai eu de Mayenne en arrivant. Une ville rongée par les péchés, le vice et où le malin était caché derrière chaques portes. Cet infâme hérétique vous a pervertis, il a voulu vous détourner de l'amour du Tout-Puissant, mais c'est mots ne furent que mensonges, il vous a fait vous plonger dans le stupre. La confession je la recommande pour tout le monde, j'irais presque à la demander. Aujourd'hui ensemble nous devons être le moteur de la foi, esnsemble nous allons faire revivre la foi et l'amour du Très-haut dans le coeur de nos frères et soeurs
Il laissa un petit moment de silence pour que ses paroles soient méditées, puis repris.
Préparons-nous maintenant à la célébration du repas, symbole de l’Amitié Aristotélicienne qui nous lie, en reconnaissant que nous sommes pécheurs.
Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant mes frères, que j'ai péché, en pensée, en parole, par action et par omission, oui, j'ai vraiment péché. C'est pourquoi je supplie les anges et tous les saints, et vous aussi, mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu. Amen. Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde; qu'il nous pardonne nos péchés et nous conduise à la vie éternelle.
Partageons ensemble le pain et le vin, symbole de l’amitié Aristotélicienne et du peuple des hommes réunis tous égaux devant Dieu et en toute humilité. Prions ensemble au moment de ce partage, prions le Seigneur pour ses biens faits, pour son amour et sa grande générosité.
Avant de nous quitterchantons le credo, il sera le symbole du renouveau de Mayenne, son hymne à la foi et à la Vertu.
Le credo retentit dans la nef puis Arilan conclua.
Pax vobiscum.
Puis les cloches sonnèrent et les fidèles sortirent de l'église. | |
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