Savoie
Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 25/01/2007
| Sujet: Les registres de Rome Mer 21 Fév - 11:39 | |
| Je vais vous parler aujourd'hui d'une grande vertu de notre église, l'église aristotélicienne. Il s'agit de son registre. Laissez-moi vous raconter d'où elle viennent, ces archives: - Frère Nico a écrit:
- Tel Aristote, Horace mit par écrit tous ce qu'il pouvait l'être, et d'une façon très mitéculeuse, afin de classer et de conserver. Rien ne fut épargné : les actes de baptèmes, de mariages, les activités des paroissiens, les fonctions de ses différents collaborateurs, leur appartenance à un ordre religieux. Bref, l'esprit d'Aristote semblait resurgir dans l'oeuvre du pieux Horace.
Les paroissiens furent stupéfaits d'un tel travail, l'évêque Himérius d'avantage. Le prélat lui aurait demander de venir le seconder dans ses fonctions et d'étendre les archives d'Aurillac à tout le diocèse. Ce qu'il fit.
Le registre d'Horace prit ainsi de plus en plus d'ampleur, les laïcs obsèrverent avec curiosité et fascination ce système emprunté aux savants antiques. Les fidèles vinrent de plus en plus nombreux s'enregistrer auprès d'Horace, les diocèses voisins s'y associèrent. Le scriptorium de Clermont devint un formidable atelier d'écriture, et le batiment des archives, par sa démesure, était tout simplement comparée à la bibliothèque Romaine. La réputation de l'entreprise fut telle, que son écho parvint jusqu'aux oreilles du nouveau Pape, le très saint père Eugène V.
D'Aurillac à Rome, Horace par son ingéniosité et sa dévotion envers l'Eglise était finalement parvenu à créer l'outil le plus puissant d'occident.
Les badauds ayant vu l'évènement se souviennent de l'immense cortège parcourant le royaume de France et le saint Empire, pour acheminer tous les documents des registres d'Horace vers la cité éternelle. Charpentiers et maçons s'activèrent à Rome pour construire un batiment d'une envergure sans précédent, comparable par sa majesté à la basilique saint Titus de Rome.
Horace, dans l'intérêt de l'Eglise et de ses tumultueuses réformes en cours, aquiesca les propositions de votre serviteur et de l'éminence Arnvald de devenir Archiviste personnel du pape et de l'Eglise universelle. Les registres seraient conservés à Rome.
Ainsi s'étendit l'aventure administrative la plus ambitieuse de l'Histoire de notre communauté.
Par son perfectionnisme légendaire, et pour la plus grande gloire de Dieu, le pieux Horace améliora sans cesse son incommensurable oeuvre, rayonnant dans tout l'occident, les registres accueillaient désormais les actes du royaume d'Angleterre, du Saint Empire, du royaume d'Aragon, et de bien d'autres provinces Aristotéliciens. Pour trouver le complet sur Saint Horace, venez par ici.Il a été remarqué, par un certain Savoie, un jour, la chose suivante: - Citation :
- Mon frère, qui est fidèle est baptisé? Je ne suis pas certain. Certes, on peut être fidèle au Caire et baptisé à Hong Kong, mais de plus, il me semble que si le baptisé ne peut l'être que par un clerc (ou diacre), le fidèle, lui, peut s'enregistrer tout seul... Et ainsi, êre fidèle, même sans baptême...
Ce à quoi notre cher archidiacre de Rome à sublimement répondu: - jeandalf a écrit:
- effectivement n'importe qui peut se déclarer fidèle sans pour autant être baptisé, dans ce cas c'est un catéchumène, il a droit aux funérailles et au baptême mais pas aux autres sacrements.
ce n'est pas à proprement dit un statu, mais il a déjà fait le premier pas. Vous vous demandez comment s'y inscrire? - GIRTAN a écrit:
- Pour s'inscrire c'est ici : les registres Voyez en haut et à gauche la "clé" inscription (en vert), c'est là qu'il faut aller, l'aspirant "Fidèle" rédige sa fiche, et le prêtre peut alors inscrit un sacrement, baptême, ou mariage.
De plus, il faut que le fidèle mette sa fiche à jour. Il pourra toujours retrouver ensuite son certificat de baptême. Voilà, mes amis... Puis, un jour de printemps 1455... - L'archidiacre de Rome Jeandalf a écrit:
- L'un des secrétaires de la curie vint placer une affiche bien en vue.
- Citation :
Cher fidèles,
Après enquête, nous pouvons maintenant expliquer la raison de la fermeture des archives de Rome.
Tout d'abord, je tiens à nous excuser d'avoir laissé se propager les faux bruits d'incendie, un début d'incendie a bien eu lieu trois jours après les vrais évènements mais il n'a rien à voir avec les archives mais avec une réserve de calva oubliée par son éminence Pouyss.
Donc concernant les archives, pendant les travaux pour l’aménagement de la banlieue romaine pour accueillir le concile, des inconnus ont voulu en profiter pour creuser une galerie sous les murs des lieux saints. Ils sont presque arrivés dans le sous-sol des archives quand, sans raison apparente, une galerie souterraine s’est effondrée détournant une source de sa route normale. Cette source s’est infiltrée dans la partie inférieure de la bibliothèque créant une inondation dans la partie réservée aux archives et où se trouvait l’atelier d’impression du rouleau aristotélicien et des certificats. L’eau a arrêté de monter ne touchant pas les autres archives, ni les coffres où sont bien protégés les originaux des textes sacrés et des textes historiques ou scientifiques hérités de nos Anciens. La porte numéro VII, qui sépare le sous-sol des archives du reste des bibliothèques, a résisté à la pression mais nous avons dû attendre que le niveau d’eau redescende pour entrer dans la partie inondée. Nous ne connaissons pas encore l’ampleur des dégâts, ni ses causes exactes, mais les eaux se sont maintenant retirées et une nouvelle source est apparue à l’Est du camp du séminaire, sans doute le résultat de la déviation du cours d’eau souterrain. Nous vous tiendrons bien sûr au courant des suites de l’enquête quand nous en saurons plus sur les causes réelles de cette catastrophe.
Jeandalf Archidiacre de Rome pour la curie.
| |
|