- Avalon a écrit:
- Bonjour, j'y pense que maintenant, m'avez vous donné les renseignements suivants ? :
- Vos histoires respectives
- Vos parrains et marraines
- Vœux d'épousailles
- Image des alliances
Sans cela, je ne peux pas faire de mariage...
Voila l'image des alliances :
Pour les parrains et marraines, j'ai demandé à Lysesl et son époux. Par contre, un parrain pour chaque fiancé est suffisant ou non ?
En ce qui concerne nos histoires respectives, voici la mienne :
"Je suis née en 1435, abandonnée par mes parents au coin d'une route du Maine, et recueillie par un couvent aujourd'hui brûlé car reconnu hérétique...
J'ai été vivre en Provence après avoir quitté le couvent le jour de mes vingt ans, mais cet endroit ne m'a pas plu. Je suis donc revenue en Maine, ou j'ai fait mon catéchisme avec feue mère Lexartey, puis ai été intronisée diaconesse par monseigneur Zaguier de Bouviers. J'ai pris ma charge très à coeur, encore plus depuys que monseigneur a quitté la cure de Montmirail pour des charges plus importantes.
Je suis entrée à l'ordre cistercien dont je suis devenue une fervente oblate, et j'occupe depuys plusieurs mois maintenant la fonction de chambellan du Maine. La diplomatie et le service du Très Haut sont mes deux raisons de vivre.
Ma troisième est mon amour pour Lorenzo, rencontré grasce à une amie commune, Rastakouette. Nous avons été longtemps amis, avant que la flamme de l'amour n'embrase nos deux coeurs... Cejourd'hui je ne souhaite qu'une chose : pouvoir mettre au monde l'enfant que je porte dans de bonnes conditions, et le voir grandir à nos côtés."
Pour Doby, Lorenzo Donatello de son véritable nom, voici :
"Orphelin, j’ai été recueilli un soir de grand froid sous le porche d’une grande demeure de Florence. Cette demeure appartenait à un proche de la famille des Médicis, Gianfranco Donatello, ambassadeur du Royaume de France. Alertée par une servante, Francesca Donatello, la femme de Gianfranco accourue jusqu’au portique et me vit pour la première fois. Plus tard, je sus que Francesca ne pouvait point avoir d’enfant, et décida ce jour là que je serais le fils qu’elle ne pourrait jamais avoir. Gianfranco et Francesca m’élevèrent comme leur propre fils et me donnèrent tout l’amour qu’un enfant pouvait espérer.
Un jour, lorsque j’avais 12 ans, Francesca tomba malade, la peste touchait Florence en ces temps sombres. Elle mourut, elle que je considérais comme ma mère. Gianfranco, consterné par sa mort se laissa dériver dans une lassitude sans fin. Mon père n’était plus le même homme.
Vers l’âge de 18 ans, alors que je faisais mes études à l’Université des Sciences Humaines et Politiques de Florence,je rencontrai mon premier véritable Amour. Une demoiselle aux cheveux d’or qui pouvait lire en moi à chaqu’un de ces regards bleu azur. Elle était belle, très belle, mais n’aimait que je lui dise. Elle respirait la joie de vivre comme personne. J’en étais amoureux, fou amoureux même, j’étais prêt à lui offrir mon cœur sur un plateau et tout ce dont elle aurait envie.
Seulement un jour, elle partit sans rien dire, sans mot d’adieu, sans aucune adresse, sans laisser de traces. Ce jour là, ma vie s’arrêta, je ne savais plus quoi faire, quoi penser. J’aurais préféré un adieu plutôt que sa fuite inexpliquée. Je savais que je ne serais plus jamais le même homme à partir de cet instant.
Viens un jour, vers mes 20 ans, où une demoiselle m’accosta. Elle me proposa de l’accompagner dans une auberge d’un quartier de Florence encore inconnu pour moi auparavant. A l’intérieur régnait une atmosphère lourde, on y buvait toutes sortes de liqueurs plus fortes les unes que les autres. Les femmes étaient très dévêtues, certaines exhibaient même leur poitrine très généreuse. J’étais gêné, je n’avais point idée que cela pouvait exister. Laura me demanda de lui prendre quelque chose à boire et la politesse étant de rigueur je ne pouvais pas la laisser boire seule. Après quelques verres, je fus entrainé dans une étrange torpeur. Je n’avais jamais ressenti cela auparavant. Le monde autour de moi était différent, plus lent, plus joyeux. Soudain, Laura se leva et me pris par la main. Ne comprenant pas ce qu’il m’arrivait, je la suivie. Elle m’emmena au premier étage de l’auberge, dans une simple chambre. Et là, tout bascula… j’étais devenu quelqu’un d’autre au cours de cette nuit, une nuit pleine de désir, de passion, de fougue, de vices …
Au petit matin, Laura me demanda 1000 écus. J’avoue ne pas avoir compris à ce moment là, mais je lui donnai tout de même. C’est en sortant de l’auberge que tout s’éclairci, ces femmes vendaient leur corps pour pouvoir vivre.
Une fois rentré chez moi, je tombai nez à nez avec mon père qui m’avait fait suivre car il s’avait que je n’allais plus a l’Université. Il me sermonna pour ensuite me dire que je n’étais plus digne d’être son fils. L’énervement pris le pas sur la raison et je partis définitivement de la demeure familiale.
D’abord, je me mis à voler et à proposer mes services pour des travaux quelques peu illégaux. Il se trouve que j’étais doué et j’appris très vite le métier. Ceci me permit de bien gagner ma vie pour maintenant être propriétaire d’un certain nombre de fabriques de vêtements. Aujourd’hui je suis rentier, je divague dans les rues à longueur de journées pour y rencontrer de charmantes demoiselles. Je ne trouve mon bonheur qu’entouré de ces dernières …
J’ai changé de vie et je ne suis plus le même. Cependant, j’ai gardé une unique chose de ma vie passée, le souvenir de mon véritable Amour. Je ne sais point ce qu’elle est devenue, mais j’espère toujours au plus profond de moi-même qu’un jour, je puisse à nouveau la contempler et lui dire tout l’amour que je ressens pour elle…"
C'est le récit de sa vie en Italie, je n'ai pas la suite, mais je sais qu'il est très attaché au Maine et à son service.
Pour les voeux, est-ce que ceci conviendrait : "Moi, Eloin, je te prends pour époux, toi, Lorenzo, pour le meilleur comme pour le pire, dans la vie comme dans la maladie, dans la joie comme dans la tristesse, que je sois loin de toi ou à tes côtés.
Je te promets respect, amour et soutien tout le temps que je vivrais."