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| Le Mariage et Vous | |
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Vlad Darksun
Nombre de messages : 98 Age : 51 Localisation : Sur la route et guider par les paroles du Très Haut Emploi : Curé du Mans Date d'inscription : 12/06/2007
| Sujet: Le Mariage et Vous Jeu 5 Juin - 12:51 | |
| - Citation :
- la cause matérielle = deux fidèles de sexes opposés.
la cause efficiente = tous les clercs peuvent s'occuper du mariage. la cause formelle = la messe et l’échange de vœux et des alliances. la cause finale = union devant Dieu dans le but de fonder une famille.
Ce texte sera effectif, sans effet rétroactif, à partir du lundi de Pâques 9 avril 1455. (il peut être appliqué dés publication dans le diocèse)
Cause matérielle
- le couple doit être formé de deux fidèles non soumis à interdiction et faire leur demande de fiançailles en publiant les bans au minimum 15 jours avant la date du mariage.
Les bans doivent être publiés par les deux parties, dans l’église de la paroisse de résidence des fiancés. Cette publication doit se faire à la paroisse des deux parties, ou de chacune d’elles si elles n’ont pas le même domicile. Les publications des bans énoncent les noms et prénoms, les professions, le domicile des futurs conjoints et le lieu où se déroulera le mariage. Le clerc qui célébrera le mariage doit être prévenu et bénira le couple lors de l'annonce en déclarant que la période de fiançailles est officielle.
Il est à noter qu'en cas de remariage, il faut vérifier que l'annulation du précédent mariage est valide et permet le remariage. Il faut également qu'un délais raisonnable ( 1 à 3 mois ), entre la séparation effective et le remariage.
- Le clerc qui prépare le sacrement doit veiller à ce que les point suivant soit vérifié :
1) que les deux demandeurs ont rempli les conditions de publication des bans et sont donc officiellement fiancés. Si le couple est déjà fécond le mariage pourra être avancé pour se faire avant la naissance.
2) Que les fiancés sont de fidèles aristotéliciens et que leurs fiches ainsi que leurs certificats de baptême sont à jour aux registres de Rome avant la cérémonie.
3) Que les fiancés ne sont pas sujets à interdiction de mariage, entre autres que les fiancés ne sont pas déjà liés par une ordination ou un précédent mariage.
4) Que les fiancés n’ont pas de lien de consanguinité au quatrième degré ou moins.
Dans les cas d’empêchement signalés, le responsable de la cérémonie devra introduire un dossier pour une demande de dérogation à son supérieur hiérarchique directe ou directement à la curie.
Cause efficiente.
Sont seul habilités à célébrer un mariage, les prêtres ayant une charge de clerc ainsi que les diacres et assimilés.
Tout mariage devra se faire avec l’autorisation du curé de la paroisse des fidèles, ils devront donc résider dans la même paroisse. Si il n’y a pas de curé c’est à l’autorité religieuse locale de donner l’autorisation pour la cérémonie. Le mariage pourra être organisé n’importe où mais toujours avec l’autorisation de responsable religieux de la paroisse de résidence, ou à défaut par la curie. Seuls les mariages célébrés à Rome par un cardinal ou le Saint Père sont exemptés de cette obligation.
La présence de deux témoins, minimum, choisis parmi les fidèles est obligatoire. Il faudra donc au moins un témoin représentant la mariée et d’un témoin représentant le marié. Il sont les garants que le mariage respecte le droit au libre arbitre des fiancés.
La cause formelle.
Voir le dogme sur le mariage pour plus de détail. Pour être valide un mariage doit remplir les conditions suivantes.
La cause matériel est correcte. La cause efficiente est respectée. Les époux étaient librement consentants et non contraints. Les époux ont échangé leurs vœux de mariage, et les alliances.
Cas particulier, le droit coutumier.
Le droit canon encadre le Mariage pour garder une certaine uniformité du à l’unicité de l’Eglise. Toute fois pour raison culturelle les diocèses ou les provinces peuvent ajouter des restrictions pour l’organisation des mariages et devront faire connaître de façon claire et non ambiguë ces ajouts. Elles devront être validées par le Saint office qui ne devra que veiller à ce que les ajouts ne vont pas à l’encontre du dogme.
La cause finale
Etant donné que le mariage est fondé sur la création d'une communauté de vie et d'une union profonde des époux, il ne peut être considéré comme une simple formalité qui serait révocable à souhait. L'union spirituelle des époux n'est jamais une chose acquise et définitive, il convient de lutter pour la construire et la maintenir. Ainsi un simple désaccord des époux ne saurait en aucun cas justifier une séparation. La voie qui mène au paradis est étroite, et demande bien des sacrifices. Toutefois un mariage peut-être annulé dans certaines circonstances, quand l'amitié des époux est rendue impossible par des actes graves et définitifs. Si les deux buts du mariage ont été atteints pendant une certaine période l'annulation de ce mariage ne donne toutefois pas licence de se remarier, sauf jugement contraire pour raisons exceptionnelles. Le remariage n’est donc autorisé que si la séparation se fait sur une reconnaissance mutuelle de l’échec et qu’il n’y a pas eu de naissance suite à ce sacrement. En cas de séparation conflictuelle, si l’un des deux époux a visiblement été trompé et est donc une victime, il pourra être autorisée à se remarier après avoir été entendu en confession si il obtient l’absolution des ses péchés, car même si il est victime il doit purifier son âme avant de songer à un remariage.
Empêchements et causes d'annulation rétroactive, pour vice de procédure
Si malgré ces empêchements, le mariage à lieu il sera annulé et le ou les fautifs poursuivis par un tribunal de l’Inquisition pour blasphème. Si l’un des deux est reconnu innocent et ignorants des faits, il sera autorisé à se remarier après avoir été entendu en confession et avoir reçu l’absolution.
- Si au moins un des deux conjoints n'a pas reçu le baptême Aristotélicien ou a été sujet à une excommunication. - Un des deux est déjà marié ou ne peut se remarier. - Les deux sont liés par consanguinité au quatrième degré ou moins. - Sauf dispense spéciale accordée par le Saint père, les prêtres ne peuvent être mariés, cacher son ordination pour se marier est donc cause directe d’excommunication.
Dissolution simplifiée du sacrement du mariage.
La dissolution n’est pas une annulation, le mariage reste considéré valide, mais les obligations entre époux sont levées. Pour les nobles, si la règle de L’Hérauderie nationale le permet : port conjoint du titre, et enfants gardant droit à leur héritage.
Si le conjoint meurt, le remariage est possible après une période de deuil. Si l’un des deux conjoints décide de se faire ordonner avec l’accord de l’autre et qu’il n’y a pas eu de progéniture suite à ce mariage. Le mariage est annulé et l’époux restant laïc pourra se remarier. Si les deux époux décident de se faire ordonner, le mariage est simplement dissout.
Note: il est conseillé de faire constater le décès par le conjoint dés que possible et de demander un certificat au clerc qui officiera les funérailles, ou à l'autorité religieuse locale.
Annulation simple du sacrement du mariage.
L’annulation fait que le mariage est inexistant de façon rétroactive et donc les titres nobiliaires ne sont plus communs et les enfants sont considérés comme bâtards.
- Si le conjoint est excommunié ou apostasie, il est considéré comme mort pour l’église, le mariage est donc dissout et le remariage possible après une période de pénitence. - Si un des conjoints apostasie et devient hérétique, son mariage avec l'autre conjoint resté aristotélicien est annulé si ce dernier en fait la demande. - Si le couple n’a pas eu d’enfant, et n’a pas réussi à développer son amour dans une amitié vraie, les époux peuvent demander l’annulation de leur mariage en introduisant une demande en commun et en toute amitié. Ils pourront se remarier après s’être faits confesser, et avoir reçu l’absolution et fait pénitence.
Annulation procédurière du sacrement.
- Tous les cas d’annulation ou de dissolution deviennent des cas d’annulations procédurières dès qu’il y a contestation d’un des époux ou d’un tiers. Cette contestation devra être faite dans les 15 jours suivant l’annonce de la décision d’annulation ou de dissolution. - Si un des conjoints commet un adultère, le mariage peut-être annulé. Mais le remariage est impossible pour celui qui a été reconnu coupable d’adultère. - En cas de disparition, éloignement, retraite spirituelle du conjoint pendant un temps supérieur à deux mois, et qu’il refuse tout contact, le mariage peut-être annulé, mais le remariage interdit pour celui qui a été reconnu coupable d’abandon conjugal.
Procédure d’annulation et de dissolution.
Un dossier doit être présenté au curé qui a célébré le mariage ou a son remplaçant ou à son supérieur hiérarchique ou à un Cardinal.
Il devra contenir, le plus d’informations possibles quant au profil des personnes concernées. C’est à dire les coordonnées des deux époux, des éventuels enfants, et du prêtre ayant officié. Une copie du certificat de mariage ou au minimum, le lieu et la date où il a eu lieu ainsi que le nom et coordonnée des éventuels témoins. Il faudra une explication la plus claire et complète possible des raisons de la demande.
L’Evêque ayant autorité sur la paroisse ou domaine, où la cérémonie a eu lieu a pleins pouvoirs d’enquête et utilise les moyens qu’il juge appropriés pour prendre sa décision. Il devra dans tous les cas faire valider sa décision par un cardinal, et il est donc préférable qu’il communique ses conclusions à la curie avant de les officialiser. La curie se gardant le droit de donner d’autres recommandations pour la clôture des dossiers et même de recommencer la procédure si elle le juge nécessaire. En cas d'appel à l'inquisition, les litiges seront traité par les officialités épiscopales.
Le certificat d'annulation doit comprendre :
- le nom et le domicile des deux époux, - la raison de l’annulation de façon simple et claire (adultère de xxxx, disparition de xxx, etc... ), - les pénitences éventuelles liées à la raison de l’annulation, - l’autorisation éventuelle de remariage précisée séparément pour chaque époux, - la date d’émission de la sentence d’annulation, - le sceau et la signature du Cardinal ayant validé l'annulation, - le nom et signature (sceau facultatif) du gestionnaire du dossier.
Dernière édition par Vlad Darksun le Jeu 5 Juin - 23:56, édité 1 fois | |
| | | Vlad Darksun
Nombre de messages : 98 Age : 51 Localisation : Sur la route et guider par les paroles du Très Haut Emploi : Curé du Mans Date d'inscription : 12/06/2007
| Sujet: Re: Le Mariage et Vous Jeu 5 Juin - 23:47 | |
| Selon notre dogme (qui prévaut, bien sur): Citation: |
Chapitre troisième: le mariage est-il indissoluble?
Etant donné que le mariage est fondé sur la création d'une communauté de vie et d'une union profonde des époux, il ne peut être considéré comme une simple formalité qui serait révocable à souhait. L'union spirituelle des époux n'est jamais une chose acquise et définitive, il convient de lutter pour la construire et la maintenir. Ainsi un simple désaccord des époux ne saurait en aucun cas justifier une séparation. La voie qui mène au paradis est étroite, et demande bien des sacrifices. Toutefois un mariage peut-être annulé dans certaines circonstances, quand l'amitié des époux est rendue impossible par des actes graves et définitifs. L'annulation de ce mariage ne donne toutefois pas licence de se remarier, sauf jugement contraire pour raison exceptionnelles.
Voici les raisons d'annulation immédiate:
- Si au moins un des deux conjoint n'a pas reçu le baptème Aristotélicien. - Si le conjoint meurt, le mariage est annulé et le remariage possible. - Si les deux conjoints, d'un commun accord, rentrent dans les ordres religieux, le mariage est annulé mais le remariage est impossible. - Si un des conjoints veut rentrer dans les ordres et l'autre non, leur mariage peut-être annulé si l'autre conjoint y consent. Dans ce cas la personne qui reste dans le monde séculier doit être consciente qu'un nouveau mariage sera impossible. Elle devra rester célibataire même si elle n'est pas religieuse. - Si un des conjoints apostasie et devient hérétique, son mariage avec l'autre conjoint resté aristotélicien est annulé si ce dernier en fait la demande. Dans tous les cas le remariage est impossible.
Voici les raisons d'annulations après procés:
- Si un des conjoints commet un adultère, le mariage peut-être annulé. Mais le remariage est impossible. - En cas de disparition du conjoint pendant un temps assez long, sans qu'on sache si il est mort ou pas, le mariage peut-être annulé, mais le remariage est interdit tant que la mort n'est pas certaine. |
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| | | Vlad Darksun
Nombre de messages : 98 Age : 51 Localisation : Sur la route et guider par les paroles du Très Haut Emploi : Curé du Mans Date d'inscription : 12/06/2007
| Sujet: Re: Le Mariage et Vous Jeu 5 Juin - 23:56 | |
| Et maintenant, à titre informatif: FrèreNico a écrit: | Conditions pour le divorce
Par l'éminent frère Jcaest
Le divorce est validé qu'après une enquète de moralité effectuée par un prêtre et la consultation de témoins
Tout en sachant que la répudiation est interdite et que l'adultère est sérieusement condamné voici les trois conditions :
- la stérilité ou l'impuissance ; - la consanguinité étendue au 7° degré de parenté ; - l'ordination ultérieure de l'un des conjoints
Si le mari meurt, la femme ne peut se remarier (dur dur je sais)
Voila, à vous prêtre franciscain, d'adapter la situation à ces conditions, alors faites marcher votre imagination pour conserver l'historicité et la crédibilité. |
FrèreNico a écrit: | Procédure de désunion du lien du mariage
De frère Jarkov
Nullité
Conditions>>>L’action en nullité doit être demandée dans un délai de 6 mois à partir de la contraction du mariage. Elle ne peut avoir lieu que si un vice de procédure ou un vice de consentement est établi par l’évêque compétent.
Vice de procédure>>> Sont vices de procédure toutes les infractions aux règles canoniques relatives à la cérémonie du mariage. Cela concerne de l’ouverture obligatoire des portes de l’église jusqu'à l’échange des alliances.
Vice de consentement >>> Sont vices de consentement , tous les éléments ayant faussé le consentement d’au moins l’un des époux. Cela contient : l’erreur sur la personne , l’usage de la force ou de pressions exercées pour obtenir un consentement et l’absence d’intention matrimoniale lors de la contraction du consentement .
Preuve>>> La preuve du vice de procédure se fait par les aveux concordants de l’époux , de l’épouse et du curé ayant officié. Aveux obligatoirement contresignés. La preuve du vice de consentement se fait par tout moyen.
Recours à l’enquête par turbe >>> Si la preuve du vice de procédure n’est pas reconnue par l’un des époux , le juge évêque peut ordonner une enquête par turbe , qui réunira les témoignages de 10 tiers qui attesteront ou non de la non conformité à l’une des coutumes locales régissant le mariage.
Procédure >>> L’un des époux doit déposer la demande en nullité devant l’évêque compétent. Celui ci devra alors convoquer les deux époux , le curé ayant officié et les témoins pour établir , devant le témoignage de chacun , plus éventuellement le résultat de l’enquête par turbe , et après examen de toutes les preuves apportées , statuer ou non sur la nullité du mariage
Effet >>> La nullité efface tous les effets passés et présents du mariage.
Décès
>>> Le décès met fin au mariage et permet un remariage. Après le décès de son mari , la femme doit conserver son nom de mariage jusqu'à un nouveau mariage. Un nouveau mariage ne peut être contracter que 30 jours après la fin d’un mariage par décès afin de permettre le deuil.
Répudiation
Conditions>>> Quand l’un des époux se montre coupable de crime grave , qui soit du domaine de l’adultère , du refus de la vie commune , d’hérésie ou de déshonneur.
Procédure >>>L’époux victime doit présenter sa demande de réputation à l’évêque compétent. Ce dernier devra déterminer la réalité et l’ampleur de la faute et décider souverainement de l’acte de répudiation.
Preuve >>>La preuve doit être apporté par celui qui demande la répudiation. Cette preuve n’a pas de force probante obligatoire et est soumis à l’appréciation de l’évêque. L’évêque peut ordonner une enquête inquisitoire pour déterminer les allégation du demandeur.
Recours >>>L’époux qui va à l’encontre de la répudiation , peut désavouer les allégations de son conjoint et peut prouver par tout moyens l’inexistence de sa faute. D’autre part , si ce conjoint arrive à prouver une faute chez celui qui demande la répudiation , l’évêque devra alors recourir à une désunion par nullité.
Effets >>> Les effets passés sont maintenus et les présents supprimés. La femme ne peut garder le nom de son époux sans le consentement de celui ci. Les enfants sont à la garde du parent disposant de titres de noblesses afin de transmettre ses titres. Si les deux parents sont nobles , ou si aucun des deux , c’est l’évêque qui déterminera qui s’occupera des enfants .
Annulation
>>> Par décision du Pape , un mariage peut être considéré comme nul et cesse immédiatement ses effets passés et présents.
Séparation de Corps
Procédure>>>Si les deux époux posent une demande conjointe de séparation de corps à un prêtre , celui ci l’enregistre sur le registre des mariages. Si un seul époux fait requête , le prêtre aura compétence pour apprécier ou non la recevabilité de la demande , et le cas échéant prononcer la séparation de corps.
Effets >>>La séparation de Corps dispensent les époux du devoir de vie commune. Mais cela ne dissous pas le mariage. Les devoirs de fidélité , secours et assistance demeurent , ainsi que celui d’éducation des enfants. Il est impossible de contracter un autre mariage durant une séparation de corps. |
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