Catéchisme de messire Ramon

Bonjour à vous messire Ramon !

Je suis enchantée de savoir que vous avez choisi de rejoindre la communauté aristotélicienne. Mais, avant de recevoir le sacrement du baptême, ils vous faut faire votre catéchisme. Je vais donc m'efforcer de guider vos premiers pas et de vous enseigner les premiers secrets de la religion aristotélicienne. Nous allons commencer immédiatement, si vous êtes d'accord bien entendu.

Leçon première : la messe de Neajdalf

Citation :

Il y a bien longtemps, je venais de dire ma messe dominicale, quand une foule un peu bruyante pour ce lieu sacré jeta au pied de l'autel un être aux yeux hagards et à la vêture des plus fantaisiste. Mes villageois parlaient tous en même temps, mais je finis par comprendre que, s'ils m'avaient amené cet étranger, c'est que pour eux il était possédé. Il disait que c'était sa première connexion depuis son ordinateur et qu'il cherchait la Faq ou au moins un guide pour l'aider à démarrer. M'approchant du pauvre hère, je me rendis immédiatement compte que c'était la première fois qu'il voyait un prêtre aristotélicien ou, du moins, qu'il n'avait pas une bonne opinion d'eux.

- Bonjour mon enfant, je suis Neajdalf, le curé de ce village. Comment vous nomme-t-on ?

- L'on me nomme Newbie. Contrairement à mon apparence, je suis un elfe magicien à la recherche de l'anneau des anciens.

Un villageois m'interpela :

- Vous voyez bien mon père, il faut appeler l'Inquisition ou les exorcistes, il est possédé que je vous dis.

- Du calme, mon fils ! l'Inquisition a d'autres chats à fouetter. Son but est de lutter contre les hérétiques reconnus et non de brûler celui qui se perd un peu. Je sais que certains annoncent à l'enfant qui ne mange pas ses légumes que la méchante Inquisition va venir le brûler, mais ce n'est pas son but ici. Quant aux exorcistes, attendons de voir ce qu'il en est de notre ami.

Le vagabond, l'air toujours aussi perdu, cria :

- Bon alors on m'explique ? Et qui peut me donner un peu de sa confiance ?

- Chaque chose en son temps mon fils. Pour vous prendre pour un elfe magicien vous devez réellement avoir eu un gros coup sur la tête. Alors écoutez l'histoire de nos royaumes : « A l'origine du monde il n'y avait que Dieu immobile et plein d'amour. Il a défini l'univers et accompli une série de miracles pour arriver à la création des animaux, des plantes et des humains. Donc soit vous êtes une plante, soit un animal, soit un humain. Ensuite, Dieu n'a laissé la parole qu'aux humains et à une créature sans nom qui tente de pervertir l'humanité. Donc, comme vous ne pouvez être cette créature qui n'a que la forme des ombres, vous ne pouvez être qu'humain ».

- Ah oui ! Je vois mais, si je le veux, je peux être magicien quand même ? rétorqua l'étranger.

- Vous pouvez utiliser des tours pour divertir les foules, mais aucun humain n'a de magie en lui. Certes, quelques élus semblent bien avoir réalisé des choses prodigieuses, mais c'est grâce à leur foi en Dieu et non à une quelconque magie païenne.

- Bon admettons… Mais Moïse ? Il a bien fait de la magie, non ? Hein ! Là je vous tiens non ?

- Je ne connais pas ce Moïse, J'ai bien lu des textes le concernant mais c'était des textes pour distraire les anciens, comme l'histoire de Noé et autres textes anciens qui circulent parfois.

- Ben, ils sont dans la Bible, non ?

- Pas dans celle de l'Eglise officielle des royaumes en tout cas. Je vais vous raconter notre histoire en quelques mots : « Dieu créa l'univers. Dans l'univers, Il créa le monde. Et Il peupla le monde de diverses espèces de créatures. Mais chaque espèce se croyait la préférée de Dieu, sauf l'espèce humaine, car elle connaissait le sens de la vie : l'amour. Dieu récompensa alors les humains en les nommant "Ses enfants". Mais les enfants de Dieu s'abandonnèrent au péché, encouragés par une des créatures ainsi rejetée par Dieu, à qui Il ne donna pas de nom. Dieu punit donc Ses enfants en détruisant leur cité et ils s'éparpillèrent. N'ayant pas compris la punition, ils s'inventèrent des dieux multiples. Alors, Dieu, pour rappeler aux humains le sens de la vie, confia Son message à Aristote. Et ce message trouva sa perfection avec Christos (parfois nommé Jeshua Christos) ».

Le vagabond demanda alors s'il devait oublier tout ce qu'il connaissait. Je tentai donc de lui répondre :

- Si ce que vous croyez connaître n'est pas directement lié à l'histoire des Royaumes et que vous désirez intégrer notre vérité historique, il y a sans doute beaucoup de chose à oublier, oui ! Le plus simple est parfois de tout oublier et de remettre à jour ses connaissances par des textes validés par la Curie. N'oubliez pas que vous n'êtes qu'un vagabond encore. Il faudra du temps pour vous instruire et devenir un érudit.

Notre religion porte le nom d'église aristotélicienne et est de source aristochrétienne, c'est à dire qu'elle s'inspire à la fois des écrits d'Aristote et de Christos. Son message est que, pour se rapprocher de Dieu, il faut se rapprocher du bonheur et trouver l'amitié aristotélicienne. Cette amitié n'est pas une amitié débridée mais une amitié respectant certaines règles dont la principale est qu'elle doit être désintéressée. Bien sûr, il y a différents types d'amitié, mais vous trouverez ça dans nos bibliothèques où par vous même.

Il y a dans chaque village un maire qui s'occupe de politique et de la gestion de la ville et surtout de son commerce. Il y a aussi un curé qui, lui s'occupe de religion et de la gestion de la foi des paroissiens. Le curé et le maire se doivent de collaborer au bien des citoyens et, si l'un des deux juge que l'autre ne remplit pas sa mission, il peut intervenir pour tenter d'arranger les choses. C'est pour cela que certains maires s'occupent de religion et que certains clercs s'occupent de politique. Au-dessus, vous avez le comte pour la politique et l'évêque pour la religion, mais vous découvrirez tout ça par vous-même. Sachez juste que les guides politiques sont choisis par les citoyens lors d'élections alors que les guides religieux sont nommés et révoqués par la hiérarchie de l'Eglise. C'est pour ça que si le peuple veut élire son curé comme Maire c'est le choix du peuple et la hiérarchie de l'Eglise ne fera que veiller à ce que le clerc continue principalement à guider les citoyens sans oublier sa responsabilité de clerc.

Le vagabond semblait avoir compris :

- Ah oui ! Je vois, c'est plus clair déjà… Et pour le reste, que dois-je faire ? Pour manger ? Pour gagner ma vie ?

- Cela, mon fils, est moins de mon domaine.

- Merci mon ami, je vais voir si je trouve ma voie, dit le vagabond en attrapant son sac et sa bourse. Je vais de ce pas prendre contact avec les villageois à la taverne pour leur montrer que je ne suis pas possédé... et qu'ils peuvent me donner leur confiance.

Je souris en le voyant partir et je lui criai :

- N'hésitez pas à me contacter en cas de besoin.

J'ai appris plus tard que le vagabond était devenu un grand seigneur et que, s'il n'avait pas rejoint l'église aristotélicienne, au moins il n'avait pas d'idée préconçue sur elle et ne se laissait pas raconter n'importe quoi. Il faisait ses choix en connaissance de cause et non pour faire plaisir aux chimères de Hyérel.

926 après Jeshua Christos, tiré des mémoires d'un curé de campage par Neajdalf

Voici maintenant, messire Ramon, les questions liées à ce texte :

1) Qui est Neajdalf ? A quelle époque écrit-il ?

2) Pourquoi les villageois s'adressent-ils à Neajdalf plutôt qu'à quelqu'un d'autre ?

3) Que reprochent les villageois au vagabond ?

4) Quel est le rôle de l'Inquisition d'après les villageois ? Et d'après Neajdalf ?

5) Quel est le rôle de la Créature sans nom ?

6) Qu'est-ce que la Bible d'après le vagabond ? A-t-il raison et pourquoi ?

7) Qu'est-ce qui différencie les hommes des autres espèces vivantes ?


Prenez votre temps pour répondre. Il ne s'agit pas d'une course de rapidité. Il vaut mieux répondre lentement mais juste, que vite et faux.

Voilà, il me reste maintenant à vous souhaiter bonne lecture et beaucoup de courage. Bien évidemment, si vous rencontrez des difficultés ou si vous avez des doutes, je suis à votre entière disposition, soit ici soit par courrier...

Allez hop ! Au boulot maintenant !

;-)

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[color=black]Je vous fais donc part de mes réponses, espérant que celles-ci vous satisferons !

1) Qui est Neajdalf ? A quelle époque écrit-il ?


Neadjaf est un curé de campagne, qui a écrit ce texte en l'an 926 apres Chritos

2) Pourquoi les villageois s'adressent-ils à Neajdalf plutôt qu'à quelqu'un d'autre ?

Qui mieux qu'un représentant de la parole divine, peu intervenir dans le cas ou il sagit de religions et de croyances.
Ils ont donc été tout naturellement chercher la personne la plus apte a les renseigner et a soigner un être supposé possédé.

3)Que reprochent les villageois au vagabond ?

Il pense que le vagabond est possédé

4) Quel est le rôle de l'Inquisition d'après les villageois ? Et d'après Neajdalf ?

L’inquisition, suivant les villageois doit brûler toutes personnes suspecté d'être possédé, toute personnes ne tenant pas propos ou ne faisant pas des actes normaux.
Pour Neajdalf, l’inquisition doit lutter contre les hérétiques reconnus

5) Quel est le rôle de la Créature sans nom ?

Pervertir l’humanité

6) Qu'est-ce que la Bible d'après le vagabond ? A-t-il raison et pourquoi ?

Le vagabond prend visiblement la bible pour un livre de magie, avec des personnages imaginaire tel que moise.
Il apparaît à mes yeux que le pauvre vagabond faisait fausse route, la bible aristotelicienne est la parole de dieu transcrit par Aristote et christos
[color:0705=black:0705]
7) Qu'est-ce qui différencie les hommes des autres espèces vivantes ?
[color:0705=black:0705]
[color:0705=black:0705]La parole

Bien, très bien même, messire Ramon. Les réponses que vous donnez aux 5 premières questions sont parfaites.

Pour la 6ème question, j'aimerais juste préciser un problème de vocabulaire : la bible chrétienne n'est pas reconnue par notre religion. Notre "bible" à nous s'appelle le Livre des Vertus. Et, comme vous le dites justement, le Livre des Vertus est "la parole de Dieu transcrite par Aristote et Christos". [bref, il ne faut pas utiliser le mot "bible" pour notre religion mais la locution "Livre des Vertus"^^]

Quant à votre 7ème réponse, elle est incomplète. En effet, la parole distingue les hommes des autres espèces vivantes. Mais, au début de la Création, les animaux avaient aussi la possibilité de parler. Cette possibilité leur a été retirée par le Très-Haut car ils n'avaient pas compris le sens de la vie qui est l'amour : l'amour entre les hommes et, surtout, l'amour de Dieu.

Bref, ce qui différencie vraiment les hommes des animaux c'est qu'ils ont compris que le sens de la vie c'est d'aimer Dieu et son prochain.

A part ces deux remarques, je dois vous adresser mes félicitations. Devant votre motivation et la haute qualité de vos réponses, nous allons pouvoir passer à la deuxième leçon (il y en aura 3 en tout). Je vais la préparer et je reviens de suite...

Hop ! Vous avez vu, je suis rapide^^

Voici donc votre deuxième leçon. Prêt ? C'est parti !


Leçon deuxième: présentation de l'Aristotélisme

Citation :

Qu'est ce que l'Église Aristotélicienne ?

L'Église Aristotélicienne, fondée par Christos et ses disciples, regroupe en son sein toute la communauté des aristotéliciens. Des guides appelés « clercs », enseigneront aux hommes et effectueront les rituels nécessaires à leur salut. Certains aristotéliciens se retireront loin des excès du monde dans un monastère pour vivre reclus dans la fraternité et la vertu. Le siège principale de l'Église Aristotélicienne se trouve à Rome, véritable lieu de convergence de tous les religieux des royaumes. Le pape et la curie sont les garants du Livre des Vertus et du bon fonctionnement de l'Église à travers les royaumes. L'Église est ouverte à tous, dès le niveau 0 ; la voie de l'Église au niveau 3 permettra de vous engager corps et âme au service de la sainte Église Aristotélicienne.

Qu'est ce que le Livre des Vertus ?

Le Livre des Vertus est la compilation de tous les textes sacrés de l'Église Aristotélicienne, rédigés par les Pères de l'Église, traduits et recopiés par les nombreux théologiens et copistes de l'Église actuelle. Le Livre des Vertus se compose de quatre volumes :

- Le premier volume aborde les premiers temps de l'humanité, de la création du monde à l'avènement des prophètes.

- Le deuxième volume nous raconte la vie des deux prophètes aristotéliciens ayant tous deux eu la révélation de Dieu : le premier est Aristote, grand sage devant l'éternel, dont les enseignements ont façonné le monde et la pensée des hommes ; le second est Christos, miroir de la divinité, illustre par sa vie, et qui représente le modèle absolu de tout aristotélicien.

- Le troisième volume est consacré aux saints aristotéliciens qui ont peuplé le monde tout au long de l'Histoire, devenant comme Christos des modèles à imiter.

- Enfin, le dernier volume s'accorde à expliquer les sacrements, la liturgie, les prières et les autres rites aristotéliciens aux laïcs et aux clercs des royaumes.

Seuls les deux premiers volumes du Livre des Vertus sont à lire pour les novices.

Qu'apporte le Livre des Vertus ?

Le livre des Vertus apporte les messages et les informations essentiels à l'humanité traitant de l'origine du monde, de sa physique et des débuts de la vie. L'histoire des premiers hommes y est contée, d'Oanylone la maudite à la venue d'Aristote. Vous y rencontrerez la tentatrice Créature sans nom, mais aussi les 7 princes-démons peuplant les 7 enfers ou encore les 7 archanges du Paradis. Aristote et Christos seront les guides de chaque homme et femme : Aristote par son savoir, son enseignement et sa sagesse ; Christos par sa vie et sa foi. Eux deux vous feront découvrir les idées majeures qui gouvernent la pensée des aristotéliciens

Le Livre des Vertus est un guide pour chacun ; un guide spirituel, moral et politique. Les messages essentiels adressés par le Très-Haut y sont transcrits, la voie de la vertu y est gravée.

Qui sont Christos et Aristote pour notre église ?

Au IVe siècle avant Christos, un jeune homme grec, brillant philosophe et théologien nommé Aristote, eut la première révélation divine. Dieu en personne vint lui transmettre Son divin message. Il lui expliqua les principes de la divinité unique et de la vertu, concepts difficiles à comprendre pour la masse des païens d'alors. Ainsi, Aristote devint le premier prophète du Très-Haut. Cependant, je tiens à préciser qu'un prophète étant celui qui révèle la parole divine, il ne peut être lui-même Dieu. En d'autres termes, malgré toutes ses qualités, Aristote n'était qu'un homme, pas un dieu. C'est une erreur souvent faite.

Nombreux furent ceux qui écoutèrent les saintes paroles du prophète Aristote. Mais plus nombreux encore furent ceux qui restèrent sourds et persistèrent dans leur erreur, vouant leur âme à une éternité de supplices. C'est alors que Dieu nous transmit la deuxième moitié de Sa révélation. En l'an un naquit l'homme le plus proche de la perfection qui ait jamais existé. Il se nommait Jeshua Christos. Il est à noter que lui non plus n'était pas de nature divine, mais bel et bien un humain détenteur de la vérité divine : le deuxième et dernier prophète.

Il vint compléter le message transmis par Aristote. Autant ce dernier expliqua qui est le Dieu unique et ce qu'est la vertu, autant Christos nous montra le chemin qu'il nous fallait entreprendre pour atteindre le Paradis en appliquant les préceptes déjà révélés par son prédécesseur. Sa vertu était si grande que, partout où il allait, des miracles se firent. Il n'en était pas l'auteur, n'étant pas Dieu, mais le vecteur par sa si grande vertu. Il fonda alors l'Eglise, nommant ses douze apôtres (6 hommes et 6 femmes) les episkopoï (évêques) et leur ordonnant d'aller convertir le monde entier afin de sauver toutes les âmes qu'ils pourraient.

Voilà qui furent Aristote et Christos. Deux prophètes qui nous transmirent la révélation divine, le message de l'un ne pouvant se comprendre sans l'autre (erreur que font les spinozistes) et auxquels nul autre message ne peut être ajouté sans en détourner le sens (erreur que font les averroïstes).

Aucun d'eux ne fut Dieu, mais le Très-Haut les bénit pour leur vie vertueuse.

Questions liées à ce texte

1) Qu'est ce que l'Église Aristotélicienne ?

2) Qu'apporte le Livre des Vertus ?

3) Qui sont Christos et Aristote pour notre église ?

Vous répondrez à ces questions avec vos mots à vous, en prenant garde à la paraphrase, afin de me montrer que vous avez bien assimilé les informations ci-dessus.

Bon courage !

Je vous remerci pour vos encouragements.Je vous donne donc la reponse, apres l'etude du document.



1) Qu'est ce que l'Église Aristotélicienne ?



L’église aristotélicienne est la garante de la parole divine. Elle fut fondée par christos et ses disciples. Le siége de l église est à Rome et le chef spirituel. Le pape et la curie sont donc responsables du livre des vertus et du fonctionnement de l’église.



2) Qu'apporte le Livre des Vertus ?



Le livre des vertus apporte la parole de dieu. il nous décrit la naissance du monde, nous décrit la vie des premiers hommes et leurs fautes. Aristote et christos par leur enseignement, nous apprendrons donc la sagesse, la vertu, la foi.

Le livre des vertus est un guide spirituel, qui permet de nous améliorer à chaque instant.



3) Qui sont Christos et Aristote pour notre église ?



Christos et aristote sont les guides, les prophètes. Dieu, leurs révéla la parole divine pour qu’ils l’enseignent aux hommes.

Très Bien messire Ramon. Vos réponses sont concises et montrent que vous avez compris les textes qui vous étaient proposés. Si vous le voulez bien, nous allons passer directement à la troisième leçon :

Leçon troisième : credo et droit canon (aspects techniques)

Dans cette troisième leçon, il est temps de nous atteler à deux points techniques : d’abord le Credo et son commentaire et, ensuite, les bases du droit canon.

Lexartey se dirige vers le mur et affiche une tenture sur laquelle est reproduite le Credo





Ce texte est à utiliser en toutes circonstances et à apprendre par coeur. Je vous le ferai réciter lors de votre baptême et je n'autoriserai pas les antisèches.

Cette prière est connue sous le nom de Credo. Cet appel à la Foi a été écrit par Olcovidus (107-139), poète romain parmi les premiers aristotéliciens, martyr de la foi mort en priant devant les lions qui allaient le dévorer. Le Très Haut l'enleva à la souffrance par un infarctus.

Le Credo est le texte fédérateur de notre Eglise. Il est là pour faire grandir notre foi en notre coeur. Cette prière affirme notre foi et la crie au monde : il est le signe de notre union de croyants aristoteliciens. Il illustre aussi le dogme et le résume en quelques mots. Tout aristotelicien se doit de le connaître. Son but est d'affirmer les croyances et les vérités aristotéliciennes. Elle est la prière unifiante et fondamentale de notre Eglise et permet d’impliquer les fidèles dans les messes.

Ainsi les fidèles, en récitant cette prière affirmeront leur croyance en :

- Dieu qui nous aime et qui dans sa toute puissance nous permet de vivre en son royaume

- Aristote dont nous devons lire les saints écrits, les étudier, les comprendre car c’est en gagnant sa sagesse que nous atteindrons peut-être la perfection à laquelle nous aspirons tous.

- Christos qui, après avoir atteint la perfection, a rejoint Dieu et Aristote au soleil, au paradis. En effet, le paradis se trouve dans le soleil et l’enfer correspondra à la lune :

Citation :

« Alors, Dieu créa deux astres au-dessus du monde. L’un, rayonnant de lumière, fut appelé “soleil”. L’autre, luisant froidement, fut nommé “lune”. Dieu expliqua à Oane : “Que votre fidélité soit celle des enfants envers leurs parents ou je serais aussi sévère que les parents envers leurs enfants. Car, lorsque chacun de vous mourra, Je le jugerai, en fonction de la vie qu’il a mené. Le soleil inondera chaque jour le monde de sa lumière, par preuve d’amour pour Ma création. Ceux, parmi les tiens, que j’y enverrai, vivrons une éternité de bonheur. Mais entre chaque jour, la lune prendra la relève. Et ceux qui, parmi les tiens, y seront jetés n’y connaitront plus que la tourmente.” » (Création - Partie VIII: La décision)

Maintenant, voici quelques articles du droit canon (droit de l'église) :

Citation :

Art. 1 : L’Eglise Aristotélicienne est l’institution spirituelle et universelle qui vise à aider tous les enfants de Dieu à échapper à l’Enfer lunaire et à atteindre le Paradis solaire.

Art. 2 : L'Eglise Aristotélicienne est seule détentrice de la vérité divine et toute personne n’étant pas croyant aristotélicien est hétérodoxe et se voue donc d’elle-même à la damnation éternelle.

Art. 3 : Les hétérodoxies sont les croyances fausses qui contredisent le dogme aristotélicien et induisent en erreur les enfants de Dieu.

Art. 4 : Les hétérodoxies sont de quatre types: schisme, hérésie, paganisme et athéisme.

Art. 5 : Une hétérodoxie ne pourra être tolérée que selon le bon vouloir de la Curie dans le cadre d'un concordat qui fixera les libertés accordées par cette tolérance.

Art. 6 : L’Eglise Aristotélicienne prend son nom du prophète Aristote qui fut le premier à révéler la vérité divine.

Art. 7 : L'Eglise Aristotélicienne fut fondée par le messie Christos, le second et dernier prophète, qui a complété la première révélation aristotélicienne.

Art. 8 : Il n’est pas d’autre prophète qu’Aristote et Christos et leurs révélations cumulées donnent le message divin, parfait et immuable.

Art. 9 : Bien que surpassant les autres enfants de Dieu en gloire et en vertu, Aristote et Christos ne sont pas de nature divine mais humaine.

Art. 10 : L’intégralité du dogme Aristotélicien est regroupé dans le Livre des Vertus.

Art. 11 : Les textes que contient le Livre des Vertus sont sacrés et la vérité du moindre de ses éléments ne peut être remise en cause, sous peine d’être hétérodoxe.

Art. 12 : Les saints étant les défunts Aristotéliciens dont la vie fut exemplaire, tous les Aristotéliciens se doivent de les honorer et de s’inspirer d’eux dans leur propre vie spirituelle.

Art. 13 : Pour qu’une personne soit déclarée sainte, il faut qu’elle soit morte, qu’elle ait vécu en modèle de vertu, que son hagiographie ait été rédigée et validée par la Curie, puis par les fidèles.

Art. 14 : Une hagiographie étant un texte sacré, toute critique ou remise en cause de celle-ci est un acte d'hétérodoxie.

Art. 15 : Tous les humains étant enfants de Dieu, aucune ségrégation basée sur d’autres critères que la foi, la vertu et le mérite ne doit avoir lieu au sein de l’Eglise Aristotélicienne.

Pour cette troisième leçon, voici les questions que je vous pose :

1) Qu'est-ce que le paradis ? Qu'est-ce que l'enfer? Expliquez qui et pourquoi peut aller au paradis/en enfer.

2) Qui est aristotélicien ?

3) Citez le nom de l'archange du plaisir.

4) Quelles sont les quatre calamités qui s'abattirent sur les habitants d'Oanylone ?

5) Quel est le plus grave des péchés et pourquoi ?


Aide supplémentaire :

Concernant la troisième question, lisez le texte à cette adresse : http://rome.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=251

Concernant la quatrième question, lisez les deux textes aux adresses suivantes : http://rome.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=241 et http://rome.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=242

Pour la dernière question, lisez le texte à l'adresse suivante : http://rome.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=234

Avec tout ça, vous aurez de quoi me faire de belles réponses…

Bon courage !

Voici donc mes dernieres reponses:



1) Qu'est-ce que le paradis ? Qu'est-ce que l'enfer? Expliquez qui et pourquoi peut aller au paradis/en enfer.



Le paradis est le soleil, diffusant la lumière divine, les croyants en dieu et son précepte y seront envoyés.

L’enfer est la lune brillant froidement, dans les quels les hétérodoxes et les non croyants y seront jetés


2) Qui est aristotélicien ?



Ce sont les croyants en la parole divine délivrait par les deux prophètes Aristote et christos, l’église aristotelicienne en est la garante.

3) Citez le nom de l'archange du plaisir.



Sylphaël, Archange du Plaisir

4) Quelles sont les quatre calamités qui s'abattirent sur les habitants d'Oanylone ?



La pluie, la neige et la grêle, tremblement de terre, puis vint le feu

5) Quel est le plus grave des péchés et pourquoi ?



L’acédie est le plus grave des péchés qui amena les autres péchés. Le fait de ce détourner de dieu est donc le péché par excellence.

Très bien messire Ramon. Vos réponses me conviennent et témoignent de l'intérêt que vous portez à notre religion. Votre troisième leçon est donc terminée.

Mais le catéchisme se poursuit encore un peu. Je vais vous remettre deux documents : le premier porte sur les vertus et les péchés (avec les noms des archanges et des princes-démons) ; le second est un guide rédigé par le père Pobelcourt. Puis, je vais vous donner une adresse à laquelle vous pourrez vous rendre afin de tester vos connaissances dogmatiques. C'est assez marrant à faire. Enfin, je vous poserai la question utlime... Lisez donc bien le message jusqu'à la fin...

Citation :

Voici les vertus qu’il faudra vous efforcer de suivre. Attention, à une vertu s’oppose un péché ! Tout est une question d’équilibre.

L’amitié est la faculté de se préoccuper du sort d’autrui. Elle est empathie, charité, entraide, réciprocité des rapports sociaux, amour du prochain… A l’amitié s’oppose l’avarice, qui est le vice de l’être dont l’égoïsme n’a d’égal que le mépris de l’autre.

La conservation est la faculté d’œuvrer à sa propre survie. Elle est la conscience des besoins premiers en nourriture, en eau, en sommeil… A la conservation s’oppose la gourmandise qui est l’abus du plaisir des besoins premiers, vice de ceux qui n’ont pas la mesure des nécessités de leurs subsistance.

Le don de soi est la faculté de se sacrifier au profit de la communauté aristotélicienne et de la république (au sens littéral de res publica c’est-à-dire la « chose publique » : la ville, le comté, le duché, le royaume…), abstraction faite de sa propre individualité ; elle est la conscience de faire partie d’un tout. Au don de soi s’oppose le vice de l’orgueil, qui est le sentiment de pouvoir vivre hors de la communauté ou d’être capable d’atteindre le statut de divin.

La tempérance est la faculté de se modérer, de suivre la voie du juste milieu qu’exige sa condition de croyant, de faire preuve de compréhension à l’égard de ses semblables. A la tempérance s’oppose la colère qui est le vice de celui qui s’abandonne à sa haine de l’autre ou qui, de toutes ses forces, tente de lutter contre sa condition.

La justice est la faculté de l’être à faire preuve de magnanimité, à reconnaître la valeur de l’autre, à identifier l’intérêt d’autrui. A la justice s’oppose l’envie, qui est le vice de celui qui désire bénéficier des justes récompenses attribuées à autrui ou de celui qui convoite les biens ou le bonheur de son semblable.

Le plaisir est la faculté qu’a l’homme d’œuvrer à réunir les conditions de son propre bonheur ; elle est la conscience de soi, de son corps, de son âme et des besoins de ceux-ci pour rendre son existence heureuse et facile. Au plaisir s’oppose l’acédie qui est le vice de celui qui entre en dépression spirituelle, qui reste passif, qui n’a plus goût à la vie et qui ignore sa propre satisfaction.

La conviction est l’espérance en un avenir plein de promesses ; elle est plus largement la conscience des besoins et des intérêts futurs de la communauté des croyants, des nécessités de la conservation de l’espèce et donc de la reproduction. A cette vertu s’oppose la luxure qui est le vice de celui qui se complaît dans l’abus des choses de la chair et dans le nihilisme le plus total.

Les sept archanges :

- amitié : Georges
- conservation : Galadrielle
- don de soi : Miguaël
- tempérance : Gabriel
- justice : Michel
- plaisir : Sylphaëlle
- conviction : Raphaëlle

Le sept princes-démons

- avarice : Belzébuth
- gourmandise : Azazel
- orgueil : Bélial
- colère : Léviathan
- envie : Satan
- acédie : Lucifer
- luxure : Asmodée

Citation :

Petit guide du croyant aristotélicien

Ce manuel vous est offert pour vous guider tout au long de votre vie d’aristotélicien. Il comporte les idées maîtresses et les principes directeurs de l’église aristotélicienne, la description des sacrements ainsi que la liste des vertus et péchés :

- Dieu nous a créés à partir de Lui. Nous faisons donc partie intégrante de Lui et notre existence est vouée à le servir.

- Ainsi, vivre dans la vertu consiste à vivre comme Dieu le veut. Vivre dans le péché consiste à nier la volonté divine et donc à nier Celui dont nous faisons partie.

- De ce fait, les humains sont naturellement des êtres sociaux car, vivre en communauté, c’est vivre en accord avec notre statut de composants de Dieu. C’est dans cette logique que se traduit la communauté aristotélicienne, permise par le sacrement du baptême.

- Dieu est parfait. Il réunit donc en Lui toutes les vertus en leur donnant tout leur sens. Etant à la fois faits d’esprit et de matière, nous autres humains pouvons tendre vers cette perfection, mais jamais l’atteindre. Un saint se définit donc comme une personne qui se rapproche de la perfection par la vertu, pas comme une personne qui l’a atteinte, car nous ne sommes pas Dieu.

- Le péché absolu serait la négation totale de la nature de Dieu. Comme tout fait partie de Dieu, cet état de péché absolu est impossible à atteindre car ce serait la négation totale de ce que nous sommes. La vertu parfaite, de nature divine, est divisée en sept vertus afin que nous puissions plus facilement nous en rapprocher : l’amitié, la conservation, le don de soi, la tempérance, la justice, le plaisir et la conviction. A chacune d’elles s’oppose un péché : l’avarice, la gourmandise, l’orgueil, la colère, l’envie, l’acédie et la luxure.

- Tout être, excepté Dieu, se trouve donc entre chacun de ces extrêmes. Ainsi, tout être excepté Dieu se trouve entre l’amitié et l’avarice, par exemple. Il ne peut jamais les atteindre. Seul Dieu est de parfaite vertu et personne n’est de pur péché.

- Nous ne devons donc pas espérer atteindre la perfection dans une ou plusieurs vertus car cela est impossible et y prétendre est donc péché d’orgueil. Nous devons plutôt rechercher le Juste Milieu entre chaque vertu et chaque péché. Le Juste Milieu ne signifie pas un milieu mathématique, à égale distance de ces deux extrêmes, mais une tendance à se diriger vers la vertu en étant conscient de l’impossibilité de l’atteindre.

conçu par le père Pobelcourt, théologien
modifié et corrigé par dame Lexartey, théologienne

Voici maintenant l'adresse à laquelle vous allez pouvoir vous rendre pour mesurer l'étendue de vos connaissances :

http://img187.imageshack.us/my.php?image=qcmlb4.swf

Et , comme promis, voici la question ultime :

Quand voulez-vous être baptisé ?

Veuillez me précisier, le jour et l'heure pour que je puisse vérifier si je suis disponible. Dites-moi également si vous souhaitez vous entourer d'un parrain, d'une marraine ou des deux. Dans ce cas, vous me donnerez leur nom (attention, le parrain et la marraine doivent obligatoirement avoir été baptisés). Sachez qu'il n'est pas obligatoire d'avoir un parrain ou une marraine.

à bientôt !

Ramon s'agenouilla et baisa la main de l'abbesse

Je vous remerci encore de vos encorragement!
Comme je vous le disais, je voue ma vie à dieux et a l'église aristotelicienne en integrant l'ordre teutonique.De ce fait, j'attend la reponse d'une soeur de l'ordre pour etre ma marraine.

Pour le bapteme, le plus vite sera le mieux afin d'etre presenté a dieu.Et que je sois jugé comme aristotelicien au moment de ma mort.Si vous ne pouvez pas, ne vous en faites pas l'ordre peut me baptiser.Je tenais a suivre vos enseignements, bien qu'aillant deja lu le livre des vertus.

DEUS MANUM DUCIT



(j'ai fais 6 )

Très bien !

Sachez que nous pouvons faire votre baptême à Montmirail soit avec moi, soit avec dame Passion qui est diaconesse. Mais, vous pouvez aussi le faire au sein de l'ordre teutonique. Il n'y a pas de problème.

Il suffit juste de me tenir au courant pour que je puisse archiver votre catéchisme une fois que vous serez baptisé.

J'espère donc avoir de vos nouvelles très bientôt...

(sinon, vous en pensez quoi du catéchisme en général : pas mal ? pas assez approfondi ? bonne initiation ? pas assez long ?)

je l'ai recommendé a mon Hochmeister!
je pense que c'est une tres bonne chose!
je vous ai d'ailleur nommé, comme personne aillant marqué ma vie!
Je vous remerci donc des efforts fournis