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Auteur | Message |
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lexartey
Nombre de messages : 361 Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: Re: Messes Dim 23 Sep - 7:28 | |
| 23 septembre 1455 Messe dominicale consacrée au baptême, par Passion - Passion a écrit:
- Passion arriva très tôt pour nettoyer la paroisse, mit de belles fleurs, et alla sonner les cloches
Les cloches se mirent à sonner
Mes chers villageois , je vous souhaite la bienvenue en ce beau dimanche, je suis heureuse de vous accueillir pour l’office Avant de continuer je vous propose de vous confesser. Que vos pêchés vous soient pardonnés afin de continuer sur le chemin de la vertu.
- Citation :
- Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés. En parlant du mot " péché ", n'oubliez pas que vous êtes tous les bienvenues au confessionnal pour vous repentir vos fautes. Le Très-Haut vous en sera que plus reconnaissant de cet acte de contrition et d’une grande humilité. Ainsi vous serez lavés de vos pêchés le jour du jugement.
Aujourd’hui, j’ai décidée de vous parler du Baptême on pense que les gens ne se font baptiser que dans l’unique but de se marier un jour au yeux de L’Eglise.
Je vais donc vous lire aujourd’hui un petit extrait du dogme de l’amitié qui parle justement du baptême.
Citation: - Citation :
- L'Amitié Aristotélicienne" au sens large, qui est une communauté de vie: Par le Baptême chaque baptisé serait introduit dans une union spirituelle en puissance qui serait donc un contact spirituel avec tous les autres baptisés.
Le baptême introduit le fidèle dans une union avec les autres baptisé et une communion avec les Saints.
Le Baptême, ou rite d'entrée dans l'Eglise Aristotélicienne, donne au nouveau croyant les prémisses de l'amitié Aristotélicienne parfaite. Cette amitié est encore en puissance et demande à être développée par un contact avec Dieu dans la prière et les sacrements, et aussi par le témoignage de douceur et de compassion avec les autres.
Le baptême introduit donc dans une famille divine et humaine. Divine car il met en relation avec Dieu. Humaine car il intègre dans la société humaine de l'Eglise Aristotélicienne.
Comme le dit si bien ce passage, le baptême est un rite d’entrée dans la Grande Famille qu’est l’Aristotélisme. Dans la vie religieuse, le baptême correspond à la naissance, en effet, le baptême est une naissance dans le monde religieux. Ce sacrement est donc considéré comme le plus important des quatre sacrements de l’Eglise, à savoir le baptême, le mariage, les funérailles et la confession. Le baptême est donc une naissance dans la vie religieuse et il permet de pouvoir communier avec Dieu avec toute la pureté qu’un enfant est bercé par sa mère et vous pourrez donc recevoir l’amour que Le Très Haut éprouve pour toutes personnes faisant parti de sa grande famille qu’est notre Sainte Eglise.
Il est temps de communié ensemble, je vous invite à vous levez et à réciter le Credo avec moi.
Après avoir dicté ces quelques phrases, passion descendit de la chaire et retourna prés de l'autel. Puis elle reprit la parole :
Enfin partageons le pain et le vin dans l'eucharistie, symboles de l'union de notre communauté. Que leur simplicité rehausse la valeur de ce partage.
Nous aurons bientôt un nouveau curé dans notre paroisse, faisons lui un bon accueil. Voilà, j’ai été très heureuse de faire la messe en votre compagnie. Je vous souhaite une bonne semaine . | |
| | | lexartey
Nombre de messages : 361 Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: Re: Messes Dim 30 Sep - 0:29 | |
| 30 septembre 1455 Messe dominicale consacrée à l'amour divin, par Passion - Passion a écrit:
- ((DING)))((DONG)))(((DING)))(((DONG)))(((DING)))
Les croyants arrivèrent par petit groupe et s'installèrent dans la nef. Pendant que les retardataires entrèrent, Passion en profita pour se diriger derrière l'autel, qui était magnifiquement décoré de fleurs de plusieurs colories. Elle décida enfin de prendre la parole.
Frères et sœurs. Prions pour laver nos péchés récemment commis. Récitons cette prière ensemble :
- Citation :
Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés. En parlant du mot " péché ", n'oubliez pas que vous êtes tous les bienvenues au confessionnal pour vous repentir vos fautes.
Récitons, maintenant, ensemble Notre Credo :
Aujourd'hui, mes amis, je vais vous lire un extrait du jugement divin . Ecoutez :
Chapitre 4 : Le jugement divin
- Citation :
- Vous êtes jugés un à un lorsque vous mourrez, mais cela ne sera pas toujours le cas. En effet, j’ai laissé la créature à laquelle Je n’ai pas donné de nom prouver ses dires selon lesquels c’est au fort de dominer le faible. Si, encore une fois, vous vous détournez de Moi en trop grand nombre, ce que tu as vu dans la flaque s’accomplira. Si vous oubliez à nouveau l’amour que J’ai pour vous et que vous ne m’aimiez plus à nouveau, cela sera vérité. Si Ma parole, révélée par Aristote et Christos n’est plus écoutée, Je détruirai le monde et la vie, car l’amour n’en sera plus le sens. Alors, prend garde à ne pas laisser Ma parole se perdre dans les gouffres de l’oubli.
Passion regarda les villageois puis fit son sermon :
Mes chers amis, vous comprendrez ici que l'amour divin doit se rapporter aux actes quotidiens : amour de soi, de sa famille, de ses amis, de son prochain. Pensez-y tous les jours, sans amour, la vie n'est rien. L'œuvre de Dieu perd sa valeur et son sens
Après avoir dicté ces quelques phrases, elle descendit de la chaire et retourna prés de l'autel. Puis elle reprit la parole :
Enfin partageons le pain et le vin dans l'eucharistie, symboles de l'union de notre communauté. Que leur simplicité rehausse la valeur de ce partage.
je ne vous retiendrai pas très longtemps encore. Je voudrai juste vous invitez à venir nous voir, Monseigneur Savoie ou moi même, pour les personnes qui souhaitent s'engager dans la voie du clergé,ceci afin que l'on puisse vous aider dans vos démarches, nous vous accueilleront avec attention et amitié.
Sur ce, Allez dans l'Amour de Dieu, la sagesse d'Aristote et l'exemple de Christos !
Bon dimanche à tous | |
| | | lexartey
Nombre de messages : 361 Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: Re: Messes Mer 10 Oct - 8:00 | |
| 10 octobre 1455 Messe du mercredi consacrée à l'éclipse, par Passion - Passion a écrit:
- Passion arriva à la paroisse, ce matin était un jour particulier pour elle. Elle sonna les cloches....
Les cloches se mirent à sonner
Les paroissiens arrivèrent par petit groupe et s'installèrent dans la nef. Pendant que les retardataires entrèrent, Passion en profita pour se diriger derrière l'autel. Elle décida enfin de prendre la parole
Mes chers villageois , je vous souhaite la bienvenue en ce Mercredi, je suis heureuse de vous accueillir pour l’office, n'ayant pas eu d'office dimanche je viens aujourd'hui, pardonnez moi cette absence. Je voudrai dédier cette messe à une amie qui j'espère viendra.... Avant de continuer je vous propose de vous confesser. Que vos pêchés vous soient pardonnés afin de continuer sur le chemin de la vertu.
- Citation :
- Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés. En parlant du mot " péché ", n'oubliez pas que vous êtes tous les bienvenues au confessionnal pour vous repentir vos fautes. Le Très-Haut vous en sera que plus reconnaissant de cet acte de contrition et d’une grande humilité. Ainsi vous serez lavés de vos pêchés le jour du jugement.
J’ai décidée de vous lire aujourd’hui un extrait de L’éclipse
L’éclipse VI: Le soleil - Citation :
Alors que la petite pièce où je me trouvais avec cette étrange inconnu montait, j’avais la sensation désagréable d’être plus lourd qu’à mon habitude. Mais, lorsque elle s’arrêta, je me sentis un instant extrêmement léger. Je n’avais pourtant ni grossi ni maigri pendant ce court laps de temps. La porte s’ouvrit en deux, comme je l’avais vu plus bas. L’inconnu se retourna alors vers moi et me dit: “Vous êtes arrivé.”. Il arborait un sourire plein de gentillesse et de douceur. Cela me redonna un peu d’entrain et j’osai enfin lui demander: “Mais qui êtes-vous donc ?”.
Il me répondit: “Je suis le passeur, le seul ange à rester pour l’éternité en dehors du Paradis. Mon rôle est d’accompagner jusqu’ici ceux qui n’ont pas encore fait le choix.”. “Quel choix?”, m’écriais-je, interloqué. Mais, sans me répondre, il afficha encore un de ses beaux sourires et tendit sa main vers l’extérieur de la pièce pour m’inviter à avancer. Voyant que rien ne pourrait lui soutirer plus d’informations, je décidai d’avancer. Une fois sorti, la porte se referma derrière moi, ses deux parties se rejoignant, et j’entendis la pièce redescendre.
Je m’attendais à trouver un paysage idyllique, mais, au lieu de ça, j’avais encore et toujours cette détestable pierre bleue qui composait le pic infernal. Elle avait été taillée pour obtenir une sorte de terrasse. Je me demandai comment sortir de ce que je croyais alors être un ignoble traquenard. En effet, j’avais atteint le sommet et n’avais aucune chance de ne pas tomber si j’essayais de descendre par la paroi du pic. Quant à l’étrange porte, je ne savais pas comment l’ouvrir. Je m'asseyais donc, en pleurs, me demandant quel horrible péché j’avais pu connaître pour être ainsi puni. ......
Méditons ce texte et louons Dieu .
Récitons notre crédo
A présent, approchez vous et venez partager le pain et le vin de l'amitié comme nous l'a demandé Christos.
Allez dans l'Amour de Dieu, la sagesse d'Aristote et l'exemple de Christos !
Passion était triste elle pensait à son amie et ne savait plus quoi faire pour elle | |
| | | lexartey
Nombre de messages : 361 Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: Re: Messes Dim 14 Oct - 7:58 | |
| 14 octobre 1455 Messe dominicale consacrée à la punition divine, par Passion - Passion a écrit:
- Passion arriva à la paroisse, elle apporta de trés belles fleurs que l'on venait de lui offrir, elle souhaitait en faire profiter tout le monde
puis
Les cloches se mirent à sonner
Mes amis, soyez les bienvenus dans la maison de Dieu.Mais tout d’abord mes chères paroissiennes, mes chers paroissiens, il nous faut nous repentir de nos pêchés. Prions pour la rémission de nos péchés, et faisons que nous devenions meilleurs chaque jour, en prières, en actes et en pensées !
- Citation :
- Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la
rémission de tous nos péchés. N'oubliez pas, vos pêché doivent être pardonnés par le Très Haut, pour cela je vous invite à vous rendre au confessionnal après la messe.
Mes enfants, je m'en vais vous conter une histoire, dont nous tirerons ensuite les enseignements.
Soyez attentifs et méditez sur ces écrits.
Pré-Histoire VI - La punition
- Citation :
- Les humains s’étaient tant abandonnés au péché que Dieu avait décidé de les punir. Mais la plupart d’entre eux ne comprenaient pas en quoi ils avaient fauté, tant avait été grand leur abandon au vice. Ils avaient tellement pris goût aux plaisirs de la vie qu’ils tremblaient à l’idée de la quitter. Nombre d’entre eux décidèrent alors de fuir la ville maudite d’Oanylone. Mais la Créature Sans Nom trouva sept humains dont le goût pour le péché était si prononcé qu’ils en incarnaient chacun un.
Asmodée s’était abandonné à la gourmandise, Azazel à la luxure, Belial à l’orgueil, Lucifer à l’acédie, Belzébuth à l’avarice, Léviathan à la colère et Satan à l’envie. Suivant les conseils de la Créature Sans Nom, ils prêchèrent la rébellion contre Dieu, affirmant que seule la jalousie Le motivait dans sa décision de punir les humains. Ils ajoutaient qu’Il était faible et ne pourrait jamais mettre Sa menace à exécution. Nombre d’humains les écoutaient avec attention.
Sept humains avaient cependant compris quelle erreur ils avaient commis. Leur noms étaient Gabriel, Georges, Michel, Miguaël, Galadrielle, Sylphaël et Raphaëlle. Ils prêchèrent l’humilité, affirmant qu’il fallait accepter la punition pour se laver de ses péchés. Le discours de chacun témoignait des vertus qu’ils s’étaient mis à incarner. Gabriel faisait montre de tempérance, Georges d’amitié, Michel de justice, Miguaël de don de soi, Galadrielle de conservation, Sylphaël de plaisir et Raphaëlle de conviction. Seule une poignée d’humains était sensible à leurs paroles, mais la pureté de la foi de chacun d’entre eux valait le vice de cent pécheurs.
Les six jours furent terribles, les éclairs déchirant le ciel et le tonnerre ébranlant la volonté des plus faibles. Nombre d’humains fuirent alors la ville. Seuls restaient les plus vils, qui écoutaient les prêches des sept incarnations du péché, et les plus vertueux, qui, à l’instar des sept incarnations de la vertu, acceptaient la punition de Dieu. Même la Créature Sans Nom eut la prudence de prendre la fuite, laissant les sept corrompus s’aveugler dans leur folie.
Le septième jour vint conclure la sentence divine dans un titanesque cataclysme. Dans un tremblement assourdissant, le sol s’ouvrit sous les pieds des rares à être restés en ville. Des flammes hautes comme une cathédrale vinrent les dévorer. Les bâtiments furent mis à bas, les pierres s’effondrant sur leurs habitants, et les flammes dévastaient tout. Bientôt, toute la cité fut engloutie dans les entrailles de la terre, ne laissant plus aucune trace de son existence.
Les sept incarnations du péchés furent punies par Dieu. Elles furent jetées dans la lune, vivant depuis une éternité de souffrances sous le titre de Princes-démons. Ceux qui les avaient écoutés subirent le même terrible sort, portant depuis le titre de démons. Leur amour du vice et leur haine de Dieu ne faisant que s’accroître au cour des siècles, ils prirent de plus en plus de malsain plaisir à pratiquer leur office. Et leur corps refléta peu à peu la noirceur et la bestialité de leur âme.
Mais Dieu vit que les sept purs, ainsi que leurs disciples, avaient prouvé que les humains étaient capables de repentance et d’humilité. Il les éleva dans le soleil et furent bénis par une éternité de bonheur au Paradis. Les sept purs furent appelés archanges et leurs disciples anges. Ils devaient seconder le Très Haut en aidant les humains, chaque fois que ce serait nécessaire, à combattre la tentation de la créature qu’Il n’avait pas nommée. Je vous invite maintenant à répéter après moi le symbole de notre foy, le credo aristotélicien.
A présent, approchez vous et venez partager le pain et le vin de l'amitié comme nous l'a demandé Christos.
Allez dans l'Amour de Dieu, la sagesse d'Aristote et l'exemple de Christos ! | |
| | | lexartey
Nombre de messages : 361 Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: Re: Messes Dim 28 Oct - 7:30 | |
| 28 octobre 1455 Messe dominicale consacrée à sainte Boulasse, par Zabouvski le jeune - Zabouvski_le_jeune a écrit:
- En ce matin d'octobre, le vent soufflait fort sur la ville, mais rien ne pouvait empêcher le Père Zabouvski ainsi que les fidèles de Montmirail de se rendre à la messe.
Tous entrèrent et prirent place rapidement, donc l'abbé alla débuter la cérémonie sans attendre.
Bonjour mes enfants et bienvenue dans la maison du Très-Haut, qui est aussi votre maison. Toutefois, comme pour chaque célébration, commençons par confesser nos péchés, pour qu'ainsi nous soyons un peu plus baignés dans la lumière du soleil à chaque instant.
Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Réctions aussi notre crédo, signe de notre foi et de notre appartenance en la grande famille arisotélicienne, famille unie dans l'amitié qui nous rend plus fort.
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant, Créateur du Ciel et de la Terre, Des Enfers et du Paradis, Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète, Le fils de Nicomaque et de Phaetis, Envoyé pour enseigner la sagesse Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos, Né de Maria et de Giosep. Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis. C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce, Il est mort dans le martyr pour nous sauver. Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine; En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible; En la communion des Saints; En la rémission des péchés; En la Vie Eternelle.
AMEN
L'Abbé prit alors son exemplaire du Livre des Vertus et l'ouvrit à une page particulière. Au même moment, un enfant de choeur apportait quelques bouteilles de vin de la réserve personelle de l'abbé.
Aujourd'hui, je vais vous raconter la vie de Sainte Boulasse, dont la parole la plus connue et nous étant le mieux parvenue est «Il faut boire avec modération et prier avec ferveur».
Ressentant le besoin impérieux de prêcher pour sa foi, Sainte Boulasse se fit ordonner secrètement prêtre en 582 , en dépit des interdictions et consciente des risques mais sure de suivre les desseins divins. Ne pouvant devenir curée, elle ouvrit une taverne « au bon croyant » où elle fit des conversions et donna des cours de catéchisme, et même dit-on, elle y aurait baptisé des croyants avec l'aide et le soutien du curé de Mâcon. On se souviendra longtemps de son action charitable envers les vagabonds et de l’organisation de ses quiz religieux en taverne avec ses lots de bière à gagner.
Après avoir converti la plupart des habitants de Mâcon, Boulasse ressentit le besoin de voyager et de propager le message d’Aristote. Elle dirigea ses pas et son chariot plein de pains et de vin vers le pays alamand voisin, dans le SERG actuel, pour les initier au repas de l’amitié aristotélicienne.
Cependant les habitants furent moins réceptifs à sa prédication et elle se trouva face à un roi cruel et païen, Childehald, qui refusa de renier les faux dieux de ses pères. Ne se décourageant pas, la sainte prêcha en public, construisit la première église à Cologne et voulut créer une taverne pour faciliter sa sainte tâche missionnaire.
Mais Childehald ne l’entendit pas ainsi et prit un arrêté anti-prédication. Boulasse l’ayant enfreint, elle fut déférée par le procureur et condamnée pour haute trahison. La sentence d’éradication devait être exécutée en place publique, pour édifier la population, et en utilisant l’outil de son crime : ses saintes victuailles. Le bourreau lui fit boire de force du vin en grande quantité mais la sainte ne faiblissait pas, soutenue par Aristote, elle supportait vaillamment son martyre, tout en prêchant encore depuis l’échafaud. Childehald, fou de rage, décida d’en finir et ordonna de la noyer dans le dernier fut de Hautes-côtes de Beaune qu’il restait. Quand on retira Boulasse du fût, son visage resplendissait de bonheur. Devant ce spectacle surprenant, Childehald fut frappé de repentir et, touché par la grâce, il se converti et fit convertir tout son peuple. Ayant accompli sa tâche terrestre et ouvert la voie à la conversion des alamands, Boulasse décida de cuver tranquillement auprès du Seigneur et de rejoindre le soleil.
La vie de Sainte Boulasse a été un des plus grands exemples de toute l'aristotélicisme. En plus d'être une des premières femmes clerc, elle resta fidèles jusqu'au bout à sa religion, à sa foi et à elle-même, aussi, bien sûr, à l'alcool.
L'Abbé invita les fidèle à la communion et prépara cette dernière. Il leva le pain et le vin bien haut, les offrant au créateur, et prononça les saintes paroles de la communion.
Sortant un tire-bouchon de sa soutane, l'abbé déboucha une bouteille de vin.
Comme nous disait si bien Saite Boulasse, «C’est pas parce que la communion est gratuite, qu’il faut se moquer des fidèles et distribuer du picrate»! Je vous invite donc à venir célébrer l'amitié aristotélicienne autour de cette bouteille de vin de l'Abbaye de Flavigny, cultivée avec passion et ferveur par les moines grégoriens.
Mais n'oubliez pas, buvez avec modération et priez avec ferveur! | |
| | | lexartey
Nombre de messages : 361 Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: Re: Messes Sam 10 Nov - 22:49 | |
| 11 novembre 1455 Messe dominicale consacrée à la Paix, par Lexartey - Lexartey a écrit:
- En ce dimanche, 11ème jour du mois de novembre 1455, le temps était à l’image des nouvelles qui parcouraient la ville : triste et glacial. Comme tous les villageois, Lexartey avait appris avec une certaine stupeur que des conflits armés menaçaient de nouveau d’éclater aux portes du Maine et même aux portes de la ville. Encore une fois, la farouche Bretagne faisait des siennes. Mais, la Touraine semblait aussi devenir un foyer de tensions. Et cela était déjà un peu plus inquiétant. Partout, les militaires fourbissaient leurs équipements et le recrutement allait bon train. Dans les tavernes, il n’était plus question que de cela. L’abbesse secoua la tête pour chasser ces vilaines pensées. Mais, il fallait bien que quelqu’un s’élève contre les nouveaux massacres en perspective. Qui, mieux que l’Eglise aristotélicienne, pouvait propager un message de Paix et d’Amour dans cette morosité ambiante ?
Lexartey se dirigea donc vers l’église avec la ferme intention de s’élever contre les menaces et les conflits à venir. Elle appela son fidèle bedeau, Kazim, pour qu’il aille sonner les cloches de Saint-Nicolaïde. Celui-ci s’exécuta avec sa maestria habituelle.
Puis, Lexartey se fit un devoir d’accueillir les fidèles qui se présentaient à la porte principale.
Une fois que tout le monde fut installé, l’abbesse se dirigea vers la chaire. Elle s’éclaircit la voix et commença son homélie.
Mes frères, mes sœurs !
L’heure est grave, vous le savez. En effet, la guerre menace. C’est pourquoi, avant toute chose, j’aimerais que vous récitiez après moi cette prière :
- Citation :
- Seigneur, fais de moi un instrument de paix.
Là où est la haine, que je mette l’amour. Là où est l’offense, que je mette le pardon. Là où est la discorde, que je mette l’union. Là où est l’erreur, que je mette la vérité. Là où est le doute, que je mette la foi. Là où est le désespoir, que je mette l’espérance. Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière. Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, fais que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler, à être compris qu’à comprendre, à être aimé qu’à aimer.
Car c’est en donnant que l’on reçoit, c’est en s’oubliant qu’on se retrouve, c’est en pardonnant que l’on est pardonné, c’est en mourant que l’on ressuscite à la l’éternelle Vie. Oui, Seigneur, fais de nous tous des instruments de Paix. La guerre a-t-elle résolu le premier conflit breton ? Non ! Au contraire, elle n’a fait que rajouter aux rancœurs ; elle n’a fait que renforcer les haines de part et d’autre des frontières. Tant de soldats sont tombés au front en pensant avoir contribué à solutionner le problème qui se posait alors. Que doivent-ils penser, de là où ils sont (enfers lunaires ou Paradis solaire), lorsqu’ils constatent que tout est à refaire ? Et parmi eux, combien étaient de fervents aristotéliciens ? Beaucoup trop, car ils sont partis avant leur heure, emportés par les tourbillons créés sans aucun doute par la Créature Sans Nom. Oui, je l’affirme bien haut : la guerre est l’œuvre de cette créature dont le seul but est de pervertir l’humanité ! Alors si la guerre n’a rien résolu, pourquoi cette fois ne laisserions-nous pas enfin une chance à la négociation, au dialogue et à la confiance. Entre aristotéliciens, il doit bien y avoir un moyen de s’entendre sans recourir aux armes, nom de D… euh… que diantre ! Excusez-moi si je m’emporte, mais ma colère est saine car elle n’est pas guidée par la haine. Elle est guidée par le désir fervent que la Paix règne entre tous les hommes.
C’est pourquoi je demande, comme pour le premier conflit d’Anjou, aux hommes et femmes de bonne volonté de bien vouloir allumer une bougie pour la paix et de la mettre en évidence sur les rebords de fenêtre (attention aux rideaux et aux enfants !). Puisse la lumière qui en émanera éclairer nos dirigeants et leur faire prendre conscience que le peuple aristotélicien est lassé des conflits.
Maintenant, je vous invite à réciter notre Credo.
Que tous ceux qui souhaitent partager le pain et le vin s’approchent !
Mes amis, mes frères et mes sœurs, je vous remercie de m’avoir écouté. J’espère que j’aurai également toute votre attention lorsque vous me croiserez dans les rues de Montmirail au détour de mes prêches qui continueront chaque jour de la semaine.
Je vous invite également à féliciter le père abbé Zabouvski qui, en ce jour, devient l’un des théologiens de l’Eglise aristotélicienne [comprenez niveau 3 voie de l’Eglise]. Donc, lorsque vous ne le croiserez pas à l’église, c’est qu’il usera son fond de soutane sur les bancs de l’Université.
Ayez aussi une pensée pour monseigneur Savoie qui vit ses derniers jours… d’évêque du Mans. Je vous ai fait peur, hein^^. Eh oui ! Il s’apprête à nous quitter… pour aller en Touraine où il succédera à monseigneur Childebert au prestigieux poste d’archevêque de la province ecclésiastique de Tours. J’en profite pour le remercier chaleureusement pour tout le travail accompli par lui à Montmirail et dans l’ensemble du Maine. Souhaitons-lui la même réussite en Touraine !
Vous pouvez maintenant retourner à vos saines occupations de la journée sans perdre de vue que nous pouvons tous et collectivement faire changer les choses en nous comportant comme de bons et fervents aristotéliciens. A très bientôt !
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| | | lexartey
Nombre de messages : 361 Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: Re: Messes Sam 17 Nov - 22:24 | |
| 18 novembre 1455 Messe dominicale consacrée à l'amour réciproque de Dieu, par Lexartey (inspirée des travaux d'Odoacre, diacre de Laval)En cette journée de dimanche, Lexartey était de très bonne humeur. En effet, la communauté aristotélicienne venait tout juste de compter un nouveau membre en la personne de dame Eloin, fraîchement baptisée du matin même. La cérémonie avait été simple et émouvante comme il sied à un baptême. L’église Saint-Nicolaïde résonnait encore du serment prêté par dame Eloin qu’il fallait déjà penser à célébrer la messe dominicale. Le père Zabouvski_le_jeune étant très occupé, il avait demandé à Lexartey de préparer l’office. Et cela tombait bien, car elle venait de recevoir un superbe texte dogmatique de la part du père Odoacre, diacre de Laval. La chanoinesse avait grande hâte de le faire découvrir à tous les fidèles. Aussi, elle demanda à Kazim, son fidèle bedeau, de sonner les cloches à grandes volées afin de tirer les Montmiraillais de leur lit et/ou de leur faire abandonner momentanément leurs occupations temporelles.(bong) ((bong)) (((BONG))) ((((BONG)))) (((((BONG))))) ((((BONG)))) (((BONG))) ((bong)) (bong) Puis, l’abbesse se fit un plaisir de les accueillir un par un à l’entrée de la grande porte, serrant des mains par-ci, tapotant des joues par-là et faisant preuve d’amabilité avec les plus jeunes comme avec les plus anciens.Une fois que tout le monde fut installé, la chanoinesse se dirigea vers la chaire à prêcher et elle commença son sermon :Mes biens chers frères et mes biens chères sœurs ! En ces temps troublés, certains s’imaginent que Dieu les a abandonnés : la guerre qui menace, le froid qui s’abat sur nous, les loups qui recommencent à rôder le soir, la bière qui « tourne au vinaigre » dans certaines tavernes sont autant de motifs de mécontentement et de rejet. « Dieu ne nous aime plus », « le Très-Haut se détourne de nous » entends-je ici et là de la part de personnes qui continuent toutefois de venir à la messe par crainte des enfers lunaires, mais dont la foi est visiblement émoussée. Et là, je dis « stop » ! Ou plutôt je vous dis « écoutez » ! Écoutez ce texte splendide que le diacre de Laval, Odoacre, m’a fait parvenir et qui devrait vous remettre dans le droit chemin. Foi de Lexartey ! - Citation :
- Nombreuses sont les âmes simples à aimer Dieu par crainte de son Châtiment, par crainte de se voir conduit en la compagnie des Démons après leur mort et se noyer pour l’éternité dans un océan de souffrance.
Nombreuses sont les âmes simples à douter de l’Amour de Dieu, à croire qu’il serait Injuste avec eux et que malgré tous les efforts pour être de bons et vertueux Aristotéliciens, ils ne seront pas aimés assez du Tout-Puissant pour goûter à la Béatitude éternelle.
Certains clercs et gens qui osent se dire d’Eglise prétendent jouer avec ces peurs, ces craintes, terreurs et doutes pour mieux attirer ces âmes en soumission qu’ils croient Saincte et Nécessaire ; pourtant, la Foi ne saurait être le fruit de telles Stratégies, Tactiques et Coercitions. La Foi doit être pure, engendrée par l’Illumination personnelle accompagnée de Raison et de Logique : c’est par cette Raison et cette Logique que je compte vous démonstrer que Dieu vous aime et que vous êtes digne d’aller en Paradis.
Lorsque nous choisissons de mourir définitivement - car Dieu dans son infini clémence a donné aux hommes le choix de la résurrection infinie pour leur permettre de progresser dans leur Foi et leur Vertu - nos corps mortels se désagrègent, mais nos âmes immortelles survivent pour être jugées par le Créateur. Les uns seront sauvés et iront au Paradis, pour vivre en complète communion avec Dieu, parmi les Anges ; les autres, les damnés, il seront en compagnie des démons pour d’éternelles tortures.
Le Livre des Vertus nous apprend que le Paradis se trouve sur le Soleil, astre Solaire qui réchauffe la terre comme âme, et que les Enfers se trouvent sur la Lune, astre Vampire dont la clarté blafarde ne sert qu’aux actions perverses et malintentionnées de la Nuit.
Depuis la Nuit des Temps, et encore aujourd’hui, les Observateurs du Ciel et des Corps Célestes ont calculé la taille, la masse et le poids des étoiles : leur conclusion unanime est que la Lune est fort petite, plus petite même que la Terre, alors que le Soleil est lui immense bien plus imposant que la Terre.
Le Livre des Vertus nous dit bien que Dieu fut le Créateur de toutes Choses ; par conséquent, c’est Lui qui décida de la taille du Soleil et de celle de la Lune.
Que conclure de tout ceci ? Il y a plus de place au Paradis qu’en Enfer, le nombre des Elus, de ceux qui furent, sont et seront sauvés et bien plus important que le nombre des Damnés voués aux Enfers. C’est ainsi qu’avec Foi, Raison et Logique, je puis parler de l’Amour pragmatique de Dieu, qui forcément aime plus qu’il ne renie, sauve plus qu’il ne damne, embrasse plus qu’il ne châtie.
Je vous mettrai cependant en garde pour vous prier d’éviter de tomber dans la dérive qui consisterait à croire que le Créateur serait contraint de Sauver vos âmes à cause de la taille des Corps Célestes : ses voies sont impénétrables et par la divine Omniscience qui le constitue de Nature, le Tout-Puissant a tout simplement prévu que moins d’âmes seraient Damnées que d’autres Sauvées et que le Paradis aurait besoin d’une plus grande capacité d’accueil que les Enfers.
Cela est tout simplement la Preuve de la Confiance inébranlable de Dieu dans l’Eglise Aristotélicienne et de ses Pasteurs, car il Sait que par son Action, son Enseignement et sa Pastorale, vous serez conduit sur le Chemin des Vertus, et que c’est cette Certitude, constitutive de votre Foi, est la seule Clef qui vous ouvrira les Portes du Soleil. Voilà, désormais, il vous paraît évident que l’amour est au centre de votre existence : l’amour de votre prochain, bien sûr, mais surtout l’amour réciproque (j’insiste sur ce mot) de Dieu. Nous devons aimer Dieu car Lui nous aime sans réserve et sans arrières-pensées. Laissez-vous donc guider par les membres de l’église aristotélicienne sur le chemin de l’amour divin ! Maintenant, mes frères et mes sœurs, récitons le Credo pour témoigner du caractère inébranlable de notre foi : Que tous ceux qui souhaitent partager le pain et le vin, s’approchent de l’autel ! Voilà, mes biens chers frères et mes biens chères sœurs, vous pouvez maintenant retourner à vos occupations de la journée non sans avoir, auparavant, féliciter dame Eloin qui a brillamment effectué son catéchisme et qui a rejoint ce matin même, à l’aube, notre communauté de fidèles. Un dernier mot pour vous dire que La Feuille de Choux de Montmirail, notre journal local, contient désormais une rubrique intitulée « le coin des Aristotéliciens ». Elle est animée par mon bedeau, Kazim Heaudot, dont j’ignorais jusqu’à présent les compétences journalistiques. Grâce à lui, nous sommes encore mieux informés de l’actualité religieuse de la ville et du diocèse et nous pouvons découvrir les grandes figures locales de la vie spirituelle. A très bientôt… | |
| | | lexartey
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| Sujet: Re: Messes Jeu 29 Nov - 3:23 | |
| 29 novembre 1455 Messe consacrée à la dénonciation de la guerre, par Zabouvski_le_jeune - Citation :
- Les cloches de l'église retentirent partout dans les environs du village.
Le Père Abbé Zabouvski se préparait pour la messe tout en constatant la masse de fidèles affluer dans l’Eglise. Peut-être était ce l’effet des événements récents qui secouaient la région et amenait les chevaliers à camper dans les champs hors les murs? A mesure qu’il enfilait les vêtements liturgiques, il ne cessait de se remémorer les paroles qu’il devrait prononcer plus tard en appelant la médiation et au dialogue, entre les frères Aristotélicien. Le curé Zabouvski s’avança alors dans le chœur de l’Eglise Sainte-Nicolaïde et face aux fidèles, il débuta son prêche.Mes très chers frères, mes très chères sœurs, soyez les bienvenus dans la maison du Très-Haut, maison qui est aussi la votre, où vous serez toujours acceuillis à bras ouvert si vous advenez à être dans le besoin. En ces temps troubles, où la paix vacille et les passions se déchaînent, j’ai tenu aujourd’hui, à effectuer cet office, afin de rappeler combien la prospérité est éphémère et fragile et combien les peuples doivent s’entendre et s’écouter. En vous voyant si nombreux, je mesure l’importance et la puissance du message du Créateur chez vous qui considèrez la paix comme une condition inaliénable à la cité des Hommes. J’espère pouvoir œuvrer avec vous en ce sens et faire entendre raison à ceux qui aspirent en secret, à voir les peuples s’entre déchirer encore et encore, n’écoutant que les hurlements du Sans-Nom. Avant toute chose, commençons par nous laver de nos pêchés.Le curé donna la confesse, puis les fidèles répétèrent en choeur. - Citation :
- Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute. C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés. Le curé reprit.Maintenant que nos âmes sont lavées, affirmons notre foi envers le seigneur en récitant le credo. - Citation :
- Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre, Des Enfers et du Paradis, Juge de notre âme à l'heure de la mort. Et en Aristote, son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis, envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés. Je crois aussi en Christos, Né de Maria et de Giosep. Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis. C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce, Il est mort dans le martyr pour nous sauver. Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut. Je crois en l'Action Divine ; En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible ; En la communion des Saints ; En la rémission des péchés En la Vie Eternelle. AMEN Après avoir récité le crédo, Zabou reprit la paroleDepuis quelques jours, notre équilibre terrestre vacille et fait planer sur nos têtes la menace de la guerre. La considération de fortune et l’attirance naturelle des hommes pour le pêché ne peuvent que conduire au chaos. Ce chaos sert le Sans-Nom, et est propice au détournement des fidèles du message divin. Sachez donc que pour votre salut, peu importe les évènements, vous devez rester fidèles à vos convictions! Et enfin, souvenons nous que certains ont usé et useront dans l’avenir de tous les moyens possibles pour séparer les peuples frères. N’oubliez pas chaque jour, de prier le Très-Haut pour que la paix continue à régner parmi nous! L'abbé prit alors son Livre des Vertus et commença la lecture. - Citation :
- Les cités se concurrençaient de plus en plus pour le contrôle des ressources. Ce qu’elles ne pouvaient avoir par le commerce, elles tentaient de l’obtenir par la force. Ainsi, chaque cité organisa une armée, engageant des soldats, afin de combattre pour enrichir leur communauté et ses dirigeants. Alors, Dieu décida de leur permettre d’apprendre ce qu’était l’amitié, afin que, plus jamais, un humain n’en tue un autre. Il divisa le langage unique en une multitude de langues. Les humains ne se comprirent alors plus entre les cités. Le Très Haut leur permit ensuite de pouvoir apprendre les langues qu’ils ne connaissaient pas. Cet apprentissage nécessitait pour chacun de s’ouvrir à la culture de l’autre. Ainsi, ils étaient moins enclins au combat, étant donné les efforts nécessaires pour apprendre les langages de ceux qu’ils voulaient attaquer.
Ainsi mes frères, mes amis, gardons en mémoire ces paroles et souvenons nous à tous les instants du prix de la paix. Je sais la dévotion de nos dirigeants, de nos maires et des Aristotéliciens, qui luttent chaque jour pour que vive la foi et la parole du seigneur. Alors je vous en conjure, professez ce divin message pour que notre terre soit meilleure. L'abbé alla se placer derrière l’autel, saisit la coupe de vin, puis la tendit vers les fidèles. Il la porta à sa bouche et en bu une gorgée. Par la suite, il distribua le pain aux fidèles qui vinrent vers lui. Une fois la célébration de l'amitié terminée, il revint devant l’autel pour reprendre la parole.Allez dans la paix et la lumière du Très-Haut! | |
| | | Zabouvski
Nombre de messages : 165 Localisation : Montmirail Emploi : Nonce Date d'inscription : 17/09/2007
| Sujet: Re: Messes Sam 1 Déc - 20:05 | |
| 02 décembre 1455 Messe dominicale consacrée à saint Olcovidius, par Zabouvski_le_jeune - Citation :
Comme à tous les dimanches, le curé Zabouvski prit le chemin de la sacristie pour y préparer la messe. Récemment, on avait fêté un saint très particulier, mais les évènements avaient incités le curé à revoir son horaire. Ceci dit, le curé se promit de célébrer ce Saint à Montmirail, donc en ce dimanche le père Zabou fit sonner le glas, annonçant le début de l'office, et les fidèles les plus pieux se présentèrent à la messe aussitôt. Zabou alla donc prendre sa place derrière l'autel et entama la cérémonie.
Bonjour mes frères, aujourd'hui est un jour spécial pour notre Église puisque nous fêtons Saint Olcovidius. En plus d'avoir été un martyr de ka foi, Saint Oldovidius est aussi l'auteur du Très Saint Crédo, que nous récitons à chaque office pour nous réconforter dans notre foi, comme le fit Olcovidius...
Zabou prit son exemplaire du Livre des Vertus et alla se placer derrière le lutrin, puis commença la lecture.
- Citation :
- Le jeune diacre, lui, voulait montrer l’exemple à ses ouailles. Il vivait donc humblement, ne se nourrissant que deux fois par jour et jeûnant le dimanche. Il n’était pas riche, mais sa porte était toujours ouverte aux vagabonds rejetés de la Ville ou aux malades dont personne ne voulait soulager les souffrances. Il allait aussi sur les chemins autour de Rome et d’Ostie, prenant son bâton, et il visitait les hameaux et villages de la campagne latine. Il y rencontrait des paysans pauvres et des esclaves et il leur expliquait la Vérité car il pensait qu’il fallait ouvrir l’esprit et le cœur de tout les hommes pour que l’espèce d’Oane soit sauvée. Les pauvres l’écoutait, et même si ils restaient attachés pour la plupart au paganisme, une petite lueur avait été allumé dans leur cœur.
Cependant, sa foi et ses prêches sans concession ne lui apportèrent pas que des amis. Beaucoup de riches notables, aristotéliciens pour une part, jurèrent sa perte. C’est ainsi que le quatorze février 138, une décurie vint l’arrêter chez lui avec ses parents et ses amis. Ensembles, ils furent jugés devant le flamine, le prêtre du culte d’Auguste. Celui-ci leur demanda de renoncer à leur foi et de jurer par Jupiter, le roi de leurs fausses idoles d’or et de marbre. Les amis d’Olcovidius passèrent d’abord, certains jurèrent et furent innocenté, d’autres refusèrent d’abjurer leur sainte foi, et furent condamnés à mort. Ce fut alors au tour d’Olcovidius d’être interrogé. Le flamine, inspiré par la Créature sans Nom, lui dit afin de le provoquer : « Jure, toi qui te dit diacre de ton dieu d’amour comme vous dites, et tu ne mourras pas. Il ne voudrait pas que tu meurs, si il est amour. Et si tu dit vivre en amitié avec ceux là qui viennent d’être jugés et qui sont innocentés, rejoint les et vit plaisamment avec eux, profitant de biens que les dieux nous ont mis à disposition. Sauve toi ! » Olcovidius parut s’affaisser, mais ce ne fut que l’espace d’un instant. Un instant, on aurait pu croire qu’il allait céder à la tentation, mais il se releva plus grand encore. « Oui, répondit le saint diacre, inspiré par le Très-Haut, certains de mes amis sont sauvés ! Et quel dommage que d’autres aient fait le mauvais choix… Oui, je reconnais avec eux mon erreur… Mon erreur qui fut de ne pas crier encore plus fort à la face du monde : Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant, Créateur du Ciel et de la Terre, Des Enfers et du Paradis, Juge de notre âme à l'heure de la mort. Et en Aristote, son prophète, Le fils de Nicomaque et de Phaetis, Envoyé pour enseigner la sagesse Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés. Je crois aussi en Christos, Né de Maria et de Giosep. Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis. C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce, Il est mort dans le martyr pour nous sauver. Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut. Je crois en l'Action Divine; En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible; En la communion des Saints; En la rémission des péchés; En la Vie Eternelle.
En disant cela, son visage s’éclaira comme illuminé de l’intérieur. Ses amis qui avaient trahit leur foi par peur de la mort comprirent ce qu’étaient la vraie mort et reprirent le Credo avec lui. Les soldats les frappaient, mais ils ne se taisaient pas. Ils chantèrent des louanges même lorsque leurs geôliers les raccompagnèrent tous dans leur cachot infâme. Le matin du 20 février, alors qu’il pleuvait sur Rome, on les emmena aux arènes, et là, ils furent livrés aux lions sauf Olcovidius. Celui-ci du subire la vue de ses parents et de ses amis dévorés et enfin, il fut livré également. Alors il s’avança au centre de l’arène et, s’agenouillant, se mit à prier, remettant sa vie à Dieu. Les lions tournaient autour de lui, mais ne le touchèrent pas. Se relevant, il cria : « Mon Dieu, Toi le Père des hommes, pardonne à tes enfants et envoie leur la foi ! ». Ce furent les dernières paroles qu’il prononça en cette vie car Dieu ne voulant pas qu’il souffrit, lui donna la mort. Alors la pluie s’arrêta et le ciel brilla comme en plein mois de juin. Un rayon de soleil éclaira mieux encore la face de celui qui n’avait pas trahit sa foi. Dans l’arène, alors que une minute avant, la foule criait encore « A mort ! », il eu un merveilleux silence. Et finalement, des chants venus de nulle part retentirent accompagnant l’âme d’un juste vers le Soleil. Resté fidèle à sa foi jusqu'au bout, Saint Olcovidius est un exemple de foi, comme en témoigne ses paroles devant le flamine. Pour saluer cette vie juste et pieuse, récitons à notre tour notre crédo.
Pendant que les fidèles s'agenouillaient pour prier, Zabou se retourna, joignit ses mains ensemble, leva son regard vers le ciel en implorant le Très-Haut avant de s'agenouiller devant l'autel et de réciter à son tour le crédo.
- Citation :
- Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre, Des Enfers et du Paradis, Juge de notre âme à l'heure de la mort. Et en Aristote, son prophète, Le fils de Nicomaque et de Phaetis, Envoyé pour enseigner la sagesse Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés. Je crois aussi en Christos, Né de Maria et de Giosep. Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis. C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce, Il est mort dans le martyr pour nous sauver. Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut. Je crois en l'Action Divine; En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible; En la communion des Saints; En la rémission des péchés; En la Vie Eternelle. AMEN Puis, quand les fidèles eurent terminés de dire le crédo, le curé se releva puis alla cherche le pain et le vin, les prit, les leva puis prononça une courte bénédiction muette. Il leva les bras et conclut alors la bénédiction de la célébration de l'amitié.
Amen
Zabou enchaîna alors avec les saintes paroles de l'amitié.
Avant de conclure la messe, le père Zabou voulut dire un dernier petit mot.
Mes enfants, priez pour vos frères de Mayenne qui subissent le joug de ceux qui sont félons au pouvoir royal de droit divin. Priez avec ferveur pour que le Très-Haut les protège de l'imposition, de la violence et de l'anarchie.
Allez en paix. | |
| | | lexartey
Nombre de messages : 361 Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: Re: Messes Sam 22 Déc - 10:19 | |
| 16 décembre 1455Messe dominicale consacrée à la société selon Aristote, par Zabouvski_le_jeune - Zabouvski_le_jeune a écrit:
- Il y avait en ce dimanche à l'église, pour l'hebdomadaire messe dominicale, un nombre relatif de fidèles. N'empêche, l'église donnait quand même l'impression d'être somme toute remplie. Dans la sacristie, le Père Zabouvski fut d'abord heureusement supris de voir que Kazim avait fait le ménage. Le curé, excessivement occupé par les affaires de Rome n'avait d'ailleurs pas pu alors célébrer la messe, et il en était un peu honteux.
Bref, le curé préparait donc la cérémonie en choisissant le thème de sa lecture ainsi que préparant le pain et le vin pour la célébration de l'amitié. Il revêtit sa chasuble et son étole et prononça la bienvenue à l'assemblée.
Soyez les bienvenus, chers fidèles, dans votre maison, celle que vous partagez avec le Très-Haut et avec tous vos frères aristotéliciens. En dehors du fait que j'aimerais souhaiter une bonne campagne électorale à nos candidats, j'aimerais vous lire un texte très particulier du Livre des Vertus. Il contient un message primordial d'Aristote, celui qui dit que tous les hommes sont utiles et indispensables pour la Création, peut importe leur rang et la nature de leur travail.
L'abbé se plaça donc derrière le lutrin sur leque se trouvait son plus bel exemplaire du Livre des Vertus, celui avec les jolies enluminures et les longs signets de velour rouge.
- Citation :
- Aristote : "Une cité idéale, parfaite, où tous vivaient en une fabuleuse harmonie. L’équilibre y était si solide que nul n’aurait pu le rompre, pas même la venue d’un étranger comme je l’étais dans mon imaginaire. J’y ai fait intrusion, y ait importé mes mœurs, que je dirais à présent corrompues, mais j’y ai été accueilli comme un frère."
Sargas : "Quels étaient ses principes, maîtres ?" Aristote : "Cette cité est organisée selon le principe de trois cercles concentriques, ou trois classes de citoyens si tu préfères. Je commencerai par te décrire ce qui constitue la plus basse de ces classes, à savoir celle des producteurs, la classe d’airain. Ils constituent la majorité, et vivent paisiblement de la culture de leurs champs et de l’élevage de leurs bêtes. Ils prennent ce qui est nécessaire à leur subsistance, et à celle de leurs familles, dans leur propre production, et donnent le reste aux classes supérieures. Si ces hommes constituent la base de la cité, leur sort est cependant enviable. Ils connaissent les joies de la tranquillité, d’une existence simple au service de la collectivité. Ils s’adonnent à l’activité physique qu’exige un travail régulier, et qui maintient leur corps en condition, meublent leur temps libre par la contemplation des choses de la nature, par l’éducation des enfants que ces gens là placent en très haute considération, et par la prière, adressant leurs louanges à Dieu qui leur a donné les plaisirs dont ils sont bénéficiaires. La seconde classe de citoyens, la classe d’argent, est celle des gardiens, des soldats. Ceux là sont autorisés à l’oisiveté, et profitent, en temps de paix, d’une subsistance gratuite qui leur est fournie par les producteurs. Ils philosophent, admirent eux aussi les bienfaits de la nature, s’instruisent quel que soit leur age, s’entraînent au maniement des armes. En temps de guerre, ils se font les plus fervents défenseurs de la cité. Leur courage n’a pas d’égal, et ils donneraient leur vie, sans hésitation, pour la conservation de la communauté, ou pour défendre leur foy qu’ils placent en très haute estime. Et au retour des combats, ils sont accueillis comme des héros. On dépose sur leurs têtes des couronnes de lauriers, on les traite comme des princes, et de fabuleux festins sont tenus en leur honneur. Ils sont portés en triomphe par le peuple, et aimés par les femmes. La troisième classe de citoyens est celle des philosophes rois, la classe d’or. Ceux là sont les plus anciens, recrutés parmi les gardiens qui se sont montrés les plus braves, les plus aptes au commandement, et les plus doués en matière de philosophie. Leur seul bien est la raison, car ils sont délivrés de leurs possessions terrestres. Leur foy en Dieu est leur seule arme. Ils s’illustrent par la pratique des vertus de la manière la plus parfaite. Ils sont un exemple pour tous, et le peuple est heureux de sacrifier un peu de sa propriété pour assurer la survie de ses maîtres. Les philosophes rois constituent le gouvernement de la cité. Ils décident collégialement de ses destinées. Ils sont également les ministres du culte rendu au Tout-Puissant, et là réside leur légitimité. On tient leur pouvoir comme inspiré par le Très-Haut, de part leur condition de prêtres. Ils organisent l’ensemble de la cité, planifient la production, rendent la justice, et légifèrent." L'Abbé reprit alors la parole.
Mes enfants, mes frères, c'est bel et bien Dieu qui a établi notre société, et il est donc de la responsabilité des fidèles de la faire vivre en accomplissant son devoir avec foi et assiduité. Pour prouver notre foi et notre désir ardent de vivre, récitons notre crédo.
- Citation :
- Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre, Des Enfers et du Paradis, Juge de notre âme à l'heure de la mort. Et en Aristote, son prophète, Le fils de Nicomaque et de Phaetis, Envoyé pour enseigner la sagesse Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés. Je crois aussi en Christos, Né de Maria et de Giosep. Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis. C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce, Il est mort dans le martyr pour nous sauver. Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut. Je crois en l'Action Divine; En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible; En la communion des Saints; En la rémission des péchés; En la Vie Eternelle. AMEN La prière universelle de la foi et de la piété récitée, le curé de Montmirail se retourna pour prendre le pain et le vin. Il les bénit en les présentant à Dieu, puis se plaça dans l'allée pour offrir la communion à ses fidèles.
Puis, l'abbé conclu la messe.
Allez en paix et dans la lumière du Très-Haut. Puisse ce-dernier guider vos pas, et vos votes... | |
| | | Zabouvski
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| Sujet: Re: Messes Dim 23 Déc - 11:26 | |
| 23 décembre 1455Messe dominicale consacrée au message de saint François de Gênes, par Zabouvski_le_jeune - Zabouvski a écrit:
- Alors que les temps froids de l'hiver se annonçaient leur arrivée à Montmirail, les habitants se préparaient aux célébrations des fêtes. Ceci dit, chacun prit quelques minutes de son temps pour venir assister à l'office dès que les cloches se firent entendre.
Le père Zabouvski, quant-à-lui, se trouvait dans la sacristie comme à chaque dimanche matin pour y péparer l'office, et quand le moment fut venu, il alla se placer derrière l'autel et acceuillit les fidèles.
Bienvenue, mes enfants, à la messe de ce dimanche. À l'approche du temps des réjouissances, je vous invite à méditer sur ces valeurs aristotélicienens qui nous sont chères, comme l'amitié, l'amour, mais surtout la charité et le partage. Pour ma part, je vais vous lire l'exemple de Saint François de Gênes.
Saint François de Gênes - Chapitre 4 : La rencontre avec le Pape
François regardait autour de lui et disait qu'il n'y avait pas encore assez d'amitié et de solidarité entre tous ... Les gens mouraient de faim étaient toujours trop nombreux, et les malades comme les lépreux trop abandonnés. Il était temps de faire reconnaître notre action par le Pape lui-même afin que forts de cette reconnaissance, nous puissions attirer encore plus de frères et de soeurs dans nos rangs et de là allumer la fraternité dans le coeur de tous et soulager tous les malheureux. Au début, personne ne voulait nous recevoir ... Il faut dire que cela faisait pas mal de temps que nous étions sur les routes et nous ne sentions pas tellement la rose. Et puis pourquoi le Pape recevrait-il un groupe de gueux ? Mais comme je l'ai dit, parmi nous, il y avait de jeunes nobles et il n'eut pas été de bon ton de les négliger ... d'autant que leurs parents auraient voulu que le Saint Père les fasse revenir à la raison. C'est pourquoi Innocent III accepta de nous recevoir. Ce Pape portait ce nom en mémoire de tous les innocents chrétiens qui étaient morts pour leur foi alors qu'ils n'avaient commis aucun crime. Il ne pouvait donc être complètement mauvais. Lorsque nous entrâmes au Vatican, nous fûmes impressionnés par la splendeur de ce lieu ... Tous ces jardins, ce marbre, ces pièces aux proportions impressionnantes ... Enfin, ce trône où était assis Innocent III devant lequel nous nous mîmes immédiatement à genoux. Avant que Frère François ait pu ouvrir la bouche afin d'expliquer pourquoi nous étions là, le Pape nous expliqua que l'Eglise devait être puissante afin de mieux gouverner les âmes pour les guider vers la foi en Dieu. Elle devait donc être riche et prospère et tous ceux qui étaient riches ou nobles se devaient de la servir dans ce but de leur mieux. Mais notre Eglise avait aussi des ennemis extérieurs, des princes, des rois, des sultans qui menaçaient le monde aristotélicien et contre lesquels les nobles et leurs armées devaient aussi nous protéger. Le Pape nous recommanda donc de rejoindre nos familles afin de nous préparer à servir l'Eglise au mieux de cette manière. Puis il nous congédia. La Curie était satisfaite. Le Pape n'avait pas écouté ces jeunes inconscients qui prônaient la pauvreté... Mais le lendemain, alors que nous nous préparions à nous en aller, déçus de cet accueil, le Pape nous rappela à notre grande surprise ... Il nous expliqua que durant la nuit, il avait fait un rêve qui l'avait fortement impressionné. Dans celui-ci, il avait vu une grande église commencer à s'effondrer puis François était venu et s'était mis à la place de l'un de ses piliers de marbre et avait retenu tout l'édifice qui ainsi ne s'était pas écroulé. Innocent III voulait à présent entendre ce que François avait à lui dire. François lui expliqua alors que l'ennemi de l'Eglise n'était pas extérieur mais intérieur. Tout ce qui en nous nous empêchait d'être l'ami de notre prochain était notre véritable ennemi. Il fallait donc réveiller partout l'amitié qu'Aristote nous avait si bien enseigné et dont Christos nous avait montré l'exemple à la lumière de Dieu.
Profitez de ces temps de réjouissances pour donner, offrir et aider, et restez humbles pour la fête de Noël. Vous festoirez le premier jour de la nouvelle année.
L'abbé ayant fini son court sermon, il alla donner la communion aux fidèles.
Ainsi fut donc conclue la messe de ce dimanche... | |
| | | lexartey
Nombre de messages : 361 Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: Re: Messes Jeu 3 Jan - 22:37 | |
| 30 décembre 1455 Messe dominicale consacrée au message de saint François de Gênes (2), par Zabouvski_le_jeune
- Zabouvski_le_jeune a écrit:
- Les fidèles avaient pour la plupart tous prit place lorsque le curé sortit de la sacristie, vêtu de l'habituel paramentique aristotélicien et transportant avec lui sa copie du Livre des Vertus. Rapidement, les derniers retardataires s'étaient assis et la célébration pouvait débuter.
Le Père Zabouvski commença d'abord par acceuillir ses frères.
Soyez à nouveau les bienvenus en notre humble église aristotélicienne de Montmirail. Aujourd'hui, alors que les fléaux s'abattent sur notre monde et que certains préfèrent encore se détourner du message de la vertu pour baigner dans l'hétérodoxie, je vais vous lire à nouveau un extrait de la vie de Saint François.
L'abbé prit donc son Livre des Vertus et entama la lecture.
Saint François de Gênes - Chapitre 2 : La Découverte d'Aristote
François était revêtu de haillons, agenouillé devant l’église de la paroisse Saint Georges de Lyon. Il mendiait. Sa misère matérielle était réelle. Il vivait dans la pauvreté la plus extrême, grignotant quelques miches de pains et légumineuses que le curé, admiratif, lui fournissait sans peine et avec toute la charité d’un homme de cœur. A défaut des conforts d’une vie luxueuse, ses innombrables pensées de Dieu amenaient en lui une richesse spirituelle débordante. Et malgré toutes les épreuves que les hommes lui avaient fait subir, il continuait à avoir confiance en l'Humanité, car sa fidélité envers la créature choisie par Dieu était sans faille. Seul l’incrédulité et le non-respect des commandements divins écrits dans le Livre des vertus pouvaient conduire des hommes aux vices. S’éloigner de Dieu était s’éloigner de la vertu. S’éloigner de la vertu était s’éloigner des fondements de la société des hommes et de ses lois. Ainsi il reconnaissait la grandeur d’âme de certains, et, en demandant l’aumône , en conséquence il faisait appel à la communauté Aristotélicienne dans son ensemble, à la charité universelle de l’Eglise et des fidèles. Sa survie ne dépendait que de la communauté, il remit ainsi toute sa confiance, sa vie même entre les mains des Hommes, entre les mains de Dieu. La simple pensée de la vengeance ne lui avait jamais traversé l’esprit, tant il considérait ces hommes comme égarés et distants de Dieu. Il vint un jour un homme vêtu d’une longue toge noire et d‘un couvre-chef typique des universitaires de la ville. Venu sur les conseils de ses étudiants il s’approcha intrigué par le jeune mendiant, en tenant dans ses mains un objet d’une grande valeur aux yeux de beaucoup : un livre. La confiance en l’Homme, quel qu’il soit, quoi qu’il ait fait dans sa vie, finissait toujours par tenir ses promesses en retour. L’éternel retour, l’éternel don de l’humanité, voilà comment devait fonctionner le monde : Sur la confiance, l’espoir et le don. François n’attendait rien de personne, il donnait pourtant de sa personne, de sa compréhension, de ses conseils avisés, de sa foi et de son amour. Mais aucun intérêt ne guidait son âme, aucune reconnaissance, aucune gloire n’étaient recherchées. Il ne percevait pas le monde et l’Homme comme pouvait le percevoir son père, il était ailleurs. Et c’est à la vue de cet illustre homme en noir, planté devant lui que tout se mit en lumière et en mouvement d’une harmonieuse manière, sans pareil, la quintessence de l’amour s'incarnant devant ses yeux ébahit. L’homme tendit le livre à François, avec le sourire bienveillant d’un défunt apaisé, et parla en ces termes :
- Que le savoir illumine ta vie jeune mendiant, Aristote et Christos sont nos guides à tous. Sache que les tréfonds de nos âmes ont été étudiés par le sage Aristote, le monde n’avait plus aucun secret pour lui. L’Homme à la lecture de ces saints ouvrages se dévoile tel l’escargot quittant sa coquille. Grâce à lui, la raison à donné une dimension nouvelle à la foi, Dieu a apporté l’intelligence à l’Homme, c’est pour mieux l’aimer et mieux vivre sur terre. Plus que Christos, Aristote nous raconte cela. Mais vous, qui êtes vous ? - Vous faites donc partie de l’université ? Quelle joie de rencontrer un homme si érudit, si aimable et si bon. Dieu puisse bénir l’Université pour la sagesse que cela apporte aux hommes. Je me nomme François. - Malheureusement l’université est une communauté très hétéroclite, le vice peut souffler dans le cœur de certains. N'accumule aucun savoir, avec moi. N'essaie que de comprendre. Je me nomme François moi aussi, d'ailleurs. - Peut être n’ont ils pas été suffisamment bien guidés ? - Oh, assez oui, il l'ont été, mais les tentations vicieuses de ce monde sont légions et beaucoup, aussi savants qu’ils soient, sombrent dans l’antichambre de la créature sans nom. - N’avez vous plus aucune espérance pour l’être humain, l’être aimé ? - Parfois, seulement, et je l’éprouve devant vous, François. - Je ne suis qu’un parmi une multitude, c’est l’homme dans son entier que vous devez voir en moi. - C’est donc à la créature chérie de Dieu que j’offre cet ouvrage ainsi que cette invitation. Nous sommes parce que nous sommes nombre.
L'abbé déposa son Livre et fit un court sermon, s'adressant à l'assemblée.
Mes enfants, souvenez-vous de la volonté de justice de François. J'avais il n'a cherché la vengeance par les lames et le sang, parcequ'il croyait, et faisait confiance en Dieu. Comme lui, aussi, cherchez toujours à apprendre, à découvrir les enseignements contenus dans le dogme aristotélicien. Maintenant, comme à chaque office, communions ensemble pour célébrer l'amitié.
N'oubliez pas aussi que demain sera célébrée une grande messe pour souligner la nouvelle année. Elle se déroulera à la Cathédrale du Mans.
Allez en paix! | |
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