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lexartey
Nombre de messages : 361 Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: Messes Mer 29 Aoû - 23:11 | |
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Ci-dessous se trouve :
le registre des messes célébréés dans l'église Saint-Nicolaïde de Montmirail en l'an 1455
11 mars 1455 Messe dominicale consacrée au libre-arbitre, par MaisseArsouye
- MaisseArsouye a écrit:
- Le Père Arsouye arriva tôt à l'église, il prépara la messe et alla sonner les cloches :
(((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG)))
Les paroissiens arrivent un à un. Certains s'inquiètent de son départ annoncé, mais il les rassurent et leur promet d'en dire un mot après l'office.
Bienvenue, chères soeurs, chers frères ! Bienvenue dans la maison d'Aristote.
Nous allons commencer avec notre prière habituelle. Cette fois, je vous demande de la réciter en pensant à vos actes et à leurs conséquences.
Frère Arsouye se dirigea vers l'autel, se plaça devant un grand livre ouvert et commença la lecture :
- Citation :
- Pré-Histoire I - Oanylone
- Citation :
- Les humains étaient désormais les enfants de Dieu. Cela avait pour conséquence qu’ils étaient maintenant dotés d'une âme, qu'ils seraient jugés à la fin des temps en fonction de leur pratique de la vertu. De plus, cela faisait qu’ils étaient maintenant voués à travailler pour assurer leur subsistance. Les autres créatures de la création, exceptée celle que le Très Haut n’avait pas nommée, leur étaient soumises. Les humains pouvaient ainsi les cultiver et les élever pour s’en nourrir.
Dieu n’intervint plus dans le monde, laissant Ses enfants vivre et prospérer. Il avait donné à la créature qu’Il n’avait pas nommée la liberté de les tenter pour qu’ils doivent avoir à choisir entre le chemin de la vertu et celui du péché. Etant omniscient, Il savait déjà comment serait leur avenir, mais il voulait que ce soit à eux de faire leurs preuves, sans les juger par avance. Maîsse Arsouye lève les yeux du livre et s'adresse aux paroissiens :
- Citation :
- Voici un texte capital ! Je pourrais même dire que c'est un pivot de notre Foi et de notre Eglise. Il nous parle du libre arbitre !
Le libre arbitre, c'est la possibilité qu'a chaque humaine de prendre ses propres décisions. Que ce soit une décision importante pour le reste de sa vie ou une petite décision du quotidien, chacun d'entre nous possède cette liberté de choix. Et c'est capital, car sans liberté, où serait la vertu ?
Imaginons un homme qui soit privé de libre arbitre. A sa naissance, tout est dit. Toutes les décisions de sa vie sont fixées par les circonstances. Il ne fait aucun choix. Il est comme une charrette qui dévale une pente. Il subit la route, les cahots et les obstacles, il ne maîtrise rien.
Pensez-vous qu'un tel homme puisse faire preuve de vertu ? Bien sur que non. Car la vertu est un état dans lequel on se place, c'est la conséquence d'un choix délibéré. Une fourche équilibrée et solide est une bonne fourche, mais pas une fourche vertueuse. Une maison confortable est une bonne maison, mais pas une maison vertueuse. Une vache qui produit beaucoup de lait est une bonne laitière, mais pas une vache vertueuse.
C'est la volonté que nous mettons dans nos actes qui peut faire de nous des êtres vertueux. Remercions le Très Haut de nous avoir fait ce merveilleux cadeau : le libre arbitre !
Méditons ces paroles ensembles !
Les fidèles se recueillent quelques minutes. Puis me Père Arsouye reprend la parole.
La suite de cette messe sera une nouveauté. Allessandro m'a proposé de monter une chorale. J'ai pensé que ce serait une excellente idée. Aussi je lui ai proposé de venir chanter pour vous ce matin. Aussi, je vous demande d'écouter Allessandro :
Le Père Arsouye recule de quelque pas et va s'asseoir...
- allessandroo a écrit:
- J'ai longtemps habité une grotte platonique
Que des ombres mouvantes hantaient comme un château Et dont les cavités obscures et noir corbeau Rendaient pareil le soir au jour, le cap au pic.
Mes yeux en zyeutant ce fort troublé tableau Mélaient d'une facon païenne et cathartique Le Tout Puissant, le Juste, l'Amour métaphysique Aux accords dissonnants rapportés par l'écho.
C'est là que j'ai compris, dans une volupté calme, Grâce à l'Être Divin, l'Universel Moteur, Que ces spectres fuyants qui me glacaient le coeur
N'étaient que viles pensées, du vent souflant des flammes, Et qu'en raisonnant bien, assumant le bonheur, Je trouverai la Voie, l'éclatante Lueur.
- MaisseArsouye a écrit:
- Le Père Arsouye revint devant les paroissiens alors qu'Allessandro se retirait.
Merci, Allessandro.
L'heure est maintenant venue de célébrer l'eucharistie
Chers soeurs, chers frère, merci d'être venus. Qu'Aristote vous illumine le chemin menant à la sainteté.
AMEN !
Les fidèles se préparent à se partir quand le Père Arsouye les retient.
Attendez un instant, l'office est terminé, mais j'aimerais vous dire un mot.
Tout le monde se rassied, à l'exception de deux ou trois personnes qui s'éclipsent discrètement...
J'ai récemment été désigné pour devenir Evêque de Poitiers. Je vais donc devoir quitter Montmirail. Croyez bien que ce n'est pas de gaieté de coeur. Monseigneur Savoie et moi-même cherchons activement un remplaçant afin de ne pas laisser Montmirail sans curé. Si l'un de vous est intéressé, qu'il s'adresse à Monseigneur Savoie.
Je signale aussi que je dois partir le plus vite possible et que j'ai deux champs à vendre. Si vous voulez accomplir un acte vertueux envers l'Eglise...
Merci de m'avoir écouté. Si vous avez des questions, je reste à votre disposition.
Les fidèles se lèvent et se dirigent vers la sortie avec de nombreux murmures et chuchotements. Le Père Arsouye va sonner les cloches/
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Puis il se rend sur le parvis pour répondre aux questions.
Dernière édition par le Sam 1 Sep - 1:53, édité 3 fois | |
| | | lexartey
Nombre de messages : 361 Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: Re: Messes Jeu 30 Aoû - 0:37 | |
| 25 mars 1455 Messe dominicale consacrée à la Parole divine, par Robert Savoie - Robert Savoie a écrit:
- Frère Savoie pénétra dasn l'église, après une semaine éprouvante, épuisante, et angoissante. Il était heureux d'entrer dans ce lieu si calme et si serein, et de se retrouver dans et ambiance de paix. Il se sentait inspiré. Au dehors, les cloches raionnaient.
(((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG)))
Puis, comme les fidèles afflueaient, il commença la messe, s'installant devant l'autel.
Mes amis... quelle semaine, n'est-ce pas?
Nous avons vécu la crainte, le drame, la désolation, et cela continue. Nous avons perdus de nos proches, et il est possible que d'autres tombent encore. Permettons-nous d'esperer que non, que les armees ne s'arretent pas chez nous, qu'ils entendent nos appels au calme et a la vertu, mais, sachez, que ceux que nous avons perdu -pleurons les- ne nous ont pas quittés pour rien. C'est en martyr de la haine que nous en garderons le souvenir, comme de ceux que nous perderons s'il y a d'autres combat a avoir, mais, de toute évidence, c'est par leur dévouement que nous conservons encore aujourd'hui notre Maine, nos champs, et nos familles, pour la plupart, à tout le moins. Nous devrons prendre exemple sur eux si le drame doit se repeter.
Je vous suggère, en ce jour, en ce lieu, de nous éloigner quelques instant de ce tumulte. Nos esprit en ont bien besoin. J'ai quelques annonces à vous faire, en fin de messe. Des bonnes nouvelles, je vous rassure.
Mais pour l'instant, recueillons nous un peu...
Je vous prononcerai aujour'dui un sermon que l'archidiacre de Rome, Jeandalf, a un jour retrouvé... il est si beau, vous aller devoir retenir vos larmes...
- Citation :
Le Très Haut réside là où vit Sa Parole.
C'est dans notre vie que, du matin au soir, coule entre les rives de notre maison, De nos rues, de nos rencontres, la Parole où le Créateur veut résider. C'est dans notre esprit qui nous fait nous-mêmes à travers les actes de notre travail, De nos peines, de nos joies, de nos amours, que la Parole du Très Haut veut demeurer.
La phrase du Seigneur que nous avons arrachée au livre des vertus dans une messe du dimanche matin ou dans celle d’un baptême ou d’un mariage, ou lors de nos études, ou en écoutant les autres, elle ne doit plus nous quitter, pas plus que nous quitte notre vie ou notre esprit.
Elle veut féconder, modifier, renouveler la poignée de main que nous aurons à donner, notre effort sur notre tâche, notre regard sur ceux que nous rencontrons, notre réaction sur la fatigue, notre sursaut devant la douleur, notre épanouissement dans la joie.
Elle veut être chez elle partout où nous sommes chez nous. Elle veut être nous-mêmes partout où nous sommes-nous.
La Parole du Seigneur, elle exige notre respect ; si notre vie a des pauses possibles, nous gardons cette parole elle exige que notre esprit s'occupe exclusivement d'elle,
Elle veut que l'on prie sur elle dans l'oubli de tout ce qui est si peu à côté d'elle. A la fin de sa lecture, Savoie regarda ces fidèles.
N'est-ce pas beau, n'est-ce pas? Sachons donc faire vivre le Créateur en nous à travers ses paroles ou celle qu’il à inspiré à ses Saints et ses prophètes.
Je sais, habituellement, j'essais de vous faire rire un peu plus. Pardonnez-moi, cette semaine, mon esprit est si sérieux... alors, sans plus attendre, passons aux bonne nouvelles!
Sous peu, je vais vous introduire deux nouveaux membres, dans notre clergé. S,ils ne sont pas parmis nous, c'Est que les affres de la guerre les tiennent a distance. Mais dès que les chemins seront praticables, ils se précipiteront parmis nous.
J'introniserai alors Passion et Blinda comme nouveau diacre. Elles s'occupperont comme Aless et moi-même de vous offrir tous les sacrements nécessaires. Si nous avons perdu Maisse, dans otre équipe, et bien il sera bellement relevé! (Blinda agira comme curé ig, sous permission spéciale romaine, comme elle est mariée. Elle n'aura, en somme, de diacre que le titre. Passion éprouve des problèmes technique, mais sera sous peu des nôtres).
Alors, sur ce, fêtons le partage aristotélicien, et prions pour que rien de malheureux n'arrivent demain!
Puis, les cloches retentirent à nouveau, et avoie, a son habitude, serrait les mains des fidèles sur le parvis de l'église...
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| | | lexartey
Nombre de messages : 361 Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: Re: Messes Jeu 30 Aoû - 0:41 | |
| 1er avril 1455 Messe dominicale consacrée à la rencontre entre Aristote et Platon, par Alessandor - Alessandor a écrit:
- Dimanche matin, le soleil montait dans le ciel, malgré les nuages l'obscurcissant. Quoique les nuages n'empecheraient jamais le soleil de monter.
La fière église de Montmirail, le diacre Alessandor, y entra discrètement, vêtu de sa bure, croix de diacre autour du cou. Cela le changeait que de le voir en armure, ou uniforme d'officier. Quoique ...
Que les cloches résonnent, que les fidèles rentrent pour la messe !
(((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG))) - Alessandor a écrit:
- Sur l’autel de l’église, le regard troublé, le visage détendu mais un sentiment d’humilité, le jeune diacre réfléchissait calmement, attendant ses fidèles, qui entraient au compte goutte. Alessandor trouvait son réconfort dans les prières et le dogme, qu’il s’évertuait à lire, lui permettant de faire face à ses doutes et angoisses. Si nombreuses en ces temps troublées. Il ne savait trop ce qu’il devenait … Faisait il réellement son devoir ? il en parlerait plus longuement avec l’évêque. La bure soignée mais rapiécée, de piètre qualité.
" Mes amis, mes frères et sœurs, prenez place, je vous en prie. Bienvenue ce dimanche. Que le calme de l’église apaise vos doutes et craintes. Si vous souhaitez me parler, seul à seul, je suis à votre écoute. N’hésitez pas à me déranger. Pour l’instant, recueillons nous. Répétons le credo aristotélicien, ensemble. "
Difficile de croire que Alessandor, en plus d’être diacre, était aussi un châtelain, arrogant et hautain selon certain dires. Qu’importe. Sortant le livre des vertus, il sélectionna copieusement une page, avant d’en entamer la lecture.
- La Vita d'Aristote - Livre Ier - Dialogues – Chap. VI – Le Maître a écrit:
- Aristote, après des jours d’un voyage épuisant, fit enfin son entrée dans la cité athénienne. Ce qu’il y vit le laissa pantois. La ville était merveilleuse, et l’architecture d’une pureté superbe. Les colonnades se déployaient dans une harmonie qui ravissait l’esprit. A chaque coin d’allée, des marchés grouillant attestaient de la formidable activité commerciale qui régnait en ces lieux. Les jardins étaient multitudes, et l’on pouvait y voir de petits groupes de philosophes, qui se complaisaient aux sophismes entre les plantes luxuriantes, les fontaines au charme ineffable, et les roches millénaires. Un temple magnifique, perché sur un plateau, dominait la cité.
Aristote était fort impressionné, mais finit par trouver l’académie, où l’illustre Platon enseignait. La magnificence du lieu le consternait, et tel un halluciné il errait dans les immenses couloirs de marbre de la bâtisse. Ses pas le conduisirent vers une lourde porte, sur laquelle on pouvait lire l’indication « scolarité second cycle ». Aristote n’avait jamais rien vu de pareil, et se demandait ce que pouvait signifier cette mystérieuse formulation, mais il se décida à entrer, pour y demander son chemin. L’accueil fut fort désagréable. De vieilles femmes antipathiques lâchèrent à Aristote, du bout des lèvres, que « le professeur Platon devait donner un cour en troisième année, à droite au fond du couloir, puis à gauche, puis deux fois à droite, puis à gauche, puis tout droit, puis en haut de l’escalier B ». Enfin l’une d’entre elles fit comprendre à Aristote, d’un regard sombre, qu’il fallait qu’il quitte les lieux aussitôt.
Après moult pérégrinations, et mines méprisantes des disciples auxquels il demandait son chemin, Aristote parvint enfin dans un grand amphithéâtre, où il fit une intrusion remarquée du professeur.
Platon : "Quel est ton nom, jeune homme ?"
Aristote : "Aristote."
Platon : "Fort bien. Aristote, sache que je n’accepte personne dans mon cour que je n’ai d’abord testé."
Aristote : "Je suis prêt."
Platon : "Bien. Aristote, si je t’admets en mon enseignement, je t’apprendrai les rudiments de la logique, et davantage si ton intelligence le permet. Mais d’abord, tu dois savoir te détacher de ce que tu considères comme certain. Un bon philosophe ne fait confiance qu’à sa propre raison, et doit être capable de démonter les raisonnements pervers des sophistes pour avoir une connaissance parfaite des choses de ce monde. Ecoute bien ceci : il faut dire qu’aucun chat n’a huit queues, mais cependant, un chat a une queue de plus que nul chat. Donc, un chat doit avoir neuf queues."
Aristote écoutait avec attention.
Platon : "Alors, peux-tu me démontrer l'absurdité de ce sophisme ?"
Aristote réfléchit un instant puis énonça la chose suivante...
Aristote : "Et bien continuons le raisonnement. Un chat doit donc avoir neuf queues, dont un chat a neuf queues de plus que nul chat. Et comme aucun chat n'a huit queues, un chat doit en avoir dix-sept..."
Platon : "Bien vu"
Aristote : "Si on fait tourner le raisonnement en boucle, il en vient à se contredire. L'énoncé qui vient en conclusion ne peut donc qu'être faux."
Platon : "C’est remarquable, jeune homme. Je vois qu’il n’est pas nécessaire de t’enseigner l’art du syllogisme, il est inné chez toi."
Et Aristote fut heureux d’avoir satisfait son nouveau professeur. Un moment de calme et de silence, puis le jeune diacre entama le sermon.
" Intéressant passage n’est il pas ? Nous pouvons y admirer un plein potentiel, une logique imparable, mais pas indéfendable. Le syllogisme … Je ne vous apprendrais ce qu’il est, car tel n’est pas mon but, de même je ne suis point spécialiste en la matière. Sachez que le syllogisme est un procédé logique, un rapport de rapport, pour parvenir à établir des propositions. Sachez, que la vérité n’est pas toujours là où elle devrait l’être. Affirmer, se retrancher sur sa position et se fermer aux idées d’autrui, cela revient à un enfermement progressif, une rupture, un égoïsme. Ouvrez vous aux autres, écoutez les ! "
La vérité, une allusion actuelle avec le conflit. Qui dit vrai ? Où est la justice ?
" Mes amis, prenons désormais le pain aristotélicien ! Prenons l’eucharistie, ensemble ! "
Un moment de convivialité et de repos, les fidèles, il l’espérait, se sentiraient plus tranquille … Les cloches retentirent à nouveau, comme pour marqué la fin de la messe.
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| | | lexartey
Nombre de messages : 361 Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: Re: Messes Jeu 30 Aoû - 0:47 | |
| 08 avril 1455 Messe dominicale consacrée à la Vita de Mhour, par Robert Savoie - Savoie a écrit:
- (((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG)))
Pour cette première messe en ces lieux je fit une entrée des plus candide. Vêtissant la robe de circonstance, je me posait encore bien des questions. Quand les fidèles apparrurent en masse, bien assis sur leur banquette, je fut bien obligé de m'avancer.
Ainsi, je commençai mon discours:
Mes amis, fidèles, chère paroissiens, le temps est autant à la joie de ce congé pascal qu'à la misère de la guerre. C'est Pâques! Malgré tout ce qui nous traverse, j'espère que vous m'accueillerez en votre sein.
Ainsi, pour vous éviter toute malédiction, je vous suggère, comme l'on eut si bien dit: que "nous remplacions la nourriture par la prière, et les plaisirs par les pénitences. Le peuple se maudissait d’avoir préféré le plaisir à la prière et à la contemplation. "
Je suis donc revenu aux textes:
Je vais vous lire un passage de la vista de Mhour, et je vous demande de pardonner les erreurs de traduction de nos moines copistes, encore et toujours si peu nombreux.
- Citation :
- Le quarantième jour, Oane nous apparut, ceux qui avaient vu sa statue au grand temple, le reconnurent directement et se mirent à genoux, se frappant la poitrine en le suppliant d’intercéder pour eux auprès de Dieu.
Il se dirigea vers mon père, et lui dit :
- Citation :
- Mhour, ton fils est le premier né depuis le jour des cendres, tu as guidé ta tribu quarante jours durant dans la privation et la prière sans jamais rien demander pour toi, sache que tes prières ont été entendues et que demain sera un jour gras pour les tiens. Vous arrêterez de vous lamenter sur les fautes des anciens, car Notre Créateur m’a dit « Je le jugerai, en fonction de la vie qu’il a menée » et non pour les fautes de ses pères.
Vous devez vivre l’avenir et non pleurer le passé, sois le guide de ton peuple, et instruis ton fils pour qu’il ouvre la voie qui conduira aux prophètes.
Dieu ne demande que votre amour et vous ne pouvez le lui donner que si vous vous aimez vous-mêmes, que le pardon des fautes soit donné au repentis, mais bannissez celui qui récidive contre la parole donnée. Demain est un cadeau de dieu, faites la fête car ça sera le jour du renouveau, que les quarante jours passés ne soient pas l’image de votre vie, ne cherchez pas Dieu dans la souffrance, mais souvenez vous d’avoir souffert pour ne pas le perdre. Je vais vous laisser poursuivre votre vie, reposez-vous et faites la fête avec tout ce qui vous reste de nourriture et de vin, car demain sera le jour du renouveau.
Ma tribu fit donc la fête, ceux qui avaient encore du pain le partagèrent avec leur voisin, le vin fut lui aussi partagé jusqu’à la dernière goutte, et en ce jour fut le jour premier jour gras depuis le mercurii des cendres. Tout le monde dormit comme moi, c’est-à-dire comme un gros bébé que j’étais, et en se réveillant avec le soleil les gens virent qu’il y avait une source qui coulait non loin, et un peu plus loin une oasis remplie de fruits, et d’animaux.
Au centre de l'oasis se dressait une stèle sur laquelle était fixée la tablette d'Oane, la tablette reprenant les commandements de Dieu. Cette pierre qui avait été gravée par les doigts du Créateur et confiée à la première communauté pour qu'elle n'oublie jamais qu'au-delà de l'Amour nous étions aussi liés à la loi de la Création. Cette pierre qui pourtant aurait dû disparaitre avec la cité était là.. intacte mais écrite dans une langue que désormais nous ne savions plus lire... Mais les lois du Très Haut nous n'étions pas prêts à les oublier à nouveau.
C’est donc là, près de la stèle que mon peuple s’installa en majorité. Depuis plus de quarante années de paix et de bonheur nous vivons ici, et nous prions Dieu de pardonner à ses enfants... D'autres ont continué vers la mer et par delà la mer, pour étendre la race humaine de part la création. N'oubliez pas, frères et soeurs, comme nous l'enseigne Aristote,
L'Éthique à Nicomaque:
- Citation :
- Dans toute action, dans tout choix, le bien c'est la fin, car c'est en vue de cette fin qu'on accomplit toujours le reste
De plus, je vous invite à la grande fête du lundi de Pâques sur le parvis de la cathédrale du mans!
Demain lundi de Pâques, après cette journée de repos et de partage, nous nous rendrons, cruches et timbales à la main, à la cathédrale du Mans, en famille ou en procession pour fêter le renouveau par l'eau qui rapelle notre baptème, notre renaissance à la vie.
L'eau est un symbole de la vie. Famille et amis se verseront de l'eau bénie, les uns sur les autres, puis iront sur leurs bêtes et leurs champs pour la fertilité de tous !
Mes amis, ainsi, en ma première messe, nous irons partager le pain de l'amitié en compagnie de chacun de nos proche qui n'est pas parmis nous, et nous établirons la paix aristotélicienne.
Je vous en prie, allez en paix.
On entendit les cloches à nouveau.
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Sur le parvis de l'église, une nouvelle diacre attendait les fidèles | |
| | | lexartey
Nombre de messages : 361 Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: Re: Messes Jeu 30 Aoû - 0:50 | |
| 15 avril 1455 Messe dominicale consacrée à la guerre en Anjou, par Robert Savoie - Robert Savoie a écrit:
- Juste avant de quitter pour le Mans, Savoie avait prit le temps de tenir un office à ces paroissiens.
Les cloches raisonnèrent ainsi à nouveau dans l'enceinte de l'église.
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Un à un, les fidèles prirent place dans la nef de l'église.
Savoie s'approcha de l'autel, et prit la parole.
Mes amis, nous nous sommes bien amusés, lundi dernier, en la Cathédrale du Mans. Je vous remercie d'être venu en si grand nombre, la cérémonie fut des plus plaisante. Malheureusement, en ces temps lourd où la menace d'une attaque plane sur nous, je vous invite à m'écouter des plus attentivement en ce jour. Mais, avant de vous tenir mon sermon, prenons un temps pour nous recueillir tous ensemble. Prions ensemble cette semaine sur les réflexions Ysupso, dasn la fin des temps.
Soit-il ainsi.
Savoie se concentra, après la prière, et s'adressa aux fidèles après avoir pris une grande inspiration.
Mes amis, Aristote espose, dasn sa Poétique, que devant la représentation des choses laides, la joie de la connaissance l'emporte sur le dégoût qu'elles devraient normalement inspirer.
Pourquoi?
- Citation :
- parce que comprendre est agréable non seulement aux philosophes mais à tous les autres hommes.
Ce n'est pas qu'un seul plaisir esthétique que donne la représentation. Et la guerre en est toute une. C'est un plaisir, un plaisir de connaissance, quand nous nous en donnons la peine.
Allons plus loin ensemble, voulez vous? Interprêtons cette intention qu'Aristote à de nous partager ce désir de la connaissance. Le terme "juste", est l'adjectif de justesse et de justice. Aristote nous dit que s'il y a une vérité littéraire, que la phrase déploie dans l'ajustement parfait de la vision et de l'expression, cette justesse-là doit nous aider à vivre : le texte ne se limite pas aux figures littéraires obtenues par le poète.
Il lui faut passer à un autre ordre, par où le lecteur va le faire sien et le transformer en oeuvre - en action sur le monde. Le texte devient alors une expérience du monde pour celui qui le lit: alors, ses figures prennent effet, et voici que se déploie l'ordre de la vision et de la compréhension. Grâce au livre, le monde prend sens.
Mes amis, ce plaisir vous est accessible, que vous sachiez lire ou non. On ne lit pas que les mots. On doit également ainsi lire le monde, et les évènements. Voyez la guerre comme un texte. Et, par désir de vous approcher de la vertu, faites comme Aristote nous enseigne. De cette manière, répondons ensemble à l'appel que nous lance aujourd'hui notre archevêque, que je vous lit, avec les mots écris de sa main.
- Childebert 1er a écrit:
A tous, fidèles de l'Eglise Aristotélicienne du Maine,
C'est avec une grande émotion que je m'adresse aujourd'hui à vous. En effet, beaucoup d'entre vous désire voir arrêter la guerre. Nous nous sommes réunies à Tours son Eminence Anguillerusée, Monseigneur Savoie, Monseigneur JanDeBoheme, Monseigneur Gloth et moi même, afin de discuter comment nous pourrions agir pour retrouver la Paix dans notre archevêché. Les Comtes et Ducs n'ont même pas daignés répondent à notre invitation. Le dernier jour de la Table Ronde, alors que nous cherchions encore une solution, Monseigneur Savoie nous apporta la réponse. Une solution toute simple qui vient de la diaconesse de Mayenne, Cléopitre.
Je demande à vous chers fidèles de l'Eglise Aristotélicienne qui refusez la guerre et de mettre en votre signature la lueur d'espoir.Allumez cette bougie pour dire oui à la Paix.
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Childebert de Béarn dit le Digne Archevêque de Tours
Ainsi, comprenons le sens de la guerre comme de nous révéler notre ardent désir de voir la paix s'instaurer en notre monde. Sus aux militaires. Sus aux bretons qui veulent s'imposer chez nous. Sus aux français qui veulent s'imposer chez les autres. La guerre est nécessaire quant il s'agit de se défendre. Mais jamais lorsqu'il s'agit d'attaquer. Et si guerre doit-il y avoir, alors, qu'elle se face en accord avec nos principes fondamentaux.
Je vous invite donc à installer, tous et chacun de vous, ce cierge ici, dans cette église, mais aussi chez vous, et même de le transporter avec vous (lire:mettre en signature^^). Peut-être ainsi demain, la semaine prochaine, ou dans un mois, notre monde sera-t-il un peu meilleur...
Mes amis, sur ce, je vous invite à célébrer le pain de l'amitié...
Puis, on entendit à nouveau les cloches de l'église sonner...
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| | | lexartey
Nombre de messages : 361 Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: Re: Messes Jeu 30 Aoû - 0:54 | |
| 22 avril 1455 Messe dominicale consacrée à l'Inquisition, par Robert Savoie, Lexartey et Passion - Citation :
- Les cloches raisonnèrent à nouveau dans l'enceinte de l'église.
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Un à un, les fidèles prirent place dans l'église de Montmirail.
Savoie s'approcha de l'autel, et prit la parole.
Mes amis, je vous souhaite un beau bonjour en cette belle journée d'Avril. Plusieurs choses, dasn cette messe! Le sermon sera important, mais j'ai aussi de belles nouvelles à vous annoncer...
Mais d'abord, je vous invite à la prière...
Alors, ainsi, commençons tout d'abord par les nouvelles. Notre clergé s'aggrandit, aujourd'hui. Je vous présente d'abord votre nouvelle curé, en la personne de Lexartey. Elle sera éventuellement la curé de notre capitale, le Mans. Mais, pour quelques semaines, vous pourrez en profiter vous même... Chanceux êtes-vous! Profitez en, Lex est une de nos grandes théologienne, en ce si beau royaume...
Je vous annonce aussi que Passion joindra notre clergé, comme diaconnesse. Ainsi, si vous avez besoin de ces services, il ne faut pas hésiter à lui demander.
Je vais d'ailleurs leur laisser cet autel, le temps que vous les connaissiez un peu mieux...
++++
Lexlartey, qui n'en était pas à sa première messe, était tout de même émue de parler pour la première fois aux fidèles du Mans.
Merci, monseigneur.
Comme première parole que je désir vous adresser, au delà des bonjours d'usages, concerneront l'actualité du Royaume, particulièrement celle de notre province. Vous n'êtes pas sans savoir que la guerre fait rage... avec tout ces extractions de piètre foi, et tous ces débordements. Ainsi, Rome à décidé d'instaurer un tribunal particulier, mais il n'est pas toujours bien compris, chez les fidèles. Pourquoi ainsi nous pourchasser entre nous? Pourquoi, en apparence, nuire à l'effort de guerre? Et bien laissez-moi vous présenter son action tel qu'il est en fait...
Le Très Haut est amour, notre église est pardon. Gardez toujours cela en tête. Nous sommes contre la guerre, quelle qu'elle soit. Mais quand le temps est venu de faire parler le glaive, cela n'implique pas pour autant que nous devrions perdre tout sens vertueux.
L'Inquisition à été mise en place pour combattre l'hérésie. Telle est son intention:
- Citation :
- Que ceux et celles qui, en leur âme en conscience choisissent d'emprunter une autre voie que celle tracée par l'Eglise sont certes libres de le faire, puisque s'ils le font, c'est que Dieu a permis qu'ils le puissent, mais que notre devoir à nous, membre de l'Eglise, que nous soyons Clercs ou simples fidèles, de tout faire pour les remettre dans le droit chemin, il est de notre devoir que de les aider MALGRE EUX à entrer en Paradis, il s'agit de les contraindre POUR LEUR BIEN, la Félicité de l’âme étant infiniment plus importante que les aléas de la vie terrestre.
Cependant, voyez que sa mission est aussi actuelle, en ces temps troubles: je vous rappellerai les dires de Guillaume de Baskerville:
- Citation :
- "je fut inquisiteur en un temps ou l'inquisition cherchait à guider les âmes, non pour torturer et bruler des corps"
Et telle est la véritable façon de faire des tribunaux inquisitoriaux. Telle est celle du tribunal spécial instauré par notre église, en ces jours sombres. Non pas amener les fautifs au bûcher, mais justement: les y en empêcher. Leur offrir le pardon, et la repentance. Que l'on parle des hérétiques comme des aristotéliciens, malheureusement, parfois, la créature sasn nom nous rejoint, pour quelques instants. Le rôle des tribunaux épiscopaux est de ramener dans le droit chemin, suite à ces égarements. Concrètement, de nous permettre de faire la guerre comme il se doit. Entre militaires. Avec noblesse, et loyauté. Respectant les trèves dominicales. Agir, en somme, comme le Très Haut nous le commande, et comme Aristote nous l'enseigne.
Monseigneur, qui est procureur à ce tribunal, n'est pas là pour punir les militaires... son travail consiste plutôt, comme celui de tout aristotélicien, de guider les fidèles vers l'ultime rédemption. Et de réussir à faire partie des choisis, qui auront accès au paradis... Ce n'est donc pas une mission de punition, mais d'enseignement, dont il a été chargé.
Lexlartey se recula de l'autel, et Passion vînt prendre place...
+++
Mes amis, fidèles de cette paroisse: je vous invite à réfléchir maintenant sur nos grands textes. Il reflète ce qui nous attendant tous: le jugement dernier. Voici le discours que tînt le Très Haut à Oane:
C'est ainsi qu'il s'adresse à chacun de nous. Vivons en paix avec ces paroles, nous n'en serons que de meilleurs paroissiens...
Et, maintenant que tout à été dit, je vous invite à manger le pain de l'amitié...
Puis, on entendit à nouveau les cloches de l'église sonner...
(((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG)))
Sur le parvis de l'église, c'était toute une équipe qui saluait les paroissiens, cette semaine... | |
| | | lexartey
Nombre de messages : 361 Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: Re: Messes Jeu 30 Aoû - 1:04 | |
| 29 avril 1455 Messe dominicale consacrée à la vertu et à la nécessité de la vie en communauté, par Lexartey - Lexartey a écrit:
- Lexartey avait passé la nuit à astiquer les ustensiles liturgiques et à brosser toutes les chasubles du coin. Elle avait également conscienceusement dépoussiéré chaque vitrail de l'église. Le résultat était probant puisque à quelques minutes de la messe dominicale, le soleil baignait la nef d'une douce lumière. Une bonne petite nuit de méditation utile lui aavit permis d'évacuer les tensions de la veille.
En plus, comment ne pas se réjouir : après plusieurs mois ou des enfants de Dieu s’étaient déchirés, la paix revenait enfin. Tous ceux qui avaient quitté leursfamilles, leurs amis allaient pouvoir regagner leurs foyer.
Pour fêter cet événement, tous les clercs de l’Eglise Aristotélicienne qui avaient le cœur en joie, avaient décidé de répandre en ce jour le même message universel d'amour et d’Amitié. Message bien évidemment relayé par tout le clergé mainois.
L'abbesse vérifia une dernière fois que tout était en place, goûta un petit coup le vin d emesse, histoire de na pas servir de piquette aux paroissiens.
Un brouhaha en provenance du parvis lui signifai que l'heure de l'office approchait. Il était temps d’appeler les fidèles retardataires à se retrouver. Lexartey envoya donc Passion sonner les cloches. Cloches qu’elle sonna avec beaucoup d’allégresse.
(((Bing)))(((Bing)))((((Bong))))(((Bing)))(((Bing)))((((bong)))
Les fidèles entraient en masse, le cœur emplit de joie, Lexartey monta sur l'estrade de l'autel en souriant et pris la parole
Mes amis je suis heureuse de vous retrouver en ce jour exceptionnel puisque partout dans le royaume et au-delà chaque fidèle de l’Eglise Aristotélicienne célèbre comme nous le retour de la paix. Nous avons là une cérémonie universelle qui nous rappelle que nous sommes tous égaux devant le Très-Haut. L’Eglise Aristotélicienne et moi-même espérons que plus jamais des enfants de Dieu devront prendre les armes. Nous découvrirons ensemble un extrait du livre des vertus, toutefois il nous faut auparavant nous confesser. Répétez donc après moi chers fidèles.
- Citation :
- Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Lexartey contourna l’autel et regarda la nef nimbée de lumière.
Mes amis, clamons notre foi envers le Très-Haut, répétez donc après moi !
Ecoutons maintenant un extrait de l’Amour, tiré du volume de la Création.
- Citation :
- “C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créés alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste.”
“Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.” Alors Dieu dit: “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes.
Dans ce passage Dieu s’adresse directement aux créatures en leur posant cette question :
- Citation :
- “Vous vivez grâce à Moi, car Je suis votre créateur. Vous vous nourrissez, vous vous reproduisez, vous élevez votre progéniture. Mais vous ne savez pas pourquoi vous vivez. Selon vous, quel sens ai-Je donné à la vie ?”.
Toutes les créatures vont avoir le droit de répondre, toutefois la plupart vont montrer de la vanité, vont oublier l’essence même de notre existence. Lorsque Dieu s’adresse à Oane celui-ci apporte enfin une réponse humble et pleine de bon sens. Nous sommes là pour aimer nos semblables ainsi que Dieu qui est Amour. Notre amour n’a donc pas de limite, il doit être envers tout être humain et cela sans aucune distinction. Réjouissons nous d’être les Enfants de Dieu, Ses enfants. Rappelons nous à jamais que rien ne nous autorise à tuer un enfant de Dieu quelque soit la raison que nous tenterions d’invoquer.
Lexartey reprit son souffle, but discrètement un petit verre de vin de messe pour s'hydrater le gosier puis dans un silence impressionnant poursuivit son sermon.
Terminons maintenant notre lecture par Le jugement Divin issu de La fin des Temps.
- Citation :
- Et Dieu me parla: “Vois. Ces hommes et ces femmes qui sont maintenant unis dans l’attente du jugement de leur âme. Je vous ai fait aspirant à la vertu et J’ai fait celle-ci de telle manière que si l’un d’entre vous la pratiquait, elle se communiquerait aux autres.” Je reconnaissais là l’enseignement d’Aristote et les paroles de Christos ! “Il y avait un but à cela, ajouta-t-il, Me servir, M’honorer et M’aimer, mais aussi vous aimer les uns les autres. Je suis la main invisible qui guide vos pas, mais nombre d’entre vous se sont détournés de Ma Parole.”
“Vous êtes jugés un à un lorsque vous mourrez, mais cela ne sera pas toujours le cas. En effet, j’ai laissé la créature à laquelle Je n’ai pas donné de nom prouver ses dires, selon lesquels c’est au fort de dominer le faible. Si, encore une fois, vous vous détournez de Moi en trop grand nombre, ce que tu as vu dans la flaque s’accomplira. Si vous oubliez à nouveau l’amour que J’ai pour vous et que vous ne m’aimiez plus à nouveau, cela sera vérité. Si Ma parole, révélée par Aristote et Christos n’est plus écoutée, Je détruirai le monde et la vie, car l’amour n’en sera plus le sens. Alors, prends garde à ne pas laisser Ma parole se perdre dans les gouffres de l’oubli.”
Voilà pourquoi je vous révèle cela. La Vertu doit guider chacun de nos pas. Chacun doit la transmettre à son prochain. Telle est la Parole de Dieu
Dieu nous rappelle là par l’intermédiaire de Ysupso que notre destin à tous est lié. Nous ne pouvons agir seul sans que cela ait un retentissement sur la communauté que nous formons. Soyons vertueux, si nous voyons un enfant de Dieu tomber, n’hésitons pas à lui tendre la main, à lui venir en aide et cela quelque soit sa couleur, son origine. Il en tirera leçon et fera sans nul doute la même chose s’il se retrouve devant pareille situation. Prions Aristote et Christos, festoyons pour le retour de chacun. Nous pouvons reprendre nos tâches habituelles. Cultiver la terre, nous occuper de nos champs et de nos échoppes sans oublier le dimanche qui est jour de prière. Ce dimanche tous les enfants de Dieu entendent les mêmes lectures, font les mêmes prières. Que ce message universel soit entendu, que chacun le répande et surtout que plus jamais un enfant de Dieu ait à choisir entre son Amour de Dieu et des obligations qui vont à l’opposé de cet Amour.
Que ceux qui le souhaitent s’avancent et viennent communier. Partageons avec tous les fidèles de l’Eglise Aristotélicienne. Retrouvons le sens de l’amitié et laissons nous guider par elle.
Il me reste à vous souhaiter un excellent dimanche. N’oubliez pas d’accueillir ceux qui nous reviennent avec toute l’attention qu’ils pourraient avoir à notre égard. Et pensez à passer sur le marché dans la journée, j'ai aussi une autre histoire, un épisode mémorable de la vie de notre prophète Aristote à vous conter en long en large et en travers.
Allez dans la paix de Dieu ! | |
| | | lexartey
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| Sujet: Re: Messes Jeu 30 Aoû - 1:07 | |
| 06 mai 1455 Messe dominicale consacrée à a Création de la vie, par Passion - passion a écrit:
- ((DING)))((DONG)))(((DING)))(((DONG)))(((DING)))
Les croyants arrivèrent par petit groupe et s'installèrent dans la nef. Pendant que les retardataires entrèrent, Passion en profita pour se diriger derrière l'autel, qui était magnifiquement décoré de fleurs de plusieurs colories. Elle décida enfin de prendre la parole.
Frères et soeurs. Prions pour laver nos péchés récemment commis. Récitons cette prière ensemble :
- Citation :
- Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés. En parlant du mot " péché ", n'oubliez pas que vous êtes tous les bienvenues au confessionnal pour vous repentir vos fautes.
Récitons, maintenant, ensemble Notre Credo :
Passion se dirigea ensuite vers la chaire. Elle gravit les quelques marches et ouvrit le Livre des Vertus.
Aujourd'hui, mes amis, je vais vous lire un extrait relatant la création de la Vie. Ecoutez :
- Citation :
- En effet, tous avaient comme point commun de se vanter d'être l'espèce préférée de Dieu. Leurs talents étaient la raison qu'ils avançaient tous. Les vaches vantaient leur nombreuse progéniture, les moutons leur laine, les oiseaux leurs ailes, les chevaux leur vitesse, les poissons leur possession des mers, le plus grand territoire du monde, les chênes leur longévité sans égal, le blé, le maïs, les fruits et les légumes leurs gouts et leurs senteurs variés, le cochon sa force...
Source : Livre des Vertus, Tome I, partie I, la Création. Ce que j'essaye à vous expliquer à partir de cette extrait, c'est que bien que les moutons possèdent de la laine, les cochons leur force ou les chênes, leur grandeur, cela ne veut pas dire qu'ils sont les préférées de Dieu. L'image que l'on a est surtout péjoratif. En ce croyant supérieurs, ils sont habités par l'orgueil. Par mes propos, cela signifie, que tous le monde est égaux, à une opinion différente comme pour les élections ducales et qu'aucun ne dois commander et programmer ce que vous décidez. Mes frères, mes soeurs ! Souvenez-vous toujours qu'au moment du jugement, ducs, évêques, simples artisans ou paysans, nous serons tous égaux devant le Très-Haut.
Après avoir dicté ces quelques phrases, elle descendit de la chaire et retourna prés de l'autel. Puis elle reprit la parole :
Mes amis, communions ensemble :
Passion accompagna ses paroissiens jusqu'à l'entrée de l'église afin de discuter avec eux. | |
| | | lexartey
Nombre de messages : 361 Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: Re: Messes Jeu 30 Aoû - 1:10 | |
| 20 mai 1455 Messe dominicale consacrée à la paix et à la tempérance, par Avalon1313 - avalon1313 a écrit:
- Avalon pour sa premiere messe en cette église de Montmirail se dirigea vers l’autel en cette belle journée de Mai.
Mes amis, rappelons nous d'abord ensemble le credo :
Une fois le silence revenu dans les fidèles, Avalon se dirigea vers l'autel de la chapelle et commença sa prêche :
Mes enfants, les elections en notre village font rage, je vois des gens qui se déchirent et certains doutent. Le Sieur Samoth lui même vient chercher du reconfort en cette bonne église de Montmirail.
Recitons et réfléchissons ensemble sur ces paroles qui ont apporté la paix à Laval:
Citation: - Citation :
- Seigneur, fais de moi un instrument de paix.
Là où est la haine, que je mette l’amour. Là où est l’offense, que je mette le pardon. Là où est la discorde, que je mette l’union. Là où est l’erreur, que je mette la vérité. Là où est le doute, que je mette la foi. Là où est le désespoir, que je mette l’espérance. Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière. Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, fais que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler, à être compris qu’à comprendre, à être aimé qu’à aimer.
Car c’est en donnant que l’on reçoit, c’est en s’oubliant qu’on se retrouve, c’est en pardonnant que l’on est pardonné, c’est en mourant que l’on ressuscite à la l’éternelle Vie. Je demande à chacun maintenant d'écouter attentivement mes paroles :
- Citation :
- La tempérance est la faculté de se modérer, de suivre la voie du juste milieu qu’exige sa condition de croyant, de faire preuve de compréhension à l’égard de ses semblables. A la tempérance correspond la colère, qui est le vice de celui qui s’abandonne à sa haine de l’autre, ou qui de toutes ses forces tente de lutter contre sa condition.
Rester tolérants envers vos semblables, ne tombez pas dans la facilité et la colére.
Que chacun suive la lumiere d'Aristote et il ne sera jamais dans l'obscurité.
Enfin, mes enfants, l'église, manque de vocations. Sa tache est lourde et elle a besoin de toutes les bonnes volontés. J'invite tous les artisants (Niv 3) doutant du chemin à prendre à rejoindre notre église. Plus d'informations sont disponibles à mon bureau.
Sur ce , Avalon prit le pain et le divisa puis il invita les fidèles à la communion.
Que ceux qui le souhaitent s’avancent et viennent communier. Partageons avec tous les fidèles de l’Eglise Aristotélicienne. Retrouvons le sens de l’amitié et laissons nous guider par elle.
Allez dans l'Amour de Dieu, la sagesse d'Aristote et l'exemple de Christos ! | |
| | | lexartey
Nombre de messages : 361 Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: Re: Messes Ven 31 Aoû - 5:33 | |
| 27 mai 1455Messe dominicale consacrée au don du sourire, par Avalon1313 - avalon1313 a écrit:
- En cette belle journée de mai, le pére Avalon se prepara pour son office.
Voilà, il était l’heure. Il envoyait son bedeau sonner les cloches afin [d’appeler les fidèles.
(((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG)))
Les paroissiens entrèrent progressivement dans l’église et vinrent prendre place sur les bancs de la nef.
Une fois tout le monde assit, le pére Avalon s’avança dans le chœur de l’église et se plaça face à ses fidèles. Il s’éclaircit un peu la voix puis il s’adressa aux fidèles rassemblés.
Bien le bonjour à vous tous ici présents.
Je vous invite à partager ce moment de recueillement et de joie qu’est la messe du dimanche, et ce le plus régulièrement possible : votre humeur ne s’en portera que mieux et le trés haut récompensera votre piété qu’il observe attentivement.
Commençons d’abord par nous laver de nos pêchés. Prions :
- Citation :
- Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute. C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés. Maintenant, nos âmes étant plus légères, proclamons notre foi en récitant le credo. Répétez après moi :
Mes enfants, je souhaite revenir sur les tensions que connait notre si beau village ces derniers temps. Que chacun sache que notre Eglise, sur les traces d’Aristote et de Christos, prône l’Amitié aristotélicienne, seule capable de permettre à tout un chacun de suivre la voie qui lui est destinée. Je vous encourage donc tous à plus d’écoute envers autrui, plus de respect, plus de patience et surtout plus d’entraide et de soutien car finalement nous sommes tous frères car tous enfants du Créateur. Faisons en sorte, tous ensemble, de tourner la page et de vivre ensemble malgré nos divergences. J’espère que notre futur bourgmestre, travaillera en ce sens.
Je vous invite tous à faire le don suivant :
- Citation :
- Le don du sourire
Il ne coûte rien et produit beaucoup. Il enrichit celui qui le reçoit Sans appauvrir celui que le donne. Il ne dure qu’un instant, Mais son souvenir est parfois immortel. Un sourire, c’est du repos pour l’être fatigué, Du courage pour l’âme abattue, De la consolation pour le cœur endeuillé. C’est un véritable antidote que la nature Tient en réserve pour toutes le peines. Et si l’on refuse le sourire que vous méritez, Soyez généreux, donnez le votre. Nul, en effet, n’a autant besoin d’un sourire que celui qui ne sait pas en donner aux autres F.I.F J'espere qu'il y aura de nombreux donateurs à Montmirail.
Sur ce , Avalon prit le pain et le divisa puis il invita les fidèles à la communion.
Que ceux qui le souhaitent s’avancent et viennent communier. Partageons avec tous les fidèles de l’Eglise Aristotélicienne. Retrouvons le sens de l’amitié et laissons nous guider par elle.
Avant de clore cette messe, j'invite ceux qui voudraient être baptisé, se marier ou rentrer dans notre église (niv 3, voie de l'église^^) à venir me voir à mon bureau.
Je vous bénis au nom du Très-Haut, d’Aristote et de Christos. Amen. Allez dans l’Amitié Aristotélicienne !!!
Avalon accompagna les fidèles sur le parvis de l’église avant de s’en retourner dans sa sacristie. Il était heureux. Il espérait que son message serait entendu et que tous avaient apprécié cet office. | |
| | | lexartey
Nombre de messages : 361 Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: Re: Messes Ven 31 Aoû - 5:39 | |
| 03 juin 1455Messe dominicale consacrée à la charité, par Avalon1313 - avalon1313 a écrit:
- Les cloches retentirent...
(((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG)))
Avalon ouvrit les portes de l'eglise pour accueillir les paroissiens. Quand tous ou presque furent assis, il prit la parole :
Bien le bonjour à vous tous ici présents.
Commençons d’abord par nous laver de nos pêchés. Prions :
- Citation :
- Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute. C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés. Maintenant, proclamons notre foi en récitant le credo. Répétez après moi :
Une fois le silence revenu, Avalon poursuivit :
Les elections dans notre beau village sont terminées. Souhaitons bonne chance au nouveau maire et à sa nouvelle équipe. Qu'Aristote les guide et les éclaire s'ils ont des moments de doute.
Nous parlerons aujourd'hui de charité, je vous cite les paroles de MonSeigneur Jeandalf et vous invite à la réflexion :
- Citation :
- Les lois nous obligent à regarder notre voisin comme un citoyen qui a des droits et des devoirs envers nous, la charité nous invite à le regarder comme être humain qui, partageant avec nous les mêmes faiblesses et devra parcourir la même route pour le paradis.
Si nous devons combattre l’hérésie pour éviter qu’elle ne se répande, il ne faut pas négliger l’humain lui-même car il existe toujours une chance de le sauver, la charité en ça dépasse la frontière du combat religieux et permet de rapprocher les hommes et les femmes de la voie que Dieu aimerait qu’ils prennent. La plus part des cultes ne disent que vouloir faire le bien, et certains ont un comportement citoyen qui devrait servir d’exemple à pas mal de personne se disant Aristotélicienne. Il est donc important de voir les gens au-delà de leurs paroles et de tenir compte de leurs actes, car même ceux qui se fourvoient dans des croyances hérétiques ne font du tort qu’à eux même s’ils ne tentent pas de détourner des bons croyant de leur route. Puisse le Très Haut pardonner à ceux qui, bien que dans l’erreur, auront une vie vertueuse et chargée d’amour pour leur prochain. La charité est une vertu qui dépasse la foi, une vertu universelle de tous ceux qui croient en l’humanité. La charité est un acte où nous renonçons à nos droits, pour ne retenir que nos devoirs envers nos semblables, donc quels que soient vos droits, quels que soient vos croyances, faite de ce dimanche un acte de charité envers ceux que vous côtoyez, et si cette charité est faite envers une personne que vous considérez comme un ennemi cette charité n’en serra que plus grande. En effet, notre village a besoin d'âmes charitables pour le parrainage par exemple. Je souhaite que chacun donne de son temps pour les autres, Aristote vous le rendra au centuple.
Sur ce , Avalon prit le pain et le divisa puis il invita les fidèles à la communion.
Que ceux qui le souhaitent s’avancent et viennent communier. Partageons avec tous les fidèles de l’Eglise Aristotélicienne. Retrouvons le sens de l’amitié et laissons nous guider par elle.
Avant de clore cette messe, j'invite ceux qui voudraient être baptisé, se marier ou rentrer dans notre église (niv 3, voie de l'église^^) à venir me voir à mon bureau. Et n'oubliez pas d'aller en la Cathédrale du Mans ou a lieu une cérémonie d'intronisation du clergé !
Je vous bénis au nom du Très-Haut, d’Aristote et de Christos. Amen.
Allez dans l’Amitié Aristotélicienne !!! | |
| | | lexartey
Nombre de messages : 361 Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: Re: Messes Ven 31 Aoû - 5:42 | |
| 10 juin 1455Messe dominicale consacrée à l'espoir et à l'espérance, par Avalon1313 - avalon1313 a écrit:
- Chères paroissiennes, chers paroissiens, mes enfants, bienvenue dans la maison du Trés haut. Entrez et venez vous reposer le coeur et l’esprit.
Je vous invite d'abord à vous recueillir :
Je vais vous parler aujourd'hui d'espoir et d'espérance car des personnes dans notre village doutent et le quitte en pensant trouver des meilleurs lendemain plus loin...
- Citation :
- Quatre bougies brûlaient lentement dans notre église.
L'ambiance était tellement silencieuse qu'on pouvait entendre leur conversation. La première dit : '' Je suis la Paix ! Cependant personne n'arrive à me maintenir allumée. Je crois que je vais m'éteindre.'' Sa flamme diminua rapidement, et elle s'éteignit complètement. La deuxième dit : '' Je suis la Foi ! Dorénavant je ne suis plus indispensable, cela n'a pas de sens que je reste allumée plus longtemps.'' Quand elle eut fini de parler, une brise souffla sur elle et l'éteignit. Triste, la troisième bougie se manifesta à son tour : '' Je suis l'Amour ! Je n'ai pas de force pour rester allumée. Les personnes me laissent de côté et ne comprennent pas mon importance. Elles oublient même d'aimer ceux qui sont proches d'eux.'' Et, sans plus attendre, elle s'éteignit. Soudain... un enfant entre et voit les trois bougies éteintes. '' Pourquoi êtes-vous éteintes ? Vous deviez être allumées jusqu'à la fin'' En disant cela, l'enfant commença à pleurer. Alors, la quatrième bougie parla : '' N'aie pas peur, tant que j'ai ma flamme nous pourrons allumer les autres bougies, je suis l'Espérance ! '' Avec des yeux brillants, l'enfant prit la bougie de l'Espérance... et alluma les autres. Que l'Espérance ne s'éteigne jamais en nos cœurs et que chacun de nous puisse être l'outil nécessaire pour maintenir l'Espérance, la Foi, la Paix et l'Amour !
recueil tiré de textes de Jeandalf Tant qu'il y a de la vie , il y a de l'espoir . Gardez cela en tête, ne baissez jamais les bras et vous serez récompensé ! Que ce message guide notre maire Adelmine et qu'elle fasse de notre village, un village heureux et prospére !
Partageons maintenant le pain et le vin comme nous l'a demandé Christos.
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| | | lexartey
Nombre de messages : 361 Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: Re: Messes Ven 31 Aoû - 5:46 | |
| 17 juin 1455Messe dominicale consacrée au bonheur selon Aristote, par Avalon1313 - avalon1313 a écrit:
- Mes Amis soyez les bienvenus dans la maison aristotélicienne du Très Haut.
Commençons d’abord par nous laver de nos pêchés. Prions : - Citation :
- Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute. C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés. J'aimerais vous parler aujourd'hui de nos certitudes et de nos actes. En effet, j'entends depuis quelques jours dans notre beau village des attaques soit disant de délation ou de tromperie. Ecoutez ceci plutot et méditons ensemble la-dessus: - Citation :
- Pour Aristote, l'humain ne sera heureux que s'il développe toutes les facultés qu'il possède en puissance et distingue trois formes de bonheur :
Vivre dans le plaisir et le divertissement Vivre en citoyen libre et responsable Vivre en savant et philosophe mais quelque soit le type de plaisir que nous recherchons il ne peut se faire sans sentiment de sécurité. Les êtres humains que nous sommes, avons besoin de sécurité, de nous attacher à des valeurs, vérités qui sont les nôtres. Durant notre chemin, notre expérience de vie, nous sommes amener à remettre en causes nos certitudes... se questionner sur ces certitudes, qui font parfois les bases de notre vie, peut nous faire vaciller. Doit-on privilégier sa tranquillité et son équilibre intérieur, au chemin de la Vérité, ce chemin qui nous emmène vers le Très Haut ? Fermer les yeux sur ce que l'on sent ou ce que l'on nous montre, n'est-ce pas se mentir à soi-même et quelque part refuser de se remettre en cause ? Cette peur de l'inconnu (au sens large du terme) ne nous amène-t-elle pas à l'immobilisme et à l’acédie ? Mais pour autant devons nous nous tourner vers de faux dieux comme l’ont fait nos ancêtres dans le but de répondre à toutes les questions de la façon où nous aimons entendre la réponse. Le très Haut ne nous parle pas comme certains faux dieux le font, car c’est à notre âme que les très Haut s’adresse, non pas par des paroles mais en inspirant nos actions. A quoi sert-il d’être Tout Puissant si on doit utiliser la parole pour se faire entendre ? Les prêtres Aristotéliciens ont été désignés pour utiliser la parole, non pas au nom de Dieu, mais pour nous aider à comprendre notre propre âme, pour nous aider à comprendre les messages que le Très Haut nous envois chaque jour. Vos prêtres sont donc là pour vous écouter quand vous doutez et vous confier à eux n'est en aucune façon un acte de délation. Ils sont là pour guider et transmettre la bonne parole. Que tous en soit convaincu. Chantons maintenant le Crédo que tout le monde connait par coeur :
Enfin, n'oubliez pas de vous rendre à l'anniversaire de Sieur Morgault*, cette fête donnera des couleurs à Montmirail pour quelques jours ! Sur ce , Avalon prit le pain et le divisa puis il invita les fidèles à la communion. Que ceux qui le souhaitent s’avancent et viennent communier. Partageons avec tous les fidèles de l’Eglise Aristotélicienne. Retrouvons le sens de l’amitié et laissons nous guider par elle.
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| | | lexartey
Nombre de messages : 361 Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: Re: Messes Ven 31 Aoû - 5:49 | |
| 24 juin 1455Messe dominicale consacrée à l'amitié aristotélicienne, par Avalon1313 - avalon1313 a écrit:
- Mes enfants en cette belle journée de juin, soyez les bienvenus dans la maison aristotélicienne du Très Haut. Les elections approchent et cela nous promet un grand suspense .
Bien revenons à nos moutons :
Commençons, comme à chaque messe par la récitation du Credo, Son texte fondateur qui permet notre croyance en Lui, texte des textes, une lumière dans l'éternelle obscurité. Je vous prie de vous lever, et de réciter après moi :
Je vais vous parler aujourd'hui de l'amitié Aristotélicienne. Ecoutez plutot les paroles que Monseigneur Jeandalf nous a transmises :
- Citation :
- « Aide-toi et le Ciel t’aidera ».
Si vous attendez d’être dans le besoin pour vous tourner vers les autres, il y a peu de chance qu’ils se souviennent de vous puisque le reste du temps vous étiez absent. L’amitié vraie, est l’amitié désintéressée, et il en est de même pour un bon aristotélicien... il doit croire et aider l’Eglise de façon désintéressée et non uniquement quand il a besoin d’un serviteur de Dieu pour lui permettre de se marier par exemple. Pire encore sont ceux qui sont mécréants et découvrent la foi pure ce faire baptiser, car ils doivent l’être pour recevoir un titre honorifique, ou se marier pour de sombres histoires de titre ou de succession. L’Église, la foi, et donc le Très Haut sont partout dans vos vies, car vous faites partie de cette vie, n’attendez pas d’avoir besoin de Dieu, Aristote, Christos ou simplement des faveurs de l’Église pour vous tourner vers Lui. Ne vous demandez pas ce que l’église peut faire pour vous, ni même ce qu’elle vous prive de faire, mais demandez-vous ce que serrait le monde si nous vivions dans le chaos de l’hérésie et si les lois divines ne protégeaient plus le faible. « aide-toi et le Ciel t’aidera » mais surtout aide l’Église à protéger l’ordre du désordre et les faibles de la manipulation hérétique. C'est notre tache à tous de contribuer au rayonnement de notre église. L'église est donc là pour vous aider et vous guider mais elle n'est pas la solution à tous vos problémes et vos maux. Nous ne sommes tous que des humbles serviteurs du Trés Haut.
Et maintenant que les fidèles approchent et partagent le pain et le vin de l’amitié.
Que ceux qui le souhaitent s’avancent et viennent communier. Partageons avec tous les fidèles de l’Eglise Aristotélicienne. Retrouvons le sens de l’amitié et laissons nous guider par elle. | |
| | | lexartey
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| Sujet: Re: Messes Ven 31 Aoû - 5:52 | |
| 1er juillet 1455Messe dominicale consacrée à l'orgueil, par Avalon1313 - avalon1313 a écrit:
- Mes enfants en ce premier jour de Juillet, soyez les bienvenus dans notre belle église de Montmirail.
Les elections sont terminées. Souhaitons bonne chance à notre nouveau maire qui fera sans nul doute de l'excellent travail bien qu'elle ne porte pas l'eglise dans son coeur, espérons qu'Aristote dans sa miséricorde la guide pour faire les bons choix. Récitons maintenant le credo, prière qui nous rappelle notre attachement à l’amitié Aristotélicienne.
Le sermon d’aujourd’hui aura pour sujet l’orgueil. Il est issu de recueils de grimberdine. Il est approprié pour les futures élections comtales qui approchent. - Citation :
- Pour ceux qui ne connaissent point ce mot, l’orgueil est une fierté "mal placé". C’est le fait d’avoir de soi une opinion avantageuse, dans tout les cas très exagéré, de sa valeur ou de sa personne. Ce comportement peut avoir des conséquences dramatiques. Pour soi-même, mais aussi parfois pour la communauté.
Prenons exemple. Fait don de soi celui qui aide son prochain, qui œuvre à aider ou à donner sans retour, qui ne vend pas à deux fois le prix le blé qu'il sait à moitié de sa qualité. Nous pourrions presque dire "faire don de soi, et prendre sur soi", car est généreux parfois celui qui ne fait pas, celui qui refuse, lorsque l'action de ses frères lui parait dangereuse où enfreint les règles du temporel ou du sacré, prendre sur soi la remarque de son ennemi, prendre sur soi de garder son calme et de se renseigner avant de rejoindre un troupeau de mécontents sans savoir ce qu'il se passe réellement. Prendre sur soi, mais ne pas s'oublier. En tant qu'Homme, en tant que membre d'une communauté, nous pouvons trouver le soutien en nos pairs. Ne succombez pas à la tentation de l'orgueil qui vous guette à chaque réussite. Remettez vous en question lorsque tout semble aller pour le mieux, car c'est là que vous risquez l'aveuglement de l'orgueil. Vous vous sentez supérieur ? Invincible ? Intouchable ? Au dessus des Lois ou des Hommes, au dessus de principes qui encore hier vous faisait trembler ? Méfiez vous, cherchez ce qui ne va pas, faites don d'humilité. Faire don de soi. Faire don de soi au Maine, notre Patrie, par notre humilité, notre amitié, notre loyauté. Faite don de vous, offrez. Offrez un pain à un mendiant, un peu de temps pour aider, votre bonne humeur ou votre gentillesse, sans chercher en retour. Car cela vous sera rendu, un jour, et pas forcément au moment ou vous y attendrez. Montmirail est une ville qui doit être solidaire avec elle-même, et avec le Maine, pour notre bien être physique autant que pour le salut de nos âmes. Enfin, des bandits ou des gens peu recommandables viennent de plus en plus s'installer dans notre village. Je ne saurai vous dire pourquoi, peut etre sentent ils que ses habitants se détournent du message divin ? Que le climat d'orgueil et de jalousie qui s'y trouve à cause de quelques uns de ses habitants ayant pour certains des responsabilités est propice à de bas agissements ? En tout les cas, tant que l'église sera présente à Montmirail et que les forces du Trés haut seront là, ces individus trouveront des gens pour leur faire face. Je vous rappelle pour terminer que les élections ducales approchent. Ne votez pas à la légère, mais en votre âme et conscience. Je souhaite bonne chance aux gens de Montmirail qui participent à ces élections et qui là encore montrent au Maine que Montmirail est un village qui compte. Qu’ils en soient remerciés ! Et maintenant que les fidèles approchent et partagent le pain et le vin de l’amitié.
Que ceux qui le souhaitent s’avancent et viennent communier. Partageons avec tous les fidèles de l’Eglise Aristotélicienne. Retrouvons le sens de l’amitié et laissons nous guider par elle. | |
| | | lexartey
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| Sujet: Re: Messes Ven 31 Aoû - 5:55 | |
| 08 juillet 1455Messe dominicale consacrée au labeur, par Haskard - haskard a écrit:
- Haskard, dont le coeur battait la chamade, s'avanca vers les portes de l'église et les ouvrit en grand. Il avait un peu peur, mais il se resaisit et accueilli tous les fidèles
Mes frères et sœurs, je vous souhaite la bienvenue dans notre belle église pour ma première messe.
En ce moment ont lieu les élections du comté. Je ne peux que vous inciter à aller voter, vous ferez ainsi votre devoir et aurez votre avenir en main Récitons maintenant le credo, prière qui nous rappelle notre attachement à l’amitié Aristotélicienne.
Le sermon d’aujourd’hui aura pour sujet le labeur. Il est important de savoir pourquoi nous devons tous travailler : - Citation :
- Le travail fait parti du quotidien de tout le monde dans notre village. Mais il important de s’y investir, de ne pas se contenter du minimum.
Nombre d’entre nous travaille dans leurs champs, mais il est aussi possible d’y faire travailler les autre. Ainsi fous faites prospérer encore plus notre village. Quand vous embauchez quelqu’un, vous faites un heureux et vous vous libérez vous-même pour travailler ailleurs ou même pour étudier pour les plus avancés d’entre nous. N’hésitez pas à produire des denrées pour alimenter le marché, ne soyez pas avare. Il faut savoir partager. Sachez également mettre des prix justes. Chacun se doit d’apprendre l’humilité et la modestie. Vos légumes ne sont pas forcément meilleurs que ceux de votre voisin, ne les mettez donc pas plus chers. Le marché doit permettre à chacun de trouver son bonheur sans avoir à se ruiner. Pensez aussi que vous aussi pourriez un jour avoir besoin de quelque chose et que vous trouveriez déplacer qu’on vous le vende pour un prix qui est bien au dessus de la normal. Le travail rend aussi l’homme plus sage. Celui qui connaît le labeur n’est pas enclin à se laisser tenter par la Créature sans nom. Il sera moins attiré par la débauche et la luxure, connaissant la véritable valeur des choses, qui demandent toutes du temps et de l’investissement personnel. Le labeur nous entretien en bonne forme et nous permet de garder le contact avec notre terre. En résumé, travaillez et faites travailler. Investissez vous dans la vie de votre cité. Vous participerez à son dynamisme et à son essor. Vous serez également moins tentés par les vices de notre société. Il est aussi à noter qu’avec le retour des beaux jours, nombreux sont ceux qui sont enclins à se retirer au sein de l’abbaye pour y retrouver sérénité et bien-être. J’invite donc tous les autre à redoubler d’efforts pour animer notre belle ville. Il serait dommage que l’été soit synonyme de délabrement et de délaissement. Vous pourrez toujours compter sur tous les membres de l’Eglise pour vous soutenir et vous aider en cas de besoin. Je vous rappelle pour terminer que les élections ducales approchent. Ne votez pas à la légère, mais en votre âme et conscience. Je souhaite bonne chance aux gens de Montmirail qui participent à ces élections et qui là encore montrent au Maine que Montmirail est un village qui compte. Qu’ils en soient remerciés ! Et maintenant que les fidèles approchent et partagent le pain et le vin de l’amitié.
Que ceux qui le souhaitent s’avancent et viennent communier. Partageons avec tous les fidèles de l’Eglise Aristotélicienne. Retrouvons le sens de l’amitié et laissons nous guider par elle. | |
| | | lexartey
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| Sujet: Re: Messes Ven 31 Aoû - 5:58 | |
| 15 juillet 1455Messe dominicale consacrée à l'amour, par Avalon1313 - avalon1313 a écrit:
- Chères paroissiennes, chers paroissiens, mes enfants, bienvenue dans la maison du Seigneur. Entrez et venez vous reposer le coeur et l’esprit.
Les elections comtales sont desormais finies, espérons qu'ils travailleront tous main dans la main, tout bords confondus pour faire rayonner le Maine. Bien, fini la politique pour aujourd'hui. Je sais que ma messe est trés suivie^^ donc nous parlerons d'un théme plus en rapport avec le Trés Haut. C'est encore ce qu'il m'a demandé ce matin d'ailleurs alors que je péchais au bord de l'étang. Je vais donc vous lire un passage du livre des vertus. Tome 1. Création : L’amour. Ce théme devrait mettre tout le monde d'accord ;-) - Citation :
- “C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créé alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste.”
“Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.” Alors Dieu dit: “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer tes semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes". L’église est donc la maison de l’Amour et de la Tolérance. Nous devons chaque jours penser à nos frères et les aimer mais comment ? Aimer c’est partagé. Partageons ce qui est illusoire, comme l’argent. Un ou deux écus pour aider un pauvre serait une belle preuve d’amour. Aimer c’est aussi accepté. Nous sommes à l’image de Dieu. C’est lui qui nous a fait, donc ne critiquons pas son ouvrage. Faites attention, si un jour nous perdons ces valeurs, son amour, ce jour là ce sera un retour à la bestialité, à la haine. A une vie d’athée, ignorant, seul et perdu sur un chemin sans lumière. Pour éviter cette déchéance nous devons dire oui à notre seigneur. Nous devons rentrer dans sa lumière, en se faisant baptiser et en venant à l’église régulièrement. Et surtout en rependant les valeurs d’amour et de partage qu’il nous enseigne. Car n'oubliez pas que l'amour et la seule richesse qui ne peut nous être volée, elle est en nous et pour toujours. Sur ces belles paroles, Je vous invite maintenant à la priére : Le pére Avalon fit signe aux fidèles de se lever, et tous prièrent ensemble.
Que ceux qui désirent communier s'approchent afin de partager le pain de l'amitié :
Enfin, mes enfants je vous annonce que je vais quitter Montmirail pour la Touraine. Notre Archevéque a besoin de moi la-bas. Je vais donc l'aider à faire rayonner notre église dans ce duché comme Archidiacre et curé de deux paroisses sans doute. Nous manquons de vocations en Touraine. Je vous laisse aux bons soins de Lexartey. A ce propos, je n'attends que la vente de mon champs pour déménager si une ame charitable passe par là....merci ! | |
| | | lexartey
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| Sujet: Re: Messes Ven 31 Aoû - 6:02 | |
| 22 juillet 1455 Messe dominicale consacrée à l'Être divin, par dame Lexartey - Citation :
- Lexartey était arrivée tôt ce matin là, accompagnée de son fidèle bedeau, Kazim Heaudot. Elle voulait vérifier que l’église était en parfait état pour accueillir les fidèles en ce beau dimanche de juillet. Elle ne voulait pas l’avouer, mais elle avait aussi un peu le trac. En effet, cela faisait plusieurs mois qu’elle n’avait plus célébré de messe. Mais bon ! Une messe c’est comme le tricot, une fois qu’on en a fait une, on ne peut pas oublier… Elle poussa les lourds battants de la porte principale et constata que l’église avait été soigneusement rangée par le père Avalon. Le statues avait été époussetées, les livres des vertus étaient disposés au pied de chaque chaise, l’autel était pré-installé et les ornements liturgiques étaient rutilants. Il n’y avait presque plus rien à faire à part s’habiller. Par acquis de conscience et pour avoir un peu d’intimité, Lexartey demanda à son bedeau de faire une inspection rigoureuse de tout l’édifice, puis elle se dirigea vers la sacristie afin de farfouiller dans le chasublier. Dans le dernier tiroir, elle trouva les habits féminins qu’elle cherchait : une chasuble blanche à petites fleurs avec son étole assortie. Elle s’empressa de l’enfiler, se regarda dans un miroir qui trônait là et se dit à elle même : « c’est que t’es encore pas mal, ma p’tite vieille ». Après ce petit moment d’autosatisfaction qui se rapprochait de l’autopersuasion, elle appela Kazim. Celui-ci accourut et se permit un petit sifflement d’admiration qu’il interrompit très vite devant le regard réprobateur de l’abbesse. Mutine, celle-ci lui demanda :
Alors, Kazim, comment me trouves-tu ?
Le bedeau sentait bien que la question contenait un piège. Il réfléchit et répondit habilement :
Euh… vous êtes parfaite pour la cérémonie, ma mère !
Satisfaite de la réponse, Lexartey s’écria alors joyeusement :
Alors file sonner les cloches, mon ami, et réveille-moi les couche-tard et les paresseux qui sommeillent encore dans leurs paillasses. Va Kazim ! Fais-toi plaisir, mon grand !
(BONG) ((BONG)) ((BONG)) ((BONG)) (((BONG))) ((((BONG)))) (((((BONG)))))
Ah ! Le brave Kazim s’en donna à cœur joie tant et si bien qu’à dix heures pile la foule se massait sur le parvis de l’église. Lexartey les accueillit à bras ouverts, heureuse d’être au contact direct des fidèles.
Chers fidèles ! Mes amis !
C’est avec un grand plaisir que je me retrouve devant vous, pour mieux dire parmi vous, pour vous guider sur le chemin de la sagesse et de la vérité. Mon émotion est bien trop visible pour que je me répande en de longues paroles d’introduction. Aussi, je vais attaquer directement par le sermon.
Les plus matinaux d’entre vous m’ont déjà entendu prêcher sur le marché ou devant la mairie (Lexartey fit un p’tit clin d’œil en direction de Passion). Ils ont pu découvrir ou redécouvrir l’idée selon laquelle l’Être divin est Tout-puissant. Et ce n’est pas un hasard si j’ai décidé de prêcher et de faire un sermon sur ce thème en ce jour de dimanche, jour du Très-Haut s’il en est ! En effet, personne ne doit mettre en doute cette affirmation. C’est pour éviter tout ambiguïté que j’ai donc décidé de vous lire un passage, un peu long certes, mais tellement instructif du Livre des Vertus :
- Citation :
- « Au commencement, il n’y avait que Dieu.
Il n’y avait encore ni matière, ni énergie, ni mouvement. Il n’y avait même pas le vide, comme celui qui aujourd’hui sépare le monde des étoiles, car même le vide est quelque chose. Non, ce qui Le composait alors, c’était le Néant. Cela ne se définit pas comme l’absence de toute chose car, lorsque l’on dit de quelque chose qu’il est absent, nous avons conscience de la possibilité de son existence. Le Néant, c’est lorsque même l’idée de l’existence est impossible. Sauf pour Dieu.
Mais Dieu est supérieur à tout, y compris au Néant. Il n’a pas de commencement ni de fin. Il est donc l’Infini et l’Eternel. Il est l’Être Parfait, sur qui rien n’a de prise, rien ne peut agir, rien ne peut interférer. Il Lui suffit d’une simple pensée pour que quelque chose passe du Néant à l’Existence et d’une autre simple pensée pour que cela retourne de l’Existence au Néant. Tout Lui est donc possible et tout Lui doit donc son existence.
Dieu est la Matière Première à partir de laquelle tout est créé. La matière, l’énergie, le mouvement et le temps sont eux-mêmes composés de Lui. Ceci fait que tout ce qui existe, ainsi que le Néant lui-même, fait partie de Lui. Il est aussi le Créateur de toute chose. C’est Lui qui crée tout ce qui existe et lui donne sa forme et son contenu. Il est enfin le Très Haut, car Il est la cause même de l’existence de toute chose, y compris du Néant.
De ce fait, Dieu sait tout, car le savoir même fait partie de Lui, est créé par Lui et trouve sa cause en Lui. On dit ainsi qu’Il est omniscient. De plus, Il est partout car, aussi loin que l’on aille, on se trouve toujours en Lui. On le qualifie donc d’omniprésent. Enfin, Il peut agir partout car, étant partout et sachant tout, rien ne peut entraver Son action.
Dieu pensa et un point minuscule apparut. Ainsi, par la création de cet unique minuscule point, Il venait de faire disparaître le Néant. Dorénavant, Il serait composé de l’Existence et du vide, mais plus du Néant. Il décida de nommer ce point minuscule “univers” et le fit exploser en une myriade d’étoiles, qui vinrent peupler le vide. Jamais plus, elles ne cessèrent de resplendir au firmament céleste.
Alors Dieu créa les deux mouvements : les choses lourdes iraient vers le bas et les choses légères vers le haut. Il créa également les quatre éléments. Le plus lourd était la terre. Puis venaient l’eau, le vent et le feu. Il les disposa dans l’ordre hiérarchique de leur pesanteur. La terre se trouvait donc au centre. Elle fut recouverte par l’eau, elle-même recouverte par l’air. Enfin, le plus léger des éléments, le feu, vint couvrir le tout.
Cette boule de matière, Dieu la nomma Monde. Afin que mouvement se fasse, Il entreprit de défaire l’ordre hiérarchique des éléments. Il plaça le feu au centre de la terre et l’eau dans le ciel, au-dessus de l’air. Les éléments bougeaient, alternant ordre et désordre, retournant systématiquement du désordre à l’ordre. Dieu se plaisait à voir comment Sa création se mouvait pour correspondre à l’ordre hiérarchique de leur pesanteur ».
Livre des Vertus ; livre 1 : le mythe aristotélicien ; la création ; création I : l’Univers. On le comprend, le spectacle devait être magnifique…
Lexartey s’interrompit alors quelques instants pour laisser les fidèles imaginer, s’ils le pouvaient, la grandeur de cette vision bouleversante. Puis, elle tapota sur le lutrin pour obtenir à nouveau l’attention de l’assistance.
Mes chers fidèles ! Mes amis !
Il est temps maintenant d’entonner le Credo à l’image de nos chers enfants de chœur au premier rang desquels notre désormais renommé Jean-Baptise (Jean-Ba pour les intimes) s’impatiente :
Merci mes amis ! Nul doute que vos paroles sont montées directement au Ciel…
Que ceux qui souhaitent partager le pain et le vin en signe d’amitié et de fraternité s’approchent. En plus, y a pas à dire, parler et chanter ça donne soif et faim !
Avant de vous sauver pour aller boire l’apéro et pour manger des brochettes de bœuf, j’aimerais passer deux annonces :
D’abord, il ne reste plus qu’aujourd’hui aux éleveurs de moutons, de vaches et de cochons pour s’inscrire au grand concours animalier qui se tiendra sur la halle à partir de demain. Placé sous le haut patronage de la mairie et de l’église aristotélicienne, ce concours a pour but de récompenser les meilleurs éleveurs de la ville. Des lots en nature (couteaux et sacs de maïs) sont à gagner. Alors, inscrivez-vous nombreux !
Ensuite, je rappelle que l’église aristotélicienne a lancé une grande enquête sur les idées afin de mieux cerner les attentes des fidèles et de mieux répondre à leurs aspirations. Tous les habitants de Montmirail sont donc appelés à faire une copie des idées de leur menu transcendant et de la faire enregistrer sur la halle au stand « Enquête : le grand portrait des idées (1455) » ou, au pire, de me l’envoyer par pigeon. Merci d’avance pour votre contribution !
Allez, sauvez-vous maintenant dans la paix et dans la joie !
Et comme on dit à la caserne de Montmirail : « en route, mauvaise troupe ! ». | |
| | | lexartey
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| Sujet: Re: Messes Ven 31 Aoû - 6:03 | |
| 29 juillet 1455Messe dominicale consacrée à l'amour pur, par dame Lexartey - Lexartey a écrit:
- Lexartey s’était levée à l’aube ce matin là car l’heure était grave. L’atmosphère qui régnait à Montmirail s’était considérablement alourdie ces derniers jours : les rumeurs enflaient dans la ville, les ragots se multipliaient et les mauvaises langues s’agitaient dans tous les sens. Toutes les conversations tournaient autour d’un seul sujet : l’amour et le comportement inquiétant de certains vis à vis de ce noble sentiment. Il n’était pas dans l’intention de l’abbesse de citer des noms ou de porter un jugement, ce qui aurait immanquablement pour effet de relancer la polémique. Au contraire, elle avait décidé de faire porter son sermon du jour sur l’amour pur espérant ainsi remettre les âmes égarées dans le droit chemin. Avant cela, elle s’affaira longuement dans l’église afin d’apaiser l’angoisse qui l’étreignait. Au passage, elle s'accorda le plaisir de réveiller "innocemment" Crazy_Seb en donnant un bon coup de pied dans le banc sur lequel il cuvait sa bière :wink: . Au bout de quelques instants, elle soupira en grommelant :
Pfff ! Kazim, mon bedeau, tu négliges ton travail ces temps-ci. Ne me dis pas que tu courres la gueuse toi aussi…
Lorsque chaque chose fut à sa place et que la poussière eut disparu comme par enchantement sous la fureur de la « tornade blanche », il était déjà 9h30. Lexartey se dirigea alors vers la sacristie, se rafraîchit un peu et revêtit une chasuble hautement symbolique d’un blanc immaculé, virginal et salvateur. A 10 heures, elle envoya le jeune Jean-Ba et ses petits camarades de la chorale d’Aristote actionner les cloches car Kazim restait introuvable.
((((BONG))) (((BONG))) ((BONG)) (BONG) (bong) (bong) (bong)
Mais, les pauvres petits se fatiguèrent vite et les derniers sons de cloche eurent bien du mal à franchir l’espace sacré de l’église. Il n’en reste pas moins que les habitants vinrent en nombre prendre joyeusement place dans l’église. Cependant, devant le regard sombre et l’attitude grave de l’abbesse, le calme qui sied à ce lieu revint bien vite. Et lorsqu’elle prit la parole, les visages se fermèrent définitivement.
Chers fidèles ! L’heure est grave… Sans vouloir jouer les vierges effarouchées ou les moralisatrices à deux sous, le comportement de certains aurait, selon la vox populi, tendance à se dégrader. Bon, d’habitude cela ne me gène pas outre mesure que l’on se papouille en taverne ou qu’on butine de fleur en fleur comme les abeilles, si vous voyez ce que je veux dire... Mais, à partir du moment où cela engendre le trouble, les ragots, les rumeurs et les divisions au sein de la communauté, je me dois d’intervenir. A vous, mes frères et mes sœurs qui vous complaisez dans l’amour physique débridé, je dois vous dire que vous faites erreur et que vous vous engagez sur une route au bout de laquelle vous attendent moult désillusions. Pensez à Aristote qui nous a enseigné que les choses sont des copies des idées. Et maintenant, faites le parallèle entre les choses de l’amour, c’est-à-dire l’amour physique débridé, et l’idée de l’amour, c’est-à-dire l’amour pur, idéal. Ne voyez-vous pas que l’amour physique n’est qu’une illusion, une pâle copie, pire une vulgaire contrefaçon de l’amour idéal que le Très-Haut a créé à partir de lui et qu’il nous a généreusement donné comme signe de notre supériorité au sein de la Création ? Avez-vous oublié ce passage du Livre des Vertus dans lequel Dieu explique à Oane les raisons de l’existence de l’amour ?
- Citation :
- Afin que vous remplaciez par de nouvelles générations celles dont la vie se termine, je vous fais un cadeau bien plus beau encore. Cet amour que j’attends de vous, je vous permets aussi de l’éprouver également envers vous, en couple. La tendresse et le désir mutuels seront les composantes de ce pur sentiment. La procréation en sera le but. Mais seul l’amour que j’aurai béni pourra permettre l’acte de chair, afin que votre espèce perdure dans Mon amour.
Ce passage est clair, non ? De toute évidence, si l’amour de l’enfant pour ses parents (et inversement) ou l’amour du mari pour son épouse (et réciproquement) participent du divin, l’amour physique hors mariage, débridé et bestial, est la route directe vers la tanière d’Azazel, le prince-démon de la luxure. Et il est de mon devoir de vous éviter les tourments éternels infligés à ceux qui sont envoyés croupir dans les enfers lunaires. Aussi, je vous demande de faire acte de contrition, de vous repentir de vos péchés, de vos pensées lubriques et de vos actes obscènes avant qu’il ne soit trop tard.
Et maintenant que nous avons avoué nos fautes, nous pouvons sereinement et en toute confiance nous tourner vers le Très-Haut pour proclamer notre amour envers lui et attendre son pardon. Récitez après moi notre Credo :
A présent, que ceux qui le désirent, s’approchent afin de partager le pain et le vin, symboles de la chair et du sang de Christos et de son sacrifice pour nous.
Et n’oubliez pas ces paroles lourdes de sens prononcées par Christos peu avant sa mort :
- Citation :
- Rendez également hommage à ceux qui, par leur vertu, seront un exemple à vos yeux de l’amour qui est dû à Dieu. En vérité, il n’est pas de plus bel hommage à Dieu que d’aimer sans rien attendre en retour.
Allez maintenant dans la paix, dans la joie et dans l’amitié. Passez la semaine à méditer sur les enseignements d’Aristote et de Christos. Essayez de jauger vos comportements à l’aune de nos deux prophètes et vous verrez qu’il y a encore de grands progrès à faire. | |
| | | lexartey
Nombre de messages : 361 Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: Re: Messes Ven 31 Aoû - 6:04 | |
| 05 août 1455Messe dominicale consacrée à l'appât du gain, par dame Lexartey - Citation :
- Après cinq jours passés à Mortagne, Lexartey était heureuse de retrouver enfin la belle ville de Montmirail. Elle était fourbue par le voyage, couverte de poussière et, lorsqu’elle passa près du beffroi, elle s’aperçut avec horreur que l’heure de la messe approchait. Elle se précipita donc dans la sacristie, fit une rapide toilette, enfila une chasuble gris bleu et se mit à hurler le nom de son bedeau :
Kazzzzziiiiiiiimmmmmmm !
Celui-ci accourut complètement paniqué, pensant que le feu venait de se déclarer quelque part. Mais il déchanta bien vite quand l’abbesse lui intima l’ordre d’aller promptement sonner les cloches. Toutefois, il accomplit son devoir consciencieusement (une fois n’est pas coutume).
(BONG) ((BONG)) (((BONG))) ((((BONG))) ((((BONG))))
Au son des cloches, les habitants rallièrent le parvis de l’église où Lexartey les accueillit chaleureusement, serrant des mains par-ci, caressant des joues d’enfant par-là, souriant aux femmes enceintes, grondant malicieusement les rares retardataires pour les inciter à courir...
Dès que tout le monde fut installé, l’abbesse se dirigea vers la chaire, s’éclaircit la voix et commença son sermon :
Mes amis, mes enfants !
Laissez-moi vous narrer un fait divers tragique qui s’est passé à deux pas de notre ville et qui m’a touché de près. La semaine passée, l’un de meilleurs amis, homme bon et doux, éminent théologien et fervent aristotélicien, a pris la route de Mortagne en toute confiance afin de se rendre à un séminaire au cours duquel il se faisait une joie de partager ses connaissances avec ses collègues. A mi-chemin, il a été sauvagement agressé par un groupe de trois jeunes paysans qui l’ont laissé pour mort au bord de la route. Et là, un ignoble individu a profité de son piteux état pour lui voler le peu de biens que les trois sinistres bandits avaient « oublié » de lui dérober (leurs poches devaient être trop pleines). Mon ami a survécu et il tente de se remettre de ses blessures à l’intérieur des murs protecteurs de notre belle cité. Je tiens d’ailleurs à lui témoigner une nouvelle fois mon amitié et à l’encourager à ne pas perdre la foi en la bonté humaine.
Mais, intéressons-nous plutôt au sort des quatre affreux personnages qui se sont attaqués à lui.
C’est très simple : ces abominables brigands se sont purement et simplement condamnés eux-mêmes aux enfers lunaires en péchant de façon extrêmement grave à plusieurs reprises, de leur plein gré, en usant du libre-arbitre que Dieu leur a laissé, qu’il nous a laissé à tous...
Ainsi, en pratiquant leur « art délicat » de la rapine, ces sales types se sont d’abord rendus coupables du péché d’orgueil. En effet, ils se sont crus capables de pouvoir vivre hors de la communauté. Ils se sont même auto-exclus de la communauté que nous formons tous ensemble par le réseau étroit des relations que nous entretenons. Et pour cela, ils seront soumis aux tourments éternels infligés par Belial, le prince-démon de l’orgueil.
De plus, en convoitant sournoisement les biens d’autrui et en usant de violence pour s’en emparer, ils ont succombé au péché d’envie dont Satan est le terrifiant porte-drapeau. En effet, ceux qui désirent bénéficier des justes récompenses attribuées aux autres ou qui convoitent les biens ou le bonheur de leurs semblables rejoindront immanquablement les rangs des damnés de ce prince-démon dont la seule évocation du nom suffit à terroriser les honnêtes gens.
Et là, au moment même où je vous parle, je les imagine en train de compter et de recompter longuement l’argent qu’ils ont dérobé, en train de se jeter des regards défiants et soupçonneux. L’un n’a-t-il pas pris une part de butin plus importante que les autres ? Ne vont-ils pas maintenant s’entretuer pour avoir encore plus de richesses ? Ah quel dégoût, ils m’inspirent ! Et pourtant je les plains, car ils ignorent ce qui les attend. Et je dois aussi m’attrister du sort infâme qui leur sera réservé par Belzébuth entre les pattes poilues duquel ils passeront obligatoirement afin d’expier le péché d’avarice auquel ils ont lamentablement succombé. Ce sort vous ne le connaissez peut-être pas ? Laissez-moi vous le décrire avec les mots qu’à employé Sypous d’Alexandrie pour témoigner de son extraordinaire périple à travers les enfers lunaires :
- Citation :
- Je regardai autour de moi et m’aperçus que j’étais sur une sorte de butte de terre. Tout autour d’elle, un gouffre semblait ne pas avoir de fond. Mais il devait forcément y en avoir, car de nombreux pylônes de bois en surgissaient arrivant à ma hauteur. Des damnés étaient placés dessus. Même debout, ils devaient faire de difficiles efforts afin de se maintenir dessus et de ne pas tomber. Mais le plus étrange, c’était que chacun tenait entre ses bras des trésors incomparables en valeur et en beauté. Ils s’agrippaient à ces lourds coffres remplis d’or, à ces gros sacs pleins de pierres précieuses, comme si leur vie en dépendait.
Parfois, un mouvement un peu moins mesuré que les autres faisait tomber certaines de ces richesses. Ceux qui faisaient l’erreur d’essayer de les rattraper finissaient invariablement par tomber. Du gouffre, une pâle lueur jaune témoignait des innombrables richesses qui y étaient tombées, entraînant dans leur sillage les maudits, dont aucun ne semblait vouloir laisser s’échapper le moindre écu. Certains devaient même s’accrocher depuis longtemps, car leurs jambes étaient atrophiées. Mais ils ne laissaient échapper la moindre plainte, craignant de faire tomber leur or dans le gouffre.
Alors, je vis descendre du plafond, rattaché à son fil, une gigantesque araignée toute couverte d’or, aux milliers d’yeux de diamant. Arrivée près de moi, elle me dit : « Je suis Belzébuth, Prince de l’Avarice (…). Celui dont l’égoïsme n’a d’égal que le mépris de l’autre vient rejoindre les rangs de mes damnés ». Voilà ce qui attend ceux qui se croient malin en pillant, volant, détroussant et humiliant les honnêtes citoyens. Après la justice des hommes qui ne manquera pas de les condamner tôt ou tard, la justice divine rendra son implacable verdict. Et il sera alors trop tard pour se repentir, pour se plaindre, pour s’apitoyer sur son sort en se répandant en larmes amères et inutiles. Je vous l’ai dit : Dieu vous a laissé le choix de vivre vertueusement ou de vivre dans le péché. Ce choix, il vous faudra l’assumer le moment venu !!!
Mais, j’ai foi en vous et en l’église aristotélicienne qui luttera pacifiquement chaque jour pour vous guider sur la voie de la sagesse et de la vertu. C’est pourquoi je vous invite maintenant à réciter avec moi notre Credo :
Que tous ceux qui veulent communier s’approche de l’autel et viennent dans la joie et la sérénité partager le pain et le vin :
Allez maintenant dans la paix du Très-Haut et réfléchissez bien au sens que vous aller donner à votre existence. Luttez de toutes vos forces pour tendre vers la vertu. Je sais, ce n’est pas facile, mais vos efforts seront récompensés au moment du jugement dernier.
A dimanche prochain… | |
| | | lexartey
Nombre de messages : 361 Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: Re: Messes Ven 31 Aoû - 6:07 | |
| 19 août 1455 Messe dominicale consacrée aux retraites spirituelles, par dame Lexartey - Lexartey a écrit:
- Lexartey était arrivée tôt à Montmirail ce matin là, après un voyage de deux jours. Elle revenait de Mayenne où elle avait passée six jours à prêcher avec ardeur. Mayenne était une ville chaleureuse et ses prêches avaient été accueillis avec beaucoup de sympathie et de recueillement par des habitants enthousiastes. L’aristotélisme se portait bien là-bas et était animé avec beaucoup de courage par Cleopitre, Vladdarksun et Blinda. Mais, les bonnes choses avaient une fin et il était temps de retrouver la paroisse de Montmirail avant de repartir bientôt évangéliser la Touraine.
Lexartey ne prit même pas le temps de retourner chez elle. Elle se livra à quelques ablutions dans la sacristie, enfila la chasuble du dimanche et se fit un devoir de parcourir l’église en tout sens pour voir si tout était prêt pour la messe. Après une bonne heure de recherches infructueuses, elle dut se rendre à l’évidence : son fidèle bedeau avait bien fait son travail. Malgré tout, elle ne put s’empêcher de l’appeler en criant, prenant sa voix des mauvais jours. Kazim rappliqua tranquillement un petit sourire aux lèvres. Il avait tellement bien travaillé ces deux derniers jours qu’il savait que l’abbesse faisait semblant d’être en colère. Ils parlèrent alors un peu tous les deux. Kazim se renseigna sur Mayenne et l’abbesse prit des nouvelles des habitants de Montmirail. C’est alors que le bedeau lui apprit que beaucoup de fidèles étaient partis en retraite spirituelle et que cela suscitait des plaintes et des lamentations chez ceux qui étaient restés actifs en ville. Bingo !! L’abbesse venait de trouver le sujet de son sermon dominical. Elle remercia vivement son bedeau et lui donna l’ordre de sonner les cloches, car l’heure de l’office approchait.
((Bing)) ((Bong)) ((Bong)) ((Bing)) ((Bong)) ((Bong)) ((Bing))
Lexartey tiqua un peu en attendant cette sonnerie un peu étrange, mais l’essentiel était que cela secoue un peu les Montmiraillais. De fait, cela semblait fonctionner puisque plusieurs d’entre eux (trop peu au goût de l’abbesse) se présentèrent sur la place de l’église. Lexartey sortit alors son plus beau sourire et se fit un devoir de les accueillir chaleureusement.
Puis, elle invita tout le monde à entrer et à s’asseoir car la cérémonie allait débuter. Lexartey rejoignit alors la chaire et commença son sermon :
Mes amis, mes frères et mes sœurs !
C’est avec plaisir que je vous retrouve en ce « beau » dimanche. Toutefois, ce plaisir est un peu terni par ce que j’ai appris à l’instant même : certaines voix s’élèveraient contre le principe même des retraites spirituelles ? Il est vrai qu’en ce moment beaucoup d’habitants ont ressenti le besoin de se rapprocher du Très-Haut pour une semaine, quinze jours ou plus. Mais, ce phénomène n’est pas nouveau, comme en témoigne un épisode de la vie d’Aristote. Permettez-moi de sortir mon Livre des Vertus et de vous en lire un court extrait :
- Citation :
- Ayant atteint l’âge d’homme, Christos décida de quitter ses parents pour parcourir le monde et aider son prochain. Il partait avec des idées mûres sur les préceptes d’Aristote et le message de Dieu.
Ayant fait ses adieux à ses parents, il s'aventura dans le pays de Judée. Il marcha sur des chemins escarpés, grimpa des montagnes, descendit dans des plaines, traversa des cours d'eau.
Durant ces pérégrinations, il rencontra de nombreuses personnes, souvent vêtues de haillons, qui cherchaient dans l'errance et la méditation un moyen de parvenir à une plus ample vérité. Christos échangea avec nombre de ces gens, s'enrichissant de leurs expériences et de leur humanité.
Mais il vit aussi des farfelus et des extravagants, des fous et des reclus... Bref, nombre de ces vagabonds refusant par misanthropie la société et la vie dans la Cité.
Alors, il essayait d'approcher ces pauvres humains; il leur parlait et leur expliquait la philosophie d'Aristote et les enseignements du Très Haut.
« Aristote, disait-il, nous a appris que l’homme sage doit participer à la vie de la Cité. Vous mes amis, regardez-vous, êtes-vous heureux ? Perdus que vous l’êtes au milieu de nulle part ? Mes amis, sachez que l’Homme est par nature fait pour vivre au sein de ses semblables ».
Ayant dit ceci, Christos nuança tout de même ses paroles :
« Mais n’oubliez pas, que chaque homme a aussi une individualité, chaque homme a son propre rapport avec Dieu et avec la nature. Aussi, pour ne pas oublier cela et pour trouver en soi les ressources nécessaires à la réflexion, il plaît à Dieu que vous puissiez vous retirer de temps en temps, au-delà de la ville, afin de vous retrouver en vous même, dans la prière et le calme, la quiétude et la concentration de votre esprit. Les retraites sont alors un moyen pour vous de prendre du recul par rapport à la cité et ce pour mieux la contempler et mieux l’apprécier ».
Sa force de persuasion était telle que tous ceux qui croisèrent sa route furent convaincus. Et après avoir parlé avec Christos, ils retournaient en Ville en suscitant chez les citadins la surprise et la joie. En effet, les temps étaient durs, et chacun attendait la venue d’un messie. Or, ces jours-là, beaucoup rentrèrent chez eux en disant :
« Christos, notre sauveur, est arrivé, comme il est dit dans la prophétie d’Aristote ».
Mais Christos ressentait lui-même le besoin de se retirer pour se recueillir. Aussi, il s’isola du monde en pénétrant dans le désert. Sa retraite spirituelle dura quarante jours. Aussi, ne vous inquiétez pas pour ceux qui sont partis quelques temps se ressourcer en compagnie du Très-Haut. À l’instar de Christos, ils reviendront bien vite, plus beaux, plus purs, plus aristotéliciens. Alors, ils participeront encore plus activement qu’avant à la vie de notre belle cité car ils l’aimeront davantage et mieux.
En attendant ce moment de joie partagé et d’allégresse, je vous invite, mes chers fidèles, à afficher votre foi en entonnant avec moi notre Credo :
Maintenant, que tous ceux qui souhaitent partager le pain et le vin s’approchent :
Voilà, cette cérémonie est désormais terminée. Je vous remercie, mes amis, d’être venus prier et louer l’Être divin avec moi en ce dimanche matin. Avant de nous quitter provisoirement, j’aimerais vous entretenir de mon programme pour la semaine qui se profile : je compte prêcher à deux reprises, à savoir mercredi et dimanche. Mais, il n’est pas impossible que je vous « gratifie » d’un autre prêche « surprise », à moins que mon devoir d’enseignante ne me retienne à l’université… D’ailleurs, en parlant de l’université, laissez-moi vous annoncer une grande et merveilleuse nouvelle :
Notre rectrice et maire bien aimée, dame Passion, redevient diaconesse de Montmiral. Le clergé de la ville est donc multiplié par 2 ! N’est-ce pas fantastique ?!
| |
| | | lexartey
Nombre de messages : 361 Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: Re: Messes Ven 31 Aoû - 6:09 | |
| 26 août 1455 Messe dominicale consacrée à la vertu, par Passion - Passion a écrit:
- Une lourde atmosphère pesait sur Montmirail en ce dimanche d’août…
((DING)))((DONG)))(((DING)))(((DONG)))(((DING)))
Bienvenue mes amis
les fidèles commençaient à affluer. Passion remonta ensuite l'allée principale et fit signe à ses voisins de s'asseoir.
Mes amis, je vous invite tout d'abord à prier pour nos péchés commis :
- Citation :
- Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés. Sachez que les portes de notre confessionnal vous sont ouvertes !
Passion fit un signe à Dame Lauriane qui s'avança, et se mit à chanter ce que l'assistance reprit en coeur :
lauriane retourna dans la chorale, puis la diaconesse ouvrit le livre des vertus , et dit :
- Citation :
- Aristote comprit alors qu'il avait affaire à un ermite.
Aristote : "Dis-moi, es-tu heureux ?"
Ermite : "Si je suis heureux ? Et comment ! J'ai tout ce qu'il me faut : l'eau de la rivière, des oliviers, un petit jardin. Et comme je ne suis pas maladroit de mes mains, je fabrique ce dont j'ai besoin. Je n'ai besoin de rien, ni de personne. Je suis parfaitement heureux."
Aristote : "Un homme ne peut pas se contenter d'une telle vie. Ou alors il n'est pas pleinement humain."
Ermite : "Balivernes ! Je suis le meilleur des hommes."
Aristote : "Comment le saurais-tu, toi qui ne connais pas les autres ? Etre un humain, c'est vivre selon la vertu. Et la vertu est une pratique qu'on ne peut exprimer qu'avec les autres. Tu vis bien certes, mais tu ne pratiques aucune vertu puisqu'il n'y a personne avec qui tu puisses la pratiquer. Tu vis comme un ours, indépendant. Mais a-t-on vu un ours faire preuve de vertu ? Tu n'es pas un homme heureux puisque tu n'es même pas un humain. Un humain a des amis, où sont les tiens ?"
Ermite : "Mes amis sont la nature, mes oliviers, mes légumes."
Aristote : "Une véritable amitié se fait entre égaux. Tu es donc l'égal d'un olivier : planté et immobile. Tu survis en marge de la Cité au lieu d'y participer comme le fait tout véritable humain. Je vais donc te laisser prendre racine, adieu !"
Et Aristote reprit sa route, descendant vers Mégare. Comme le dit Aristote, la vertu est une pratique qu'on ne peut exprimer qu'avec les autres. En effet, qui saurait que vous avez vécu seul dans la vertu, quel en serait l'intérêt ? Et puis ce ne serait plus tellement de la vertu, mais plus du renfermement. Etre vertueux c'est aussi aider les autres, leur rendre service, penser à eux...
Passion ferma le livre puis dit :
Amis, amies, communions !
Mes amis, pour cette semaine, je vous invite à prier pour vos amis, pour vos voisins, votre famille... Comme l'a dit Aristote, la vertu se partage, alors partagez la !
Ayons une pensée pour notre ami Hammett....parti bien trop tôt... et pour notre amie Adelmine qui a déménagé et qui va beaucoup nous manquer
Passion accompagna ses paroissiens jusqu'à l'entrée de l'église afin de discuter avec eux. | |
| | | lexartey
Nombre de messages : 361 Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: Re: Messes Sam 1 Sep - 22:29 | |
| 02 septembre 1455 Messe dominicale consacrée aux archanges, par Lexartey - Citation :
- À peine de retour à Montmirail, Lexartey se dirigea vers l’église Saint-Nicolaïde. Son séjour en Touraine avait été très intéressant sur le plan intellectuel car les habitants de Vendôme avait écouté avec un certain intérêt les quatre prêches qu’elle leur avait infligés avec délectation. Mais, les réactions avaient été mitigées : enthousiasme délirant pour certains (comment ça, j’exagère ?!), franches réserves pour d’autres… Quoiqu’il en soit, cette expérience avait été enrichissante. L’abbesse était néanmoins heureuse de retrouver le Maine qui, en une semaine, avait bien changé. L’atmosphère s’était passablement alourdie. De vieilles affaires politico-financières fondées sur des rumeurs provenant d’on ne sait où avaient été ressorties sur la place publique. Et les habitants de Montmirail s’étaient donnés un nouvel édile municipal en la personne de dame Élissar. Bref, encore une fois, il faudrait à Lexartey un petit temps d’adaptation pour se mettre au courant de tous les changements intervenus en son absence.
L’heure de la messe approchant, l’abbesse se dirigea vers la sacristie qui avait été soigneusement rangée par Kazim Heaudot, son fidèle bedeau à tout faire. Celui-ci avait même pris la peine de disposer quelques fleurs sur le chasublier. Quelle charmante attention… Lexartey se dirigea vers le meuble, sentit les fleurs et farfouilla dans les tiroirs pour en ressortir sa chasuble préférée : la blanche avec les petites fleurs rouges et roses.
Puis, elle se transporta vers la chapelle de Raphaëlle, l’archange de la conviction. Elle s’inclina devant la majestueuse statue qui lui faisait face et décida d’invoquer cette Sainte :
Ô Dieu ! Toi en Qui je crois, Toi qui guides mes pas, Donne-moi la force de professer la grandeur de Ton nom Ainsi que l’amour et l’adoration que j’y porte. Envoie-moi Ton Archange, Raphaëlle, pour qu’elle chemine à mes côtés, Que je ne sois plus seule face à l’ennemi de ma foi et de ma conviction. Que mes actes obéissent à mon cœur et que même ma main gauche suive les commandements de ma droite. Que mon cœur te craigne. Et que j’annonce Ton Saint Nom. Dieu, daigne lever ta main, que Raphaëlle descende et me vienne en aide. Ainsi soit-il
Cette prière d’intercession donna du baume au cœur à Lexartey qui se sentit regaillairdie pour accueillir les fidèles. Au milieu de la nef, elle croisa Kazim qui n’attendait que son signal pour sonner les cloches et annoncer ainsi à tous les habitants que l’office dominical allait commencer
(bong) (BONG) ((BONG)) (((BONG))) ((((BONG)))) (((BONG))) ((BONG)) (BONG) (bong)
Lexartey ouvrit alors en grand les portes de l’église afin de laisser entrer les rayons du soleil. Elle se dirigea à la rencontre de ses paroissiens et les invita aimablement à prendre place :
Une fois tout le monde installé, l’abbesse se rendit vers la chaire à prêcher. Elle fit mine d’y monter, puis se ravisa. Elle voulait s’adresser aux habitants de Montmirail en étant au milieu d’eux. Elle se mit donc à arpenter la nef de long en large en prononçant son allocution :
Mes chers fidèles de Montmirail !
Aujourd’hui je n’ai pas envie de vous sermonner. J’ai simplement envie de vous faire découvrir ou redécouvrir une partie de notre dogme relative aux archanges. Oui ! Les archanges. Vous souvenez-vous simplement de leurs noms ? Vous souvenez-vous des valeurs aristotéliciennes qu’ils incarnent et qu’ils défendent ? Bah ! Je suis sûre que non… Ou alors, en partie seulement : c’est vrai que, pour certains d’entre vous, le catéchisme remonte à loin (regard insistant sur l’Vieille Pessec). C’est pourquoi je vais vous réciter un extrait relativement long du Livre des Vertus qui prend place au moment de la destruction d’Oanylone, conséquence tragique des comportements abjects et déviants des hommes d’alors :
- Citation :
- Les humains s’étaient tant abandonnés au péché que Dieu avait décidé de les punir. Mais la plupart d’entre eux ne comprenaient pas en quoi ils avaient fauté, tant avait été grand leur abandon au vice. Ils avaient tellement pris goût aux plaisirs de la vie qu’ils tremblaient à l’idée de la quitter. Nombre d’entre eux décidèrent alors de fuir la ville maudite d’Oanylone. Mais la Créature Sans Nom trouva sept humains dont le goût pour le péché était si prononcé qu’ils en incarnaient chacun un.
Asmodée s’était abandonné à la gourmandise, Azazel à la luxure, Belial à l’orgueil, Lucifer à l’acédie, Belzébuth à l’avarice, Léviathan à la colère et Satan à l’envie. Suivant les conseils de la Créature Sans Nom, ils prêchèrent la rébellion contre Dieu, affirmant que seule la jalousie Le motivait dans sa décision de punir les humains. Ils ajoutaient qu’Il était faible et ne pourrait jamais mettre Sa menace à exécution. Nombre d’humains les écoutaient avec attention.
Sept humains avaient cependant compris quelle erreur ils avaient commis. Leur noms étaient Gabriel, Georges, Michel, Miguaël, Galadrielle, Sylphaël et Raphaëlle. Ils prêchèrent l’humilité, affirmant qu’il fallait accepter la punition pour se laver de ses péchés. Le discours de chacun témoignait des vertus qu’ils s’étaient mis à incarner. Gabriel faisait montre de tempérance, Georges d’amitié, Michel de justice, Miguaël de don de soi, Galadrielle de conservation, Sylphaël de plaisir et Raphaëlle de conviction. Seule une poignée d’humains était sensible à leurs paroles, mais la pureté de la foi de chacun d’entre eux valait le vice de cent pécheurs.
Les six jours furent terribles, les éclairs déchirant le ciel et le tonnerre ébranlant la volonté des plus faibles. Nombre d’humains fuirent alors la ville. Seuls restaient les plus vils, qui écoutaient les prêches des sept incarnations du péché, et les plus vertueux qui, à l’instar des sept incarnations de la vertu, acceptaient la punition de Dieu. Même la Créature Sans Nom eut la prudence de prendre la fuite, laissant les sept corrompus s’aveugler dans leur folie.
Le septième jour vint conclure la sentence divine dans un titanesque cataclysme. Dans un tremblement assourdissant, le sol s’ouvrit sous les pieds des rares à être restés en ville. Des flammes hautes comme une cathédrale vinrent les dévorer. Les bâtiments furent mis à bas, les pierres s’effondrant sur leurs habitants, et les flammes dévastaient tout. Bientôt, toute la cité fut engloutie dans les entrailles de la terre, ne laissant plus aucune trace de son existence.
Les sept incarnations du péchés furent punies par Dieu. Elles furent jetées dans la lune, vivant depuis une éternité de souffrances sous le titre de Princes-démons. Ceux qui les avaient écoutés subirent le même terrible sort, portant depuis le titre de démons. Leur amour du vice et leur haine de Dieu ne faisant que s’accroître au cour des siècles, ils prirent de plus en plus de malsain plaisir à pratiquer leur office. Et leur corps refléta peu à peu la noirceur et la bestialité de leur âme.
Mais Dieu vit que les sept purs, ainsi que leurs disciples, avaient prouvé que les humains étaient capables de repentance et d’humilité. Il les éleva dans le soleil et ils furent bénis par une éternité de bonheur au Paradis. Les sept purs furent appelés archanges et leurs disciples anges. Ils devaient seconder le Très Haut en aidant les humains, chaque fois que ce serait nécessaire, à combattre la tentation de la créature qu’Il n’avait pas nommée. Voilà, maintenant vous savez tout sur la « naissance » des archanges et sur leurs « spécialités ». Il va sans dire que nous devons passer notre vie terrestre à essayer de les imiter. Cette tâche est ardue, c’est évident… Mais, les archanges sont là pour nous aider. Ainsi, lorsque vous êtes tentés par le pêché, lorsque vous vous sentez poursuivis par un prince-démon ou encore lorsque la Créature Sans Nom parle à votre oreille afin de vous inciter à commettre l’irréparable, n’hésitez pas à invoquer les archanges, à réciter les prières spécifiques qui leur sont liées. Ils seront toujours à vos côtés, si vous les sollicitez, afin de vous aider à rester dans le droit chemin.
Maintenant, mes chers fidèles, je vous invite à réciter le Credo puis, pour ceux qui le souhaitent, à communier :
Merci à vous tous, mes frères et mes sœurs !
Avant de vous laisser vaquer à vos occupations, je vous rappelle que, si vous souhaitez vous marier, il faut être baptisé et que, pour être baptisé, il faut faire son catéchisme. Vos demandes sont à formuler auprès de Passion, notre adorable diaconesse, et de moi-même (non moins adorable abbesse^^).
Allez dans la joie et dans la paix du Seigneur et profitez des derniers jours d’été pour faire le plein d’énergie^^. | |
| | | lexartey
Nombre de messages : 361 Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: Re: Messes Mar 11 Sep - 5:04 | |
| 09 septembre 1455 Messe dominicale consacrée au temps, par Passion - Passion a écrit:
- Passion entra dans l'église et alla directement sonner les cloches , invitant les fidèles à se présenter à l'Eglise .
Elle alla méditer dans la sacristie un moment
((DING)))((DONG)))(((DING)))(((DONG)))(((DING)))
la diaconesse approchait lentement du chœur par l’allée centrale et elle commença .
Très chers paroissiens et paroissiennes ,
Bienvenus dans la maison du Très Haut . Entrez et venez vous reposer le coeur et l’esprit . Frères et soeurs. Prions pour laver nos péchés récemment commis. Récitons cette prière ensemble :
- Citation :
- Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés. En parlant du mot " péché ", n'oubliez pas que vous êtes tous les bienvenues au confessionnal pour vous repentir vos fautes.
Récitons, maintenant, ensemble Notre Credo :
Passion se dirigea ensuite vers la chaire. Elle gravit les quelques marches et ouvrit le Livre des Vertus.
Livre des vertus, chapitre 2 : la vie
- Citation :
- Mais Dieu n’avait pas conçu le mouvement de la vie comme une force infinie et, pour qu’il se perpétue, il fallait que l’animal broute le végétal, que le prédateur dévore la proie, et que les cadavres d’animaux pourrissent pour nourrir les végétaux. Ainsi, la mort faisait partie intégrante de la vie. Mais, pour que cela ne détruise pas Ses créatures, Dieu partagea chaque espèce en deux principes complémentaires, qu’il appela masculin et féminin. Tous deux étaient égaux et devaient se rechercher pour s’unifier, et ainsi perpétuer la vie.
Ainsi, de la vie Dieu créa le temps, où la mort succède à la vie, la vie à la mort, et la progéniture à ses géniteurs. De même, l’eau rejoignait le ciel pour descendre sur terre et alimenter les rivières, et le feu sortait des volcans pour alimenter la terre, qui s’accumulait pour nourrir le feu en son sein. Le monde tout entier était uni dans un mouvement perpétuel de vie, alors que Dieu paraissait immobile, échappant aux contraintes du temps. Le temps est donc création divine, sachons bénir le temps qui passe et du passé ne retenons que les heures heureuses.
Méditons sur ce texte...
A présent, approchez vous et venez partager le pain et le vin de l'amitié comme nous l'a demandé Christos.
Allez dans l'Amour de Dieu, la sagesse d'Aristote et l'exemple de Christos ! | |
| | | lexartey
Nombre de messages : 361 Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: Re: Messes Dim 16 Sep - 2:41 | |
| 16 septembre 1455 Messe dominicale consacrée à l'amour, par Passion - Passion a écrit:
- Passion arriva très tôt pour nettoyer la paroisse, mit de belles fleurs, et alla sonner les cloches
Les cloches se mirent à sonner
Les paroissiens arrivèrent par petit groupe et s'installèrent dans la nef. Pendant que les retardataires entrèrent, Passion en profita pour se diriger derrière l'autel. Elle décida enfin de prendre la parole.
Mes amis je suis heureuse de vous accueillir pour l’office Avant de continuer je vous propose de vous confesser. Que vos pêchés vous soient pardonnés afin de continuer sur le chemin de la vertu.
- Citation :
- Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés. En parlant du mot " péché ", n'oubliez pas que vous êtes tous les bienvenues au confessionnal pour vous repentir vos fautes. Le Très-Haut vous en sera que plus reconnaissant de cet acte de contrition et d’une grande humilité. Ainsi vous serez lavés de vos pêchés le jour du jugement.
Récitons notre crédo
Aujourd'hui, mes amis, je vais vous lire un extrait sur l'amour : passion fit un clin d'oeil à nelly et donore
Création VII: L’amour
- Citation :
- “Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.” Alors Dieu dit: “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes.
Spyosu je vous laisse méditez sur cet extrait
Après avoir dicté ces quelques phrases, elle descendit de la chaire et retourna prés de l'autel. Puis elle reprit la parole :
Enfin partageons le pain et le vin dans l'eucharistie, symboles de l'union de notre communauté. Que leur simplicité rehausse la valeur de ce partage.
Passion distribua alors à chaque fidèle un bout de pain et laissa circuler la coupe de vin tout en veillant à ce que certains n'en boivent qu'une gorgée pour que les réserves tiennent quelques semaines, passion pensait à messire morgauth
je ne vous retiendrai pas très longtemps encore. Je voudrais juste vous dire :
Ayez une pensée pour Dame Lexartey pendant sa retraite silencieuse et qu’elle nous revienne vite Le 25 Septembre 1455 aura lieu le mariage de Missnelly et de Donore De Beaulieu à 21h15
si des personnes souhaitent s'engager dans la voie du clergé sait-on jamais , qu'elles écrivent à Monseigneur Savoie ceci afin qu’il puisse vous aider dans vos démarches.
Sur ce, Allez dans l'Amour de Dieu, la sagesse d'Aristote et l'exemple de Christos !
Bon dimanche à tous | |
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